Bücher online kostenlos Kostenlos Online Lesen

Les disparus

Titel: Les disparus
Autoren: Daniel Mendelsohn
Vom Netzwerk:
Tante Ester – Ester Jäger, née Schneelicht, pour être juste, âgée
de quarante-six ans et mère de quatre enfants, femme au foyer de Bolechow,
bonne épouse et bonne cuisinière, qui faisait probablement du crochet pour
faire passer le temps pendant les longues nuits d'hiver, qui avait une si
jolie paire de jambes et qui avait un jour ajouté un postscriptum à une lettre désespérée qui avait fait son chemin jusqu'à New York, post-scriptum qui, d'une façon ou d'une autre, avait disparu
quelque part, ce qui explique pourquoi il ne reste absolument rien des pensées
de cette femme aujourd'hui –, quelle qu'ait été la souffrance endurée par
Tante Ester au cours de la fin atroce de cette vie, elle l'a endurée seule.
     

     
     
    Remerciements
     
     
    Un livre qu'il a
fallu cinq ans – et plus, en fait – pour achever n'aurait pas pu être
écrit sans le soutien et l'encouragement de nombreuses personnes, et c'est un
grand plaisir pour moi que de témoigner ma gratitude envers ceux qui la
méritent tant.
    Ce livre est un livre consacré à la famille et ma plus
grande dette, à tous égards, est et a toujours été vis-à-vis de ma famille :
tout d'abord et surtout vis-à-vis de mes parents, Marlene et
Jay Mendelsohn, qui ont encouragé les enthousiasmes bizarres de mon enfance
(« la table d'Athéna » ; les excursions photographiques au cimetière)
et qui, depuis lors, ont dépensé sans compter leur temps, leurs souvenirs et
bien d'autres choses encore pour moi ; puis, vis-à-vis de mes frères et de ma
sœur, et leurs épouses et époux, qui ont été, comme ces pages l'auront montré,
non seulement des supporters enthousiastes, mais aussi des participants actifs
et constants du Projet Bolechow : Andrew Mendelsohn et Virginia Shea ; Matt Mendelsohn
et Maya Vastardis ; Eric Mendelsohn ; Jennifer Mendelsohn et Greg Abel.
    Il serait toutefois injuste de ne pas souligner
particulièrement ma gratitude profonde envers Matt, dans la mesure où il a
collaboré pleinement à ce projet, du début jusqu'à la fin ; le récit conté dans
ce livre doit autant à lui qu'à moi, et pas seulement parce que tant de pages
de ce livre donnent la preuve de son talent extraordinaire. Si je dis qu'il a
une façon magnifique de voir les choses, je lais référence à quelque chose de
plus que son œil de photographe professionnel ; au bout du compte, sa profonde
humanité s'est inscrite dans les mots autant que dans les images. Parmi tout ce
que j'ai trouvé au cours de ma quête, il est le plus grand trésor.
    Les anciens de Bolechow que j'ai rencontrés et avec qui j'ai
parlé pendant deux ans ne sont pas à proprement parler ma famille, mais il
m'est difficile aujourd'hui de ne pas les considérer comme telle ; il est
inutile de répéter ici leurs noms dans la mesure où le livre, dans son ensemble,
est un témoignage de ma gratitude à leur égard, pour leur superbe et généreuse
hospitalité, pour la prodigalité de leur temps et de leurs souvenirs qu'ils ne
pouvaient pas se faire un bonheur de partager, je le sais. Je veux, cependant,
mentionner ici les noms de certains autres amis et parents, liés au groupe de
Bolechow, à l'égard desquels j'ai une dette d'hospitalité ou d'amitié, ou les
deux : Susannah Juni ; Malka Lewenwirth ; Debbie Greene à Sydney ; et à
Stockholm notre cousine Mittelmark, Renate Hallerby, et son mari Nils, dont la
chaleur et la générosité ont été évidentes en dépit de la brièveté du temps
passé avec eux. Les amis et les parents en Israël ont été des sources
constantes et appréciées d'hospitalité, d'encouragement et d'enthousiasme, et
je leur en suis profondément reconnaissant. J'ai une dette toute particulière
envers Linda Zisquit à Jérusalem, que je remercie de
sa persévérance amicale et de son aide pour trouver une petite chose d'une
importance cruciale. Aux Etats-Unis, Allan et Karen
Rechtschaffen, et Marilyn Mittelmark Tepper, ont partagé avec moi des souvenirs
essentiels au cours du long et délicieux week-end des « cousins », et
Edward (« Nino ») Beltrami m'a guidé vers une perception importante.
    Il sera parfaitement clair pour quiconque a lu ce livre que
j'ai bénéficié d'une hospitalité extraordinaire à Bolekhiv en Ukraine, pour
laquelle je suis aussi reconnaissant que pour celle qui m'a été accordée
partout ailleurs. Parmi tous les Ukrainiens qui m'ont aidé, toutefois, aucun
n'a été aussi généreux, aussi intense et,
Vom Netzwerk:

Weitere Kostenlose Bücher