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Vie et Paroles du Maître Philippe

Vie et Paroles du Maître Philippe

Titel: Vie et Paroles du Maître Philippe
Autoren: Alfred Haehl
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sorte de pardon. Pardonner à celui qui nous nuit
c’est semer en lui le germe qui un jour produira le remords et le retour au
bien.
     
    Dans la vie on progresse sans cesse, et au fur et à mesure de
ces progrès on change de guide ; d’où la nécessité de faire la paix
immédiatement avec ses ennemis, car en offensant son ennemi on offense son
guide, et la paix ne peut être faite qu’entre les quatre. Sinon il faudrait
attendre que, dans la série des réincarnations, la même période se reproduise
pour que le pardon soit accordé. Il faut même que l’offensé prie pour
l’offenseur.
     
    Si nous avons offensé une personne, nous devons prendre avec
nous un témoin et aller demander notre pardon. Si l’on refuse de nous
pardonner, nous en prenons deux, puis trois. Alors nous sommes dégagés et il
faut que celui qui a refusé cherche pendant des siècles la personne qui était
venue le supplier. Souvent elles se trouvent réincarnées l’une près de l’autre
et ne se reconnaissent pas.
     
    Le pardon du Ciel ne suffit pas ; il faut aussi payer sa
dette. L’absolution n’est qu’une satisfaction, nous ne serons pardonnés
qu’après avoir payé. (29-1-1902)
     
    C’est de ce côté qu’il faut payer, car ce qui est lié dans le
Ciel sera délié dans le Ciel, et ce qui est lié sur la terre sera délié sur la
terre. Ainsi vous avez un procès avec quelqu’un. C’est votre voisin qui le perd
et c’est vous qui le gagnez. Croyez-vous, si vous venez à mourir, que la
querelle sera vidée ?
    Non. Il faudra que vous reveniez jusqu’à ce que vous ayez fait
la paix avec votre frère, et cela devant autant de témoins qu’il y en aura eu
au moment de la querelle. C’est pourquoi je vous dis : « Faites la
paix en ce monde, car il est très difficile de la faire dans l’autre, à moins
que vous ne trouviez sur votre chemin un de ceux qui ont le pouvoir de lier et
de délier ».
    Mais, si vous avez des griefs contre quelqu’un, même si vous
avez raison, vous devez faciliter par tous les moyens cette personne à venir
vous demander pardon, non pas pour vous, mais pour lui éviter des peines. Allez
lui tendre la main, ce sera un devoir de charité.
     
    La personne qui vous a offensé, lors même que vous lui pardonnez
le mal qu’elle vous a fait, doit souffrir, à moins que vous ne demandiez pour
elle. (Avril 1893)
     
    Il est très facile d’obtenir ce que vous demandez, vous le
pouvez comme moi ; promettez seulement d’avoir la charité et de n’en
vouloir à personne.
     
    Souvent vous avez des griefs contre quelqu’un et, pendant un
temps infini, presque toujours, vous lui en voulez et vous dites : « Telle
personne m’a fait ça ! » Pourquoi ne pas laisser de côté ce qui est
passé et revenir sans cesse sur une chose enterrée ?
     
    On ne réveille pas les morts. Si vous n’oubliez pas, ne parlez à
personne de ces rancunes et tâchez d’oublier en pardonnant. (20-7-1893)
     
    Notre enfer à nous sera le remords ; nous aurons le regret
de n’avoir pas bien fait, d’avoir fait telle ou telle chose à notre semblable
et nous ne serons dans le repos que lorsque nous aurons expié nos fautes. Et,
pour les expier, il faut être pardonné par celui que nous avons offensé, car
nulle autre ne peut s’expier si elle n’est pas pardonnée. (5-11-1889)
L’abnégation
    Ne pas se défendre des calomnies. (26-4-1903)
     
    Si vos voisins doivent mal parler de quelqu’un, qu’est-ce que
cela fait que ce soit de vous et que vous supportiez pour les autres ?
(27-11-1894)
     
    Celui qui nous salit nous blanchit, celui qui nous jette la
pierre nous grandit.
     
    Il y a deux choses auxquelles nous fermons notre porte, c’est le
tort et la misère. En effet nous n’avons jamais tort, mais si quelqu’un nous
fait du tort nous savons bien nous récrier et dire :
    « Je ne comprends pas pourquoi on me fait du tort, je n’ai
rien fait pour cela » ; Et pourtant ne vaut-il pas mieux que l’on me fasse
tort ? Si je l’accepte sans murmurer, cela prouve que j’ai quelque chose
de bon, et s’il y a du bon en moi, forcément le tort deviendra meilleur. Il en
est de même pour la misère.
     
    Si nous acceptons la misère pour nous, que nous la retirons chez
nous, elle n’est pas chez notre voisin.
    Il vaut mieux que ce soit nous qui soyons dans la misère, ne
serait-ce que pour montrer l’exemple.
     
    Ne cherchez pas à vous disculper. Il faut que ceux qui vous traînent
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