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Les disparus

Titel: Les disparus
Autoren: Daniel Mendelsohn
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tous en même temps, à raconter l'histoire remarquable de ce
que nous avions trouvé et de ce que nous avions arpenté, et au moment où je me
suis souvenu de me retourner pour jeter un dernier coup d'œil, nous étions déjà
trop loin, et Bolechow avait disparu de notre vue.
    In memoriam
     
    Frances
BEGLEY, née HAUSER
    Rzeszow,
1910-New York, 2004
     
    Elkana
EFRATI, né JÄGER
    Bolechow,
1928-Kfar Saba, 2006
     
    Josef
FEUER
    Bolechow,
1920-Striy, 2002
     
    Boris
GOLDSMITH
    Bolechow,
1913-Sydney, 2005
     
    Salamon
GROSSBARD
    Bolechow,
1908-Sydney, 2004
     
    Bob
GRUNSCHLAG
    Bolechow,
1929-Sydney, 2004
     
    Dyzia
RYBAK, née LEW
    Bolechow,
1923-Minsk, 2004
     
    Solomon
(Shumek) REINHARZ
    Bolechow,
1914-Beer Sheva, 2005
     
    Marilyn
TEPPER, née MITTELMARK
    New York,
1929-Chattanooga, 2006
     
    Note de l'auteur
     
     
    Les événements
rapportés dans ce livre sont vrais. Toutes les interviews formelles ont
été enregistrées en vidéo et presque toutes les autres conversations, y compris
les conversations téléphoniques, ont été soit enregistrées par l'auteur, soit
reconstituées sur la base de notes prises par l'auteur au cours de ces
conversations. Certains dialogues seulement, rapportés dans ces pages, ont été
édités pour les besoins de la cohérence et afin d'éviter les répétitions ;
parfois, cet amendement a rendu nécessaire une réorganisation chronologique de
quelques remarques. A leur demande, plusieurs noms ont été modifiés afin de
protéger la vie privée de certains individus.
    Comme ce livre est, entre autres, l'histoire de voyages
lointains à travers de nombreux pays et continents où j'ai souvent parlé avec
des gens qui eux-mêmes avaient émigré de pays en pays, il importe de dire un
mot sur l'usage qui est fait de la langue. Chaque fois que l'anglais était la
langue utilisée pour les interviews, j'ai reproduit l'anglais parlé de mes
interlocuteurs, en dépit de sa maladresse, puisque les tournures
idiosyncrasiques, les accents et les expressions des gens avec qui j'ai parlé
au cours de ma recherche font partie de la culture, presque disparue à présent,
qui est, dans une certaine mesure, l'objet de cette recherche ; j'ai traité de
la même façon l'anglais des traducteurs auxquels j'ai fait appel de temps en
temps. J'ai transcrit, en général, le yiddish conformément aux règles de
l'YIVO, sauf lorsque ces règles étaient en contradiction avec mon souvenir de
certaines prononciations. Les citations tirées des dépositions de témoins en
polonais, obtenues auprès de Yad Vashem, ont été données dans une traduction
anglaise, faite spécialement pour les besoins de ce livre.
    En ce qui concerne les noms de lieux, j'ai utilisé la
plupart du temps les orthographes polonaise et ukrainienne d'aujourd'hui
lorsque je me réfère aux villes, petites et grandes, que j'ai visitées, mais
– en partie pour les besoins de la précision historique et en partie pour
suggérer l'atmosphère d'une époque disparue – j'ai eu recours à des
orthographes plus anciennes dans les passages qui décrivent des événements d'un
passé lointain. Par exemple, je parle de mes voyages à L'viv en 2001 et 2005,
mais je me réfère plusieurs fois à l'école de Lwow, ce groupe de mathématiciens
qui a fleuri pendant l'entre-deux-guerres, puisque la ville ukrainienne de
L'viv aujourd'hui était connue alors sous le nom de Lwow, ville polonaise. La
seule exception, plus ou moins cohérente, à cette règle – pardonnable, je
l'espère – est l'usage que je fais de la vieille orthographe allemande
pour le nom de la ville que les atlas répertorient aujourd'hui sous son nom
ukrainien de Bolekhiv et que la plupart des gens que j'ai interviewés
appelaient par son nom polonais de Bolechów, mais que ma famille, qui y
avait vécu plus de trois siècles, a toujours appelée Bolechow – j'ai
été incapable de rompre cette habitude.
     
     
    Post-scriptum (février
2007)
     
     
    J'avais nourri l'espoir,
après la publication initiale de ce livre en septembre 2006, que des
informations nouvelles concernant mes six parents disparus puissent être mises
au jour – qu'un lecteur qui, contre toute attente, aurait connu ma
famille, prenne contact avec moi. Le fait est que je n'ai pas eu à attendre
longtemps.
    Deux mois après la publication de The Lost aux
Etats-Unis, j'ai reçu un e-mail de Yaacov Lozowick, le directeur des archives
de Yad Vashem. Il me disait qu'il avait lu le livre et
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