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Vie et Paroles du Maître Philippe

Vie et Paroles du Maître Philippe

Titel: Vie et Paroles du Maître Philippe
Autoren: Alfred Haehl
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pensée, vous vous payez
vous-mêmes. Mais faites l’aumône avec bonté, comme une chose due à un frère.
(29-3-1903)
     
    La main droite doit ignorer ce que la main gauche donne,
c’est-à-dire que, si l’on fait du bien, il est inutile de le crier sur les
toits. (10-5-1893)
     
    Faites le bien, mais de façon que tout le monde ne le sache pas.
Si un laboureur sème des graines, il doit les recouvrir de terre pour les faire
germer. (27-4-1893)
     
    Le bien doit être fait dans l’ombre. Si nous travaillons pour
que notre frère le sache, le voie, nous sommes assez récompensés comme cela.
(28-3-1895)
     
    – Que veulent dire ces paroles : Amassez des trésors avec des
richesses injustes ?
    – Lorsque quelqu’un nous fait une sottise et que nous
connaissons cette personne, nous pourrions la surprendre lorsqu’elle nous fait du
tort. Mais si nous la laissons faire sans rien dire à personne, en gardant cela
pour nous, c’est un trésor acquis avec des richesses injustes. Il faut faire le
bien dans l’ombre pour qu’il nous soit compté. (13-4-1898)
     
    Le bien fait d’une façon cachée et mis dans l’ombre devient
héréditaire. (20-2-1895)
Le bon exemple
    On ne fait pas d’effet en parlant ; il vaut mieux donner le
bon exemple.
    Nous répondrons à la violence par la douceur et, chaque fois que
nous le pourrons, nous tâcherons, par nos conseils et surtout par nos exemples,
de ramener ceux qui sont excités. (9-7-1894)
     
    Si votre voisin est violent et vous fait du mal, faites-lui voir
que vous ne vous vengerez pas, que vous lui pardonnerez, et par là vous le
désarmerez ; faites ce que vous pourrez pour le ramener au bien.
(9-6-1895)
     
    Supposons que nous donnons un dîner. Il y a beaucoup
d’invités ; dans le nombre deux ne viennent pas, ils ont fait prévenir un
moment avant de se mettre à table de ne pas les attendre. Leurs couverts sont
mis. A ce moment deux malheureux se présentent et demandent à manger. Il
faudrait, pour être dans le bon chemin, inviter ces deux personnes à dîner,
leur donner les deux places laissées libres par les absents et dire :
« C’est Dieu qui vous envoie ; soyez les bienvenus ».
    Il est possible que cela fâche quelques personnes parmi les
invités, mais pourvu qu’on fasse plaisir à Dieu, c’est tout. On peut faire le
bien par l’exemple. Pourvu qu’une ou deux personnes des invités puissent mettre
à profit ce qui leur a été montré, c’est suffisant ; les autres auront le
temps de le faire ensuite, car ce qui leur a été montré ne peut pas se perdre.
Il y a toujours quelqu’un qui profite des bons exemples. (9-3-1896)
     
    Dis-moi ce qu’il y a dans le fond du cœur et je te dirai si
l’homme doit passer par ce chemin ou non.
     
    Par exemple : un homme trouve l’ivrognerie sur son chemin et ne
veut pas boire soit par crainte de ce que le monde en dira, soit de peur de
nuire à sa santé, soit enfin pour ne pas donner le mauvais exemple. Eh bien dans
le dernier cas, il n’aura plus à passer par ce chemin.
La mansuétude.
    Rendons toujours le bien pour le mal ; n’en voulons pas à
ceux qui nous en font, car ils sont bien malheureux, ils ne savent pas ce
qu’ils font et nous ne savons pas ce que nous avons été. (5-11-1889)
     
    Si quelqu’un de nos ennemis a besoin d’un service, il faut le
lui rendre de préférence à tout autre, car, si l’on fait du bien à un ami, il
est probable que cet ami nous en sera reconnaissant, tandis que si c’est
quelqu’un qui nous a fait du mal, il sera étonné de ce que nous lui fassions du
bien, car lui nous ayant fait du mal, il ne compte pas sur nous ; c’est
par conséquent le seul moyen de le ramener au bien.
     
    Si on est attaqué dans la rue, se protéger, parer les coups,
jamais on ne doit frapper ou tuer. Celui-là n’est jamais attaqué qui ne l’a pas
mérité lui-même.
     
    Si votre voisin empiète sur votre limite, ne l’assignez pas
devant les tribunaux. Le Ciel saura bien vous dédommager et faire porter à vos
terres la différence de récolte perdue.
     
    Celui qui intente un procès contre l’un de ses frères et le
gagne porte dès ce moment la marque de la Bête, car il a donné à manger à la
Bête, il l’a nourrie. Il en est de même pour tous ceux qui ont témoigné pour
lui. Et si cet homme va ensuite se promener devant la demeure de celui qui a
perdu le procès et dit : « J’ai gagné », en s’en vantant, ah !
je vous le promets, il
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