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Vie et Paroles du Maître Philippe

Vie et Paroles du Maître Philippe

Titel: Vie et Paroles du Maître Philippe
Autoren: Alfred Haehl
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vous
demande sans que cela vous coûte, vous pourrez dire que le règne de Dieu est
proche.
     
    Ne croyez pas qu’on puisse changer du jour au lendemain. Pour
que la bonté soit dans un homme, il faut que tout en lui soit en harmonie, tout
jusqu’aux cheveux. Il faut donc travailler et beaucoup jusqu’à ce que le pied
devienne aussi bon que la tête, ou sans cela on ne saurait entrer dans le Ciel.
     
    Si une main commet un crime, elle arrête donc tout l’être et
c’est pour cela qu’il vaut mieux couper son bras si on a l’intention de mal
faire, que céder.
     
    Il faut toujours rechercher la peine la plus grande. (11-2-1902)
     
    Il ne faut pas fuir le danger ; au contraire il faut être
là où les difficultés sont grandes, de façon que, si l’occasion s’en présente,
on puisse agir et de sang-froid, par quelques mots seulement, parfois empêcher
de grands malheurs d’arriver. (Février 1903)
     
    A mesure que nous nous élevons, nous apprenons à aimer la
souffrance, jusqu’à la réclamer comme un délassement. (3-1-1897)
     
    On est au bout de ses peines lorsqu’on est heureux de ses
peines. (13-1-1897)
     
    Lorsque les adversités passeront sur nous sans laisser de trace,
le Ciel ne nous éprouvera plus. (5-3-1893)
     
    Quand un acte de vertu nous coûte, c’est signe que nous ne
possédons pas encore cette vertu.
     
    Ce n’est que lorsqu’elle sera devenue partie intégrante de nous-mêmes
que son exercice sera sans effort et spontané.
     
    Être comme l’enfant qui vient de naître, c’est faire le bien
sans effort, inconsciemment, ne voir de mal nulle part.
     
    Les « pauvres d’esprit » sont ceux qui ont tout
appris, tout su et tout oublié, même qu’ils souffrent.
     
    Tous les préceptes se résolvent en un seul : Nul n’entrera au
Ciel qu’au jour où rien ne lui coûtera.
     
    Tant qu’un acte à accomplir pourra lui occasionner quelque
peine, il ne sera pas prêt.
Le détachement
    Vivre, regarder tout comme étranger et ne point voir d’étranger,
tout recevoir. (28-6-1896)
     
    S’attacher à la terre sans s’y attacher ; aimer les choses
comme ne nous appartenant pas.
    Tout ce qui nous semble si utile passera. Il n’y a que le bien
qui se retrouvera un jour. Plus nous nous attachons aux futilités qui nous
entravent, plus nous aurons de peine pour nous en défaire et, si nous ne nous
en détachons pas nous-mêmes, Dieu nous en détachera de force et nous en aurons
d’autant plus de peine. (9-12-1905)
LES ENFANTS DE DIEU
    Il y a les enfants de Dieu nés de la volonté de Dieu sans le
secours de la chair, c’est-à-dire sans qu’aucun jardinier n’ait eu besoin de
les faire sortir de la terre, tandis que d’autres sont nés de la chair et sont
les enfants de la terre. Il y a même deux catégories dans les enfants de Dieu :
ceux qui sont les soldats et ceux qui sont les officiers. Les enfants de la
chair reviennent fatalement, les enfants de Dieu reviennent par leur propre
volonté.
     
    Seuls les soldats seront toujours partout, dans les ténèbres
comme dans la lumière, chargés de ramener ceux qui sont en retard. (18-2-1902)
     
    Pour être petit soldat, il faut abandonner son soi-même.
(4-1-1895 )
     
    Si vous voulez être soldats, aimez votre prochain comme
vous-mêmes, alors vous pourrez dire que vous êtes allés sur le champ de
bataille et que vous êtes du nombre des guerriers. (8-11-1894)
     
    Il y a des âmes qui se trouvent bien quelque part, se contentent
de ce qu’elles ont et veulent rester là ; d’autres plus ambitieuses vont
plus loin ; d’autres ne s’arrêtent jamais, insatiables et donnent leur
récompense à d’autres qui sont dans les ténèbres et ne peuvent en sortir.
    Pour elles le paradis n’est pas. Ce sont les âmes de soldats et
de leurs chefs. Qu’est-il en effet besoin de paradis pour ceux qui ont la
conscience de combattre pour leur empereur et père ? Ils ne s’arrêtent
jamais, toujours il y a des combattants.
     
    Mais il n’y a de chefs ayant pouvoir de choisir et de grouper
les combattants qu’à certaines époques.
    Les combattants appartiennent à leurs chefs, ils ne sauraient
déserter. S’ils le font, cela dure à peine quelques siècles, un millier
d’années, puis leur remords est si grand qu’ils reviennent d’eux-mêmes et
demandent leur pardon.
Mission et pouvoirs des enfants de Dieu
    Si nous faisons le bien et que Dieu nous choisisse pour être au
nombre de ses soldats, c’est une grande
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