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Lacrimae

Titel: Lacrimae
Autoren: Andrea H. Japp
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Tiron, l’abbaye de Kilwinning en Écosse, fondée en 1140 environ par Hugues de Morville, est, selon la tradition, le berceau de la franc-maçonnerie écossaise.
    L’extrême richesse de l’abbaye lui valut ensuite d’acerbes critiques dont on trouve la trace dans le Roman de Renart .
    La guerre de Cent Ans, puis les guerres de religion, et leur inévitable cohorte d’incendies et de pillages, lui causèrent beaucoup de dommages. Elle connut un nouvel éclat au XVII e  siècle, avec l’arrivée d’Henri de Bourbon comme abbé. D’autres bâtiments furent alors construits. Un siècle plus tard, le collège devint une école préparatoire à l’école militaire de Paris.
    L’abbaye fut à nouveau incendiée et pillée durant la Révolution.
    Il n’en subsiste aujourd’hui qu’une magnifique église abbatiale.
     
    B ONIFACE  VIII ( B ENEDETTO C AETANI) (VERS 1235-1303)  : cardinal et légat en France, il devint pape sous le nom de Boniface VIII. Il fut le virulent défenseur de la théocratie pontificale, laquelle s’opposait au droit moderne de l’État. Il fut également l’auteur de lois anti-femmes et fut soupçonné, sans qu’il existât de preuve, de pratiquer la sorcellerie et l’alchimie afin de préserver son pouvoir. L’hostilité ouverte qui l’opposa à Philippe le Bel commença dès 1296. L’escalade ne faiblit pas, même après sa mort, la France tentant de faire ouvrir un procès contre sa mémoire.
     
    C HARLES DE V ALOIS (1270-1325) : seul frère germain de Philippe le Bel*. Le roi lui montra toute sa vie une affection un peu aveugle et lui confia des missions au-dessus des possibilités politiques et diplomatiques de cet excellent chef de guerre. Charles de Valois, père, fils, frère, beau-frère, oncle et gendre de rois et de reines, rêva toute sa vie d’une couronne qu’il n’obtint jamais.
     
    C LÉMENT  V ( B ERNARD DE G OT) (VERS 1270-1314) : il fut d’abord chanoine et conseiller du roi d’Angleterre. Ses réelles qualités de diplomate lui permirent de ne pas se fâcher avec Philippe le Bel* durant la guerre franco-anglaise. Il devint archevêque de Bordeaux en 1299 puis succéda à Benoît XI* en 1305, sous le nom de Clément V. Redoutant d’être confronté à la situation italienne qu’il connaissait mal, il s’installa en Avignon en 1309. Il temporisa avec Philippe le Bel dans les deux grandes affaires qui les opposèrent : le procès contre la mémoire de Boniface VIII et la suppression de l’ordre du Temple. Il parvint à apaiser la hargne du souverain dans le premier cas et se débrouilla pour circonscrire le second. Clément V est connu pour sa prodigalité vis-à-vis de sa famille, même distante. Il dépensa sans compter les deniers de l’Église afin de faire construire en son lieu de naissance (Villandraut) un château somptueux qui fut achevé en six ans, un temps record à cette époque, preuve des moyens mis en œuvre.
     
    C ONTRACEPTION : la recherche de moyens de contraception, voire d’avortement très précoce, à quelques jours de gestation, est vieille comme l’humanité, les plantes utilisées ayant en général les deux effets. Soulignons que les femmes tombaient enceintes pratiquement chaque année, souvent dès l’âge de quatorze-quinze ans, dans un environnement médical primaire où nombre d’entre elles décédaient, ainsi que beaucoup de nouveau-nés et de jeunes enfants 1 . S’ajoutaient à cela la pauvreté ou la grande misère de la plupart, incapables de nourrir leur progéniture, ce qui explique les abandons fréquents (en forêt, aux portes des maisons ou monastères), les « ventes » de très jeunes enfants comme main-d’œuvre esclave, et les infanticides. Jusqu’au XIX e  siècle, des traités de médecine abordèrent ce dernier point, notamment les nombreux infanticides par étouffement ou noyade dans les rivières ou les fosses septiques. La lecture de ces traités prouve que les coupables d’infanticide, puni de la peine de mort, étaient très majoritairement les mères et qu’elles avaient, dans la plupart des cas, été poussées à cet acte terrible par le désespoir et leur incapacité à nourrir et élever l’enfant.
    On ne connaissait pas à cette époque, ou alors de façon isolée, le cycle de la femme, et on ignorait que la période fertile se situait aux alentours de l’ovulation. On croyait, au contraire, au Moyen Âge, que la période la plus « faste » pour la conception
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