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Les spectres de l'honneur

Les spectres de l'honneur

Titel: Les spectres de l'honneur
Autoren: Pierre Naudin
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Guesclin et Olivier de Cliczon. Sachez que nous avons receu vos lettres cest premier jour de septembre, à eure de vespres, d’autres points contenus ez trêves et traitez faits entre les douze roys et lours alliez et adhérans, que vous dites par nous estre enfraintes, pour tenir plus de nombre de gens d’armes, comme vous dites, que nous ne devons tenir par les dites trêves, et que nous deussions faire vuider tous les Anglais et Bretons qui estoient en nostre compaignie, excepté doux centz hommes d’armes qui pourraient demourer pour la garde des fortereces par nous tenues en présent en nostre dit duché, et nous-mesme vuider hors de nostre dit duché en Angleterre… audit traité ; et que est de vos semonces ne mandementz de nous retraire hors de nostre duché, ne autrement, nous ne pensons à faire, si ce n’est que nous semblera qui sera de raison. Et depuis ledit traité publiez en nostre dit duché, assavoir est devant nostre ville de Kamperlé, que vos ditz gents eussent pour force à raençonner le pays et autres novelitez faire, tant d’arsion de maison, que de tuer gentz, et plusieurs autres estorcions et euxtes que l’en puisse faire par guerre, et que vous dites que nous deussions entreduire plusieurs chevaliers et excuiers de nostre duché, et de vous rendre ville et fortereces, et de tourner devers vous, contre la tenour et fourme des dites trêves et traité que vous dites que nous devrions avoir juré, et autres plusieurs points contenus en vos dites lettres ; sachez que nous ne pansons avoir fait, ne ferons, ne souffrerons affaire par aucun de vos gentz, chose qui puisse tourner contre ledit traité et trêves, en manière que promis l’avons. Et si autres choses aient été faites ou attemptez contre les dites trêves, comme dit est, mal qu’il soit venu en nostre notice, nous le ferons reparlé comme en appartiendra de raison. Donné en nostre chastel de Brest, soulz nostre privé scel, le segond jour de septembre l’an MCCCLXXV, Ch. de Vaules.

 
ANNEXE VIII
LETTRE DE BERTRAND DU GUESCLIN, CONNÉTABLE DE FRANCE, AU DUC D’ANJOU, NON DATÉE, AOÛT 1379
     
     
     
    Mon très redouté et puissant seigneur, plaise vous scavoir que ce mardy à vespres, y receu vos très gracieuses et aimables lettres, qu’il vous a pieu m’escrire par mon héraut, faisantes mention de votre arrivée devers le Roy, et de la relation que vous luy avez faite à part sur le fait de Bretagne par luy et vous, et puis fait faire par vostre chancelier, en grand conseil, et que tout avoit esté dit à la louange et honneur de moy, et tellement que le Roy en avoit esté et est très content, et si a pris grand plaisir, et que ce présent estoit bien en sagesse et sera encore plus, desquelles choses mon très redouté et puissant seigneur, je vous mercy et regracy, tant humblement et de cœur, comme je puis et feray et le doy bien faire ; car oncques ne desservy en aucune manière le bien que autrefois et à ceste heure vous a pieu dire en mon absence… Quant aux nouvelles de pardeça, puisque j’envoye par devers le Roy et vous mon cousin Alain de Mauny, pou est survenu de nouvel, tout le navire des Anglois est encore a Quidallot à l’ancre, là où ils arrivent premièrement, et ne portent nul des gens d’armes dudit navire, excepté le duc qui fut qui est à Dinan, et aucuns en sa compagnie qui là sont reculiez, et ce mardy a tenu grand conseil où ont esté grand partie des barons et autres nobles de Bretaigne, et ce jour y doit estre le vicomte de Rohan, car il a escrit à luy et à tous les autres barons du païs comme l’on m’a dit, excepté à mon frère de Cliçon, comme je pense et à moy, et tiennent aucuns qu’il envoira bientost les Anglois, en disant qu’il se veut commencer à l’ordonnance des dits barons, et autres, et faire au Roy ce que faire le devra, si ne le puis croire tant que je le voye, toutefois ils n’ont point commis ne fait guerre-
    Vôtre petit 364 serviteur, (Signé) : B ERTRAND D U G UESCLIN .

 
ANNEXE IX
GRANDE CHARTE DE HENRI DE TRASTAMARE CONFÉRANT LE DUCHÉ DE MOLINA
À BERTRAND GUESCLIN
     
     
     
    L’original de la grande charte par laquelle Henri de Trastamare conféra au chef breton le duché de Molina se trouvait au XVIe siècle dans les archives de la maison de la Roberie, issue d’un oncle de Bertrand Guesclin. Rédigée dans la langue de la Castille, elle fut traduite en français au XVIe siècle, par un conseiller au parlement de Bretagne,
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