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Les panzers de la mort

Les panzers de la mort

Titel: Les panzers de la mort
Autoren: Sven Hassel
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le cerfeuil ! cria-t-il en se laissant glisser à terre. Tout à coup Il poussa un hurlement, disparut sous le Et d’où partait un bruit insolite, et à notre grand étonnement, s’élevèrent des cris de femmes. La voix de Petit-Frère, comme étouffée par un édredon, vociférait :
    – J’ai harponné deux putains !
    Protestations violentes, en même temps qu’émergeait une paire de jambes féminines. Stege se pencha, extirpa une jeune fille gigotante et, à son tour, Petit-Frère revint à la surface avec une fille dans les bras.
    – Sale cochon ! criait-elle à Petit-Frère, lequel enchanté, montrait sa prise. Elles avaient toutes deux un accoutrement qui tenait à la fois du civil et du militaire, mais devaient sans aucun doute appartenir aux « Blitz mädels » de l’armée de l’air.
    Stege, l’air soupçonneux, les contempla un instant.
    – Vous avez déserté ? dit-il en levant un sourcil.
    – Jamais de la vie ! répondit avec assurance la femme blonde.
    – Alors, dans ce cas, on peut aller chercher le chef. Petit-Frère, appelle donc le lieutenant Halter !
    La bouche de Petit-Frère s’ouvrit de stupeur : – T’es pas un peu marteau ! On va d’abord se les envoyer ! Les autres viendront après, pourquoi aller les chercher ?
    La blonde lui lança une gifle.
    – Nous ne sommes pas du tout celles que vous croyez ! Nous sommes des filles très convenables.
    – Vous êtes des filles qui avez déserté, corrigea Alte. Si nous allions chercher le lieutenant et qu’il fasse son devoir, on verrait une paire de filles se balancer au bout d’une corde.
    – Vous allez nous livrer ? demanda avec inquiétude la brune, qui était aussi la plus jeune.
    Stege se mit à rire : – Allez, racontez votre histoire !
    – Et bien, nous sommes restées ici quand les autres sont parties en voyage.
    – « Parties en voyage » n’est pas mal ! rigola Stege. Nous, nous appelons ça les mettre ! Qu’est-ce qu’elles ont pris ? L’express ou l’avion ?
    – Ce n’est vraiment pas le moment de plaisanter, dit la blonde.
    Stege haussa les épaules : – Votre nom ?
    – Mon nom est Grethe et mon amie s’appelle Trude.
    Petit-Frère, ne pouvant plus se contenir, se jeta sur Grethe qui fit un bond de côté.
    – T’es une belle pouliche, disait-Il, en jubilant, exactement le gabarit qu’il faut à Petit-Frère.
    – Laisse cette fille tranquille, Cria Stege d’une voix menaçante, ce n’est pas une putain.
    – Bien sûr que si ! et d’un coup, Il arracha à moitié la jupe de la fille terrorisée. Elle poussa un cri perçant, tandis qu’un bruit de bottes retentissait dans l’escalier.
    – Planquez-vous en vitesse ! ordonna Stege.
    Les deux filles disparurent sous le grand lit et au moment où Porta et le légionnaire, le regard inquisiteur, s’encadraient dans la porte, Petit-Frère, assis sur le bord du et, regardait obstinément le plafond avec un air tel qu’un enfant aurait tout de suite deviné qu’il cachait quelque chose. Porta siffla longuement, se planta devant le géant et lui prit le menton.
    – Dis donc, mignon, y a du linge ici !
    – Je ne sais pas ce que tu veux dire ! répondit l’autre.
    – Et ça, qu’est-ce que c’est ? dit Porta en donnant un coup de pied dans un souHer de femme qui traînait par terre.
    – Pas étonnant, dit Petit-Frère tout doucement je crois que nous nous trouvons dans un ancien bordel.
    – Où sont les putains ? hurla Porta.
    Petit-Frère effrayé, tomba à la renverse sur le lit.
    – Là-dessous ! gémit-Il.
    Une minute plus tard, les deux filles étaient sorties de leur cachette malgré les protestations de Petit-Frère, furieux, qui jurait que Grethe était son bien. Ce qui serait advenu, nul ne le sait, car au même instant une salve de mitrailleuse ennemie fit dégringoler sur nos têtes le plâtre du plafond. Nous bondîmes sur notre mitrailleuse alors que les Russes s’apprêtaient à traverser la ligne de chemin de fer.
    – Le lance-grenades ! cria le lieutenant Halter par la fenêtre des cabinets.
    Trois hommes entreprirent aussitôt de mettre en place le lance-grenades, pendant que nous tentions de tenir en respect les Russes avec nos deux mitrailleuses. Mais ceux-ci grouillaient de tous côtés et les grenades d’une batterie de campagne commençaient à tomber sur les maisons et sur le chemin. Désespéré, le lieutenant appela le bataillon et sollicita un ordre de
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