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Testament Phonographe

Titel: Testament Phonographe
Autoren: Léo Ferré
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e Et tu triche s Et ça pu e Et tout le monde le sai t Quand tu marches la rue a mal au cœu r Sans blague tu fais dégueuler la rue la rue de ta haine et de ton djo b Et quand la rue ça dégueule c’est un peu comme Saigon débordé e Dans tes connaissances il te manque la Mor t Mais ça va veni r Non pas la Mort sereine Celle avec qui ont peut cause r Non celle-là elle ne veut pas de to i Mais la fausse Mort la Fantoche la celle en Jean et en couleur de caca côté cour des fois qu’on aurait besoin d’aller au refil e Dans cette maladroite galaxie a long time ag o Quand j’ai eu l’occasion de te connaîtr e Tu étais une vipère habillée en lézard et ça va pourtant pas ensemble ces deux clientes-l à Mais toi tu avais la manière le Talent en quelque sort e Tu rampais dans ta têt e Alors forcément ces demoiselles ça les impressionnai t Et un jour tu piqua la vipèr e Et Oui Et tu fis tuer le lézar d Et Oui Et depuis tu perpétues la race des empoisonneuse s

Si je te rencontrais un jour
    Si je te rencontrais un jour
    Dans cette lointaine Galaxi e
    Où j’ai eu l’occasion de te connaîtr e
    Je changerais illico de Comèt e
    Ça t’apprendra à faire la Comèt e
    Comme d’autres font le trottoi r
     
    Dans cette Galaxie lointain e
    Je tache rai alors de trouver une vipèr e
    À ta Mesur e
    Une de celles qui n’ont pas froid dans ce siècle abscon s
    Une de celles qui s’habillent en Lézar d
    Alors tu seras confondu e
    Et tu te confondras avec la vipèr e
    Et tu iras boire un verre avec ell e
    Dans la galaxot d’à côt é
    Et tu coucheras perhaps avec elle auss i
    Si tu es encore valid e
    Et puis la nuit venu e
     
    c ar il fera très nuit toujours dans cette Galaxité e Ta petite copine froide et glissante et enroulée à ta chaîn e Comme un chiffre soumi s Alors cette petite chose te rentrera dans le ventre et elle trichera avec ta quinte floch e Eh  ! Conne !
     
    Quand tu t’engalaxotisais dans cette Galaxomanie a very long long time ago tu t’embarquais dans la moins ixième dimensio n
     
    C’est cela qu’on appelle l’univers comme une bulle de savo n
     
    Tu es vraiment le nothing du nothing
     
    il niente del niente
     
    Faut l’fair e
     
    Salop e

SALOPE
    Je te voyais, toi, tout à l’heure, en arrivan t
    Comme un mannequin d’asphalte et tu t’écartai s
    Dans la rue un moment tu m’appelais mon quoi ?
    Et je te persécute et je te peins d’horreu r
    Douce comme une patte de tigresse emmenée à l’host o
    Donne-lui une bouteille, dit mon pèr e
    Et puis je m’en allais par les chemins Verlain e
    Son bât on dans ta fente à nourrir des bobines d’aigreu r
     
    Salope salop e
     
    Ce mot sonne bien il te va comme une capote russ e
    Tu es le contraire de quoi ?
    De la vie de l’Espoir de tout ce qui fait mienne s
    Les raisons de pratiquer l’adolescenc e
    J’ai pris du moins dans l’âge à partir de ton moin s
    Tu es la négation du rien le malaise du Ma l
    Le mal au cœur des fleurs des champs quand le crépuscul e
    Pourri t
     
    Salope vraiment Salop e
     
    Ton avoine ça sent l’oseille des vagabonds transi s
    Tu mangerais sur la Mort si la Mort te voulai t
    Même pa s Tu pourris avant l’heur e
    Mais tu pourris debout parfumée à Diorell a
    I suppose !
     
    Salope salop e
    Et c’est peu de le dir e
    Salop e
    Faut y’ aller pour y croir e
    Comme Saint-Thome dans les canalisations Christines…
    Et encore…
    Faut être Cerné-Machin e
     
    Salop e
    Rien qu’à te regarde r
    Faut croire qu’on bigle vachemen t
    Salope salop e
    Et c’est rien de le dir e
    Faut vraiment y’ aller voi r
    Tu es le maxi dans le min i
    Ça te rappelle quelque chose ?
    Dis-donc, la mouise… Et ce Christ dans le fond de la nuit qui s’éblouit Beaut é
     
    Il y a des femmes qui travaillent à l’usin e
    Il y en a qui travaillent dans la ru e
    Et c’est pas forcément les même s
    Mais elles vendent quelque chose pour bouffer… la main, le cul…
    Faut y’ aller aussi pour pleurer…
    Toi tu travailles dans l’expectativ e
    Tu attends, comme l’araignée… à cela près que l’araigné e
    avant d’attendre fait sa toil e
    Toi tu serais plutôt une araignée abstrait e
    IBM pas forcémen t
    Et pas forcément TCRP ni MLF non plu s
    Misogyne c’est aussi difficile à écrire que gynécologu e
    C’est un malentendu bougrement original, l’amour, pas vrai ?
     
    Une deux ! Une deux ! Une deux !
     
    LE CHIEN, tu connais ?

L’AMOUR EST DANS
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