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Le combat des Reines

Le combat des Reines

Titel: Le combat des Reines
Autoren: Paul C. Doherty
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obligeaient virtuellement Édouard I er à l'épouser. Mais elle ne fut jamais couronnée. Édouard I er se
montra sans nul doute un époux attentionné : ils eurent quatre enfants.
Pourtant, Sir Thomas Grey, dans sa chronique Scalacronica , mentionne
comment Marguerite révéla en secret à son frère qu'Édouard Ier avait acheté
plusieurs chevaliers français pour assassiner Philippe et que ce dernier fut si
inquiet qu'il renonça au siège de Lille. C'était un piège délibéré tendu par
Édouard I er , qui avait laissé une lettre hautement confidentielle
sur son lit pour que Marguerite la lise. Il pouvait certainement se montrer dur
envers elle. Dans une collection de lettres privées, éditée par Pierre Chaplais
( English Historical Review , 1962), il demandait au confesseur de son
épouse de lui apprendre avec douceur la nouvelle de la mort de sa sœur Blanche.
Mais, si elle se montrait inconsolable, continuait Édouard, il fallait lui
rappeler que Blanche était comme morte dès qu'elle avait quitté la France pour
épouser le duc d'Autriche ! Marguerite prit sans nul doute part à la crise
de 1308. Les archives de Lincoln contiennent deux lettres anonymes (classement
D et C 11/56/1, n os 39 et 42) qui décrivent Philippe achetant les barons,
par le biais de sa sœur, avec du vin et 10 000 livres. Rien d'étonnant à
ce que, en mai 1308, trois des châteaux de Marguerite, dont Devizes, lui aient
été confisqués alors qu'Isabelle recevait de nouveaux domaines. De plus, après
la crise de 1308, il semble que Marguerite ait été chassée de la Cour. Elle
mourut en 1318 et fut enterrée à Greyfriars, à Londres, d'où la remarque de
Mathilde, dans le prologue, que l'Empoisonneuse n'était pas loin d'elle !
    ----
    [1] Les mots en
italique suivis d'un astérisque sont en français dans le texte. (N.d.T.)
    [2] Ce terme désigne, chez les troubadours, les jaloux et les médisants qui nuisent
à l'amant auprès de sa dame, plus généralement les flatteurs et les trompeurs.
(En ancien français, losange désigne aussi bien l'éloge que la fausse louange,
la tromperie.) (N.d.T.)
    [3] Le 1 er août (N.d.T.)
    [4] Héraldique :
animal à queue de poisson . (N.d.T.)
    [5] Le
« jongleur » était aussi chanteur et musicien. (N.d.T.)
    [6] Il s'agissait de fulminer l'anathème dans l'église, de fermer la Bible, de
sonner la cloche et d'éteindre tous les cierges en disant : «  Fiat,
fiât ! Fermez le Livre, soufflez les cierges, sonnez la cloche. Amen,
amen.  » (N.d.T.)
    [7] Sous la rose. L'expression, qui vient de réunions romaines où les convives
portaient des couronnes de roses, a signifié : de façon confidentielle,
entre nous. (N.d.T.)
    [8] Allusion à la peau mate du personnage et à la forêt
d'Arden dans le Warwickshire . (N.d.T.)
    [9] Henry de Bracton (ou Bratton, Bretton). Juriste et
ecclésiastique anglais (mort en 1268), auteur d'an des plus anciens traités de
droit : De legibus et consuetudinibus Angliae (Sur les lois et
coutumes anglaises). (N.d.T.)
    [10] L'expression s'applique à la procédure d'audition et
de jugement d'une cause criminelle ou à l'autorisation accordée aux juges
itinérants de présider une cour de justice. (N.d.T.)
    [11] Surnom péjoratif
donné aux Anglais. (N.d.T.)
    [12] Grand propriétaire d'Italie du Sud, il écrivit vers 360-380 son De
agricultura . (N.d.T.)
    [13] L'abbaye de Cerne fut fondée en 984 dans le Dorset près de Sherborne. Il existe
quelques manuscrits intitulés « Nomina herbarum ». C'étaient des
listes de plantes. Le Bristish Muséum en possède un du XIIe siècle. (N.d.T.)
    [14] De virtutibus herbarium , poème didactique attribué à Aemilias Macer,
contemporain d'Ovide, mais œuvre sans doute de Macer Floridus au Moyen Âge. (N.d.T.)
    [15] Les Suaires du Christ. Non traduit en français .
(N.d.T.)
    [16] Isabelle et
l’étrange mort d’Édouard II. Non traduit en français. (N.d.T.)
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