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La campagne de Russie de 1812

La campagne de Russie de 1812

Titel: La campagne de Russie de 1812
Autoren: André Castelot
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voyage. Pourtant le courrier avait dû
patienter trois heures quarante-cinq à Vilna afin d'attendre
les dépêches du duc de Bassano, occupant Vilna, et qui
n'étaient pas encore prêtes.
    18 « À cheval, nous dit Caulaincourt, on marchait
dans l'ordre suivant : quatre chasseurs à l'avant-garde,
trois officiers d'ordonnance, deux ou quatre aides de camp généraux,
ce groupe à quatre-vingts pas en avant : l'Empereur ;
derrière lui le grand écuyer, le colonel général,
le major général ; derrière eux, quelques aides
de camp généraux, si l'Empereur le disait, six
officiers d'état-major du quartier général de
l'Empereur, deux aides de camp et deux officiers d'état-major
du major général ; l'officier de chasseurs et son
piquet ; à cinq cents pas derrière, les escadrons de
service. Si on allait doucement, ils suivaient. Si l'Empereur
galopait, ils trottaient... »
    19 Caulaincourt nous fournit quelques explications sur ces expressions
: les chasseurs de piquet et les escadrons de service : « Les
chevaux de selle étaient divisés par brigades. Chaque
brigade avait deux chevaux pour l'Empereur, un cheval pour le grand
écuyer, et le nombre nécessaire pour les autres
personnes de service auprès de l'Empereur. Une brigade de
chevaux de selle était toujours bridée, la nuit comme
le jour. Dans les autres campagnes, un seul escadron était de
service. Dans celle de Russie, il y en avait quatre, moitié
cavalerie légère, moitié grenadiers et dragons.
Le piquet ne quittait pas l'Empereur ; les escadrons
suivaient en échelons ; ils ne bridaient que quand l'Empereur
demandait ses chevaux, ce qui était toujours si imprévu
et si prompt qu'il partait toujours avec trois ou quatre personnes ;
les autres le rejoignaient. Depuis Moscou, comme depuis Smolensk,
l' escadron était quelquefois de service deux ou
trois jours de suite ; les hommes et les chevaux étaient
harassés. »
    20 Enfoncer un clou dans la lumière du canon, afin de mettre la
pièce hors d'usage.
    21 Celui-là même qui a été conservé
par notre actuelle légion étrangère.
    22 C'est-à-dire le côté même où se
trouvaient l'Empereur et la Grande Armée.
    23 Un témoin quelque peu animé d'ailleurs par la haine
qu'il porte à l'Empereur puisqu'il affecte de l'appeler
Bonaparte (F. de Puybusque. Correspondance .)
    24 Le musée d'Histoire de Moscou conserve, entre autres reliques
de la retraite, un traîneau ayant servi à l'Empereur et
une des « roulantes » provenant des cuisines
impériales. Sur les rives de la Bérézina et
plus tard, au cours des fouilles opérées dans le lit
même de la rivière, recouvert d'une couche de
trente-cinq centimètres de poudre décomposée,
les Russes s'emparèrent d'un butin considérable dont
une faible partie se trouve exposée dans la salle 1812 du
musée ethnographique municipal de Borissov – ou
Borissov-la-Bérézina, selon l'orthographe actuelle.
    25 Bonaparte et Napoléon (Perrin)
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