Bücher online kostenlos Kostenlos Online Lesen
Les aventures extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec: Le roman du film

Les aventures extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec: Le roman du film

Titel: Les aventures extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec: Le roman du film
Autoren: Benjamin Legrand
Vom Netzwerk:
en pleine forme.
    Si le vert est la couleur d’Adèle, cette jeune femme qu’Andrej Zborowsky ne connaît pas semble préférer le bleu. Elle porte en effet exactement le même genre de vêtements qu’Adèle, mais en bleu. Ce n’est sans doute pas affaire de vert ou de bleu, mais en se retrouvant nez à nez avec cette inconnue qui ressemble très vaguement à celle qu’il croyait aimer éperdument, Andrej Zborowsky tombe instantanément amoureux. Pourquoi ? Comment ? Il l’ignore, mais il vient de comprendre le sens véritable et profond de l’expression « coup de foudre ». Et que cette sensation existe bien dans la réalité. Il est comme paralysé et il des fourmis partout, jusqu’au bout des doigts. Il sent son cœur battre et s’affoler dans sa poitrine. Il a la bouche sèche et il ne sait plus quoi dire ni quoi faire.
    Remarquant le bouquet qu’il brandit tout droit comme un idiot, Agathe sourit.
    — C’est pour qui ?
    — C’était… Pour mademoiselle… Adèle, bredouille le jeune paléontologue.
    Agathe le regarde avec un air charmé. Sans doute le trouve-t-elle mignon. Et puis, s’il était venu voir Adèle, et qu’elle n’est pas là, pourquoi ne pas saisir l’occasion de prendre sa revanche ?
    — Elle est partie en vacances pour quelques semaines, dit-elle avec un sourire enjôleur. Je veux bien les garder, mais elles seront fanées à son retour. Vous devriez les offrir à quelqu’un d’autre.
    Sûre de son charme, elle sait pertinemment qu’il n’en fera rien. Elle a parfaitement raison, car le jeune Andrej hésite, un peu confus, puis tend le bras qui tient le bouquet.
    — C’est pour moi ? dit Agathe, jouant à merveille la surprise. Oh, comme c’est gentil !… Comment vous appelez -vous ?
    — Bozvo… Robovsk… Zbovori… bégaie le pauvre Andrej.
    — Un prénom, peut-être ? demande Agathe en arborant son plus beau sourire.
    — Andrej, répond le jeune scientifique. Avec un J, comme Jardin.
    — Agathe, répond la sœur d’Adèle. Enchantée, Andrej avec un J comme jardin…
    Et Agathe éclate de rire.
    Andrej aussi, plus amoureux que jamais de sa courte vie…
    Il a déjà oublié Adèle, semble-t-il.
    Mais où est donc Adèle Blanc-Sec ?

Chapitre 38
    Où se joue le futur de notre héroïne…
    D ans le port de Cherbourg, trois marins et l’amour…
    Non, il ne s’agit pas du tout des paroles d’un de ces spectacles musicaux qui enchantent une partie des boulevards, à Paris. Et surtout pas d’un French cancan comme celui qui avait précédé la mort de ce pauvre ex-préfet amoureux de Nini-les-Gambettes, également disparue au tout début de cette aventure, avec un chauffeur anonyme.
    Souvenez-vous, pendant ces terribles événements, nous ignorions où était notre héroïne, alors qu’il s’agit ici de ses aventures. Et il nous avait fallu un certain temps pour retrouver sa trace en Égypte. Avec les conséquences que l’on sait…
    Eh bien, ça recommence. Nous sommes donc à Cherbourg, grand port militaire et civil (mais plutôt militaire) de la République Française et il est dix-sept heures cinquante, alors qu’à Paris, Andrej Zborowsky boit un thé avec Agathe Blanc-Sec, que le Président Fallières se demande toujours où est son petit Nelson, et que le futur commissaire Caponi, lui, se demande comment il va bien pouvoir retrouver ces satanées momies disparues du Louvre… Même s’il est désormais commissaire, car la rumeur de la mort du Ptérodactyle commence à se répandre dans la capitale.
     
    Un magnifique paquebot est à quai. Ses sirènes mugissent, annonçant son départ imminent. L’équipage se prépare à larguer les amarres. On commence à remonter les dernières passerelles d’accès pour les troisièmes et secondes classes.
    Et voilà Adèle qui arrive, encombrée de valises. Elle a couru depuis la gare. Elle a pris le Paris Cherbourg après avoir embrassé sa sœur, et annoncé à son éditeur qu’elle partait au bord de la mer rédiger tranquillement son nouveau livre, loin de la frénésie parisienne, dans une charmante petite maison d’un petit port de pêche qui n’a pas le téléphone. Et donc, elle sera injoignable… Adèle aime bien embêter son éditeur.
    Le concierge de la White Star Line lui fait signe de monter sur la passerelle des premières classes.
    — Dépêchez-vous, Mademoiselle, nous allons bientôt partir, dit l’employé de la White Star Line.
    — Oui, c’est bon !
Vom Netzwerk:

Weitere Kostenlose Bücher