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Les Fils de France

Les Fils de France

Titel: Les Fils de France
Autoren: Franck Ferrand
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Marguerite de Navarre, sœur de François I er , ait déjà beaucoup fréquenté les pages de ces deux volumes, on n’avait pas encore eu l’occasion de croiser la figure attachante de son protégé, le poète Clément Marot, né à Cahors, en 1496, d’un père lui-même rimeur de cour. Trop proche des milieux réformés pour n’être pas en butte aux persécutions et à l’exil, il sut mettre, dans ses vers d’une rigueur admirable pour l’époque, cette sensibilité et cette indépendance d’esprit qui devait lui valoir une brillante postérité.

    18. Ce Jean de Dinteville, que nous avions déjà croisé sur un terrain lyonnais de jeu de paume, avait, en compagnie de Georges de Selve, lors d’une mission en Angleterre en 1537, servi de modèle à Hans Holbein le Jeune pour son célèbre tableau Les Ambassadeurs . À la fin de cette année 1538, il sera touché par une grave affaire de mœurs impliquant son frère Gaucher, et devra dès lors s’exiler en Italie pour plusieurs années.

    CHAPITRE V
    Personne ne sachant la situer avec précision, j’ai placé dans cette période de visite impériale la scène dramatique du « sacrifice de la dauphine », Catherine allant s’en remettre de son sort à son beau-père. Cet épisode s’appuie en vérité sur peu d’éléments – notamment une relation de Contarini datant de... 1551 ! Autant dire qu’il est probablement apocryphe ; mais dans la mesure où il ne trahit pas la vérité de la situation, il m’a paru trop romanesque pour en frustrer le lecteur.
    Bien authentiques, en revanche, sont les péripéties, parfois incongrues, dont le séjour – harassant – de Charles Quint en France fut émaillé.
    La scène où Catherine de Médicis épie les ébats amoureux de son mari avec Diane de Poitiers s’inspire de l’un des épisodes les plus fameux de la Vie des Dames galantes , de Brantôme – réédité par Arléa en septembre 2007. Il est peut-être né de l’imagination de son auteur, ou de rumeurs qu’il avait recueillies... Je l’ai replacé à Anet, pour corser encore la situation. Si l’on en croit le vert chroniqueur, Mme de Montpensier serait allée, pour dessiller les yeux de son amie, jusqu’à percer elle-même des trous dans le plancher !

    19. Les grands travaux de Philibert Delorme, visant à transformer le vieux manoir des Brézé, à Anet, en demeure idéale de la Renaissance, ne commenceront qu’en 1547, avec le nouveau règne. Ils s’achèveront en 1552 par la construction du fameux portail, devenu l’emblème des lieux.

    20. Ces deux phrases ont peut-être titillé la mémoire de certains lecteurs attentifs ; elles ouvrent en effet le premier tome des Rois maudits , la série romanesque de Maurice Druon qui a, dans son principe, inspiré la présente saga. Mieux qu’un clin d’œil, il s’agit de la plus explicite d’une séquelle de références plus ou moins conscientes à l’œuvre-mère.

    21. Vittoria Colonna, marquise de Pescaire, était la fille du connétable de Naples. Femme de lettre hors du commun, amie de Michel-Ange, elle entretenait avec Marguerite de Navarre une correspondance d’autant plus chaleureuse qu’elles admiraient beaucoup, l’une et l’autre, Pétrarque. Montmorency savait la poétesse proche de l’humaniste espagnol Juan de Valdés, lui-même luthérien – d’où les soupçons qu’il avait pu former sur l’objet véritable de cette correspondance.

    CHAPITRE VI
    Ce chapitre est sans aucun doute, de tout l’ouvrage, le plus proche du déroulement des faits historiques. Il s’appuie en effet largement sur ce que Jeanne d’Albret elle-même a pu raconter des péripéties de son premier mariage, avec le duc de Clèves. L’épisode mettant en scène Benvenuto Cellini, en butte aux caprices de la duchesse d’Étampes, suit le récit que, là encore, l’artiste en donne lui-même dans ses fameux Mémoires.

    22. Il y eut en fait deux rétractations officielles, datées respectivement des 13 et 14 juin 1541. Voici ce que précise à leur propos le biographe Yves Cazaux dans son Jeanne d’Albret  : « Très fière de la fermeté dont elle avait fait preuve dans sa jeunesse, et contrainte au silence par nécessité politique, la reine Jeanne dans ses confidences à son entourage laissait volontiers supposer qu’elle avait eu l’initiative exclusive de ces deux actes inhabituels. »

    CHAPITRE VII
    Certains faits évoqués dans ce court chapitre peuvent paraître
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