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Vie et Paroles du Maître Philippe

Vie et Paroles du Maître Philippe

Titel: Vie et Paroles du Maître Philippe
Autoren: Alfred Haehl
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retardataires n’auront pas été amenés à la lumière, tant qu’un de nous
souffre encore dans les ténèbres. (14-11-1900)
     
    Nul ne peut entrer au Ciel s’il n’aime son ennemi comme
lui-même. Et si cet ennemi n’entre pas dans le Ciel, vous n’y entrerez pas non
plus. (20-9-1894)
     
La sympathie fraternelle.
Les causes de l’antipathie.
    Il faut fréquenter les êtres les plus repoussants et ne mépriser
personne. Ce serait offenser Dieu, puisque son souffle est en tout être.
(25-3-1895)
     
    J’aime autant un voleur qu’un honnête homme, car personne parmi
vous ne peut crier : Au voleur ;
     
    Il n’en est pas un qui n’ait pas fait plus ou moins tort à un autre,
ni absolument personne qui n’ait vraiment jamais rien fait à autrui.
(28-5-1902)
     
    C’est l’orgueil qui produit l’antipathie. Deux personnes ne sont
pas antipathiques au même degré, c’est l’inférieur qui a de l’antipathie pour
le supérieur. Si ces personnes avaient le même degré d’avancement moral, il n’y
aurait aucune antipathie entre elles, mais au contraire sympathie. Souvent
c’est la matière et non l’esprit qui est antipathique, il faut donc que le
supérieur soit charitable pour l’inférieur. (18-6-1895)
     
    Il faut vaincre l’antipathie et lutter contre le sentiment qui
vous éloigne de quelqu’un.
     
    Ne fuyez pas la mauvaise société. Aidez-lui à devenir bonne.
(3-3-1902)
     
    Il ne faut pas craindre de fréquenter quelqu’un de plus méchant
que soi. On se sert souvent de ce proverbe : Dis-moi qui tu fréquentes, je te
dirai qui tu es. Ce proverbe n’est pas très juste, car ne devient mauvais que
celui qui a dans son cœur le germe du mal ; en étant en contact avec des
méchants, ce mal se développe. Mais si la personne n’avait pas le mal dans son
cœur, elle ne ferait jamais le mal.
     
    Il vaut mieux tendre la main à la personne qui est tombée dans
un bourbier et l’aider à sortir de là que de lui donner un coup de pied afin de
l’enfoncer davantage. (16-11-1893)
La compassion - La pitié
    Si, au moment de commettre un crime, l’assassin a un moment de
compassion qui l’arrête, son crime lui est pardonné, et la victime n’a plus
besoin d’être assassinée.
     
    Si un enfant de six ans, né avec le germe du crime dans le cœur,
faisait une bonne action sans le savoir, qui serait par exemple de sauver un
chien, ce fait seul l’empêcherait de commettre un crime. Lorsqu’il serait sur
le point de commettre son crime ou de frapper sa victime, des chiens
appartenant à la race de celui qu’il a sauvé se jetteraient sur lui sans qu’il
les voie. A ce moment il serait pris d’une sorte de terreur et renoncerait à
son crime. L’existence suivante il aura moins envie de tuer ; s’il étouffe
ce penchant encore cette fois, dans une autre vie il sera moins fort et enfin
la troisième fois le penchant ne reviendra plus. On voit par là que la moindre
bonne action est récompensée au centuple.
La bonté secourable
    Il est du devoir du riche de donner beaucoup aux pauvres et de
celui qui n’a rien de ne pas envier le riche, car l’un et l’autre manqueraient
à la charité, et personne n’entrera dans le royaume de Dieu s’il n’a la
charité. La foi n’est rien, l’espérance n’est rien sans la charité. (7-5-1893)
     
    On dit souvent : « Oh ; telle personne est bonne, elle
a donné telle somme en mourant, etc. ». Eh ; oui, elle l’a laissée
parce qu’elle n’a rien pu emporter ; c’est de son vivant qu’elle aurait
bien fait de la donner. (7-5-1893)
     
    Si nous avons quelque bien-être, c’est par surcroît.
    Dieu a dit : « La fortune que je te donne, tu la partageras
avec la pauvreté ».
    Il ne faut pas s’inquiéter du repas suivant, mais plutôt si le
voisin a à manger. (12-3-1902)
L’économie bienfaisante
    Dieu a mis tout ce dont nous avons besoin à côté de nous pour la
vie matérielle ; mais ne gaspillons rien. Dans les grandes maisons, quand
les domestiques gaspillent la marchandise sous prétexte que les maîtres sont
assez riches, ils ont tort, car un jour ils auront faim eux-mêmes, mais ils
n’auront rien à manger. Les maîtres sont aussi punis pour ne pas avoir fait
attention à ce qui se faisait chez eux et pour n’avoir pas employé le surplus
de ce qu’il leur fallait en charités. Il faut être à la fois économe et
généreux. (28-5-1902)
     
    Nous ne devons rien jeter ni laisser gâter. Si nous
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