Bücher online kostenlos Kostenlos Online Lesen
La couronne et la tiare

La couronne et la tiare

Titel: La couronne et la tiare
Autoren: Pierre Naudin
Vom Netzwerk:
mort ».
    Il était prisonnier depuis quatre ans.
    Charles V, qui voulait conserver sa popularité, lui fit faire de magnifiques obsèques. C’était en septembre 1376. Jean de Grailly n’avait vécu que 45 ans. Deux de plus que le roi de France.

 
ANNEXE VII
     
PRÉLIMINAIRES D’UNE VICTOIRE COCHEREL :
JEUDI 16 MAI 1364
     
     
     
    Évreux. Le captal de Buch a commencé de réunir les éléments de son armée dès le mois d’avril 1364. Il concentre ses forces le mardi 14 mai à l’aube, au retour de sa sentimentale entrevue de Vernon, et fait immédiatement mouvement vers Pont-de-l’Arche afin de couper la voie à Guesclin et de marcher sur Reims pour s’opposer au sacre de Charles V.
    Son armée se compose de 700 lances (environ 4 000 chevaliers, écuyers, « barbutes »). 300 archers et 500 piétons, en chemin, il rencontre le héraut Faucon qui lui annonce qu’après avoir dépassé Pont-de-l’Arche, les Français marchent vers Pacy. ®
    Pont-de-l’Arche. Guesclin fait halte chez les Cordeliers et passe la Seine pour s’engager sur la rive droite de l’Eure (10-11 mai).
    ©
    Vernen. Jean de Grailly est allé visiter les reines Blanche et Jeanne, puis il est revenu en hâte auprès de ses guerriers (12-13 mai).



 
    18 km
    Itinéraire de Guesclin Itinéraire de Jean de Grailly
    ®
    La Croix-Saint-Lieufroy. Guesclin fait halte en l’abbaye bénédictine (12-13 mai) puis se dirige vers Pacy en longeant l’Eure sur sa rive droite.
    ©
    Cocherel. Guesclin s’arrête devant Cocherel et atermoie pour franchir le pont.
    ©
    Cocherel. Le captal et ses hommes descendent des villages de Cresne et de la Ronce, au-dessus de Jouy-sur-Eure, et s’avancent sur les hauteurs de Hardencourt où les Français les « rebouteront » lors de la bataille. Ils observent leurs ennemis jusqu’au jour de l’affrontement : jeudi 16 mai 1364.
    Principaux personnages ayant participé à la bataille
    Les informations sur les « batailles » anglo-gasco-navarraises sont assez floues. Voici ce qu’on peut en dire :
    La première eut pour chef Jean Jouel, peut-être assisté d’un banneret du royaume de Navarre : le sire de Saux.
    La seconde devait être conduite par le captal de Buch.
    La tierce fut commandée par le Bâtard de Mareuil. Bertrand du Franc et Sanche Lopez (Sanse Lopin dans les Grandes Chroniques).
    Le héraut du roi d’Angleterre, Faucon, qui devait renseigner Jean de Grailly sur les effectifs français déclara que Guesclin avait 5 000 hommes à sa disposition.
    Parmi les chevaliers de l’armée du captal on remarquait la présence de Robert Chesnel, qui venait du Perche, Jacques Plantin et Robin Scot, un Écossais.
    Les Navarrais étaient représentés par Lopez de San Julian, capitaine de Saint-Sever. Pedro de Uriz, capitaine de Breteuil. Pierre d’Aigrement, capitaine du Bois -du-Maine.
    Les Gascons avaient à leur tête Archambaud de Grailly, oncle du captal, Baudoin de Beaulo, capitaine d’Anet, Jean Gansel, capitaine de Livarot, Guillaume de Gauville, capitaine d’Évreux, Pierre de Sacquenville et Jacques Froissait, son secrétaire, Guerard Mausergent, plus tard bailli d’Évreux, Henri Quieret, les vicomtes d’Évreux et d’Orbec, Pierre Godelle, Michel Durant, Jean Rossignol, Guillaume le Noir, de Graville, Baudet de Saint-Pol, Jean Rosiaux (?), Guy de Mortemer, etc. Une fois prisonnier, le captal fut remplacé par son cousin : Pierre de Landiras.
    Les Français avaient avec eux un contingent de Gascons. « repentis » : les gens du seigneur d’Albret : Petiton de Courton, Aymon ou Amanieu de Pommiers, le soudich de l’Estrade et Perducas d’Albret, le seul des Albret (Lebreth, Lebret) qui fut à la bataille. En effet, Jean, sire d’Albret, se trouvait à Paris auprès du dauphin et Bernardet était demeuré en Gironde.
    Guesclin était accompagné de son cousin Olivier de Mauny et de son pennoncier Bertrand Goyon. Le sire de Beaujeu avait pour pennoncier Pierre de Louesme. Il y avait aussi, pour Fleur de la Chevalerie française : Jean de Châlon, comte d’Auxerre, le vicomte de Beaumont, messire Hugues de Châlon, le Maître des arbalétriers : Beaudouin d’Ennequin (ou d’Annequin), Oudart de Renty et l’abominable Archiprêtre 177 .
    La première bataille eut Bertrand pour conduiseur. On y trouvait Olivier de Mauny, Hervé de Mauny, Geoffroy Feiron, Alain de Saint-Pol, Robin de Guite, Eustache et Alain de la Houssaye, Jean de Boier, Robert de Saint-Père,
Vom Netzwerk:

Weitere Kostenlose Bücher