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Les panzers de la mort

Les panzers de la mort

Titel: Les panzers de la mort
Autoren: Sven Hassel
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repli.
    – Il faut tenir, répondit von Barring. C’est l’ordre du corps d’armée. Les autres compagnies ne sont pas mieux placées que vous ; la 3 e est déjà en pièces.
    Un soldat qui traversait en courant la place de la gare fut projeté en l’air par l’éclatement d’un obus.
    – Nous sommes faits comme des rats, cria Stege, les collègues ont de l’artillerie lourde.
    Notre tour venait déjà : des pierres, des mottes de terre, de la chaux, des éclats volaient dans la pièce.
    Nous nous précipitâmes sur le sol, mais avant même que la poussière ait eu le temps de retomber nous étions derrière nos armes. On entendit la voix de Porta et, une seconde après, nous le voyions descendre comme un acrobate le long de la gouttière, bondir de l’autre côté de la place, saisir un bazooka, s’agenouiller et envoyer une raquette sur les Russes qui attaquaient. L’effet fut fantastique et des rames, des bras, des jambes voltigèrent de tous côtés.
    L’attaque faiblit un instant, mais les Russes, galvanisés par leurs commissaires, se rassemblèrent pour un nouvel assaut. Une seconde raquette, bien ajustée, explosa au milieu de la cohorte et la fit voler comme fétus de paille. Porta nous fit des signes en riant, retira son chapeau avec des gestes de clown et galopa vers nous.
    – Plus de bonbons ! cria-t-il en grimpant lestement le long du tuyau de zinc.
    L’ennemi se retirait derrière le ballast et nous en profitâmes pour recharger nos mitrailleuses en attendant la prochaine attaque. Peu après, une fusillade Crépitait à l’autre bout du village où les Russes tentaient une percée, Les deux filles, qui avaient filé sous le lit pendant la bataille, ressortirent très excitées.
    – Que devons-nous faire si les Russes arrivent ? demanda Grethe.
    Stege éclata de rire : – Fallait y penser avant de quitter votre groupe !
    – C’est entendu, maintenant que faire ?
    – Otez vos culottes, mes jolies ! dit Porta qui entrait au même moment.
    – Effronté ! vous êtes pires que les Russes, grimaça Grethe indignée.
    – Sûrement, petite fille ! ricana Porta, d’ailleurs, tu pourras bientôt faire la comparaison car l’oncle Ivan est en train de se préparer à la victoire.
    Il tendit aux deux femmes un bout de saucisson sur lequel elles se jetèrent avec avidité. Petit-Frère assis par terre, en tirailleur, buvait de la vodka. Il cracha par la fenêtre, puis se tourna vers les filles.
    – Alors, laquelle de vous deux veut faire la bête à deux dos avec Petit-Frère ? Bien entendu, je paie, moi, je suis honnête !
    Et Il jeta 100 marks sur le lit. Les deux filles rougirent et le regardèrent avec fureur.
    – T’es en forme ? dit Porta.
    – T’inquiète pas, petite tête, c’est pas tous les jours qu’on se bat pour un bordel ! Alors, les pépées, vous êtes prêtes ? – Il se tourna vers Porta :
    – Si ça te dit, tu pourras te mettre à table après moi !
    Il empoigna Grethe, essaya de l’embrasser, mais elle s’échappa en poussant des Cris hystériques.
    – Tout à fait comme les Russes ! Et encore, je les préfère à cet animal sauvage !
    – Tu vas être exaucée, car voila Ivan ! dit Stege, et au même instant Il jeta une grenade par la fenêtre.
    Une violente fusillade éclata. Les Russes approchaient de la maison et notre lance-grenades vola en éclats.
    – Blindés ! hurla une voix au loin et de l’autre côté de la ligne de chemin de fer apparut le mufle d’un T 34.
    Le lieutenant Halter Cria de la chambre : – Décrochez ! Et essayez de gagner la falaise où nous nous reformerons ! Il y a quatre blessés à évacuer !
    – Dites donc les mômes, va falloir choisir. Ou bien aller chez Ivan, ou mettre vos espadrilles de course ! Parce que nous, on les met et en vitesse !
    Couverts par la mitrailleuse du légionnaire, nous quittâmes la maison en passant par la fenêtre des cabinets les blessés qui nous inondaient de leur sang.
    Stege se tourna vers les filles désemparées : – Alors, qu’est-ce que vous faites ?
    – Nous venons, dirent-elles tout bas.
    Elles escaladèrent la fenêtre, cueillies par Heide et Alte.
    – Encore ces filles ! dit Alte.
    – Oui, cria Stege, elles jouent à cache-cache avec les gendarmes.
    Porta et Petit-Frère tombèrent sur trois Russes qu’ils firent prisonniers après une lutte brève et l’un d’eux déclara : – Woina nix Karosch.
    –  C’est seulement
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