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Les quatre livres des stratagèmes

Les quatre livres des stratagèmes

Titel: Les quatre livres des stratagèmes
Autoren: Sextus Julius Frontin
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imaginée par Nicias et Lamachus. Alcibiade avait déjà été
rappelé à Athènes pour y être jugé (Ibid., ch. 61).
    [99]  Voyez la description
de ce siège dans César, Guerre des Gaules, liv. VIII, ch. 40-43 –
La ville de Cadurcum, aujourd’hui Cahors, était aussi appelée
Uxellodunum.
    [100]  Il y a ici une grave
erreur de Frontin ou des copistes ; car tout le monde sait que
ce fait n’appartient qu’à Cyrus. Voyez Xénophon, Cyropédie, liv.
VII, ch. 5 ; Hérodote, liv. I, ch. 191 ; Polyen, liv.
VII, ch. 6, §5.
    [101]  Il s’agit ici de
Philippe, fils de Demetrius. Cf. Polyen, liv. IV, ch. 18, §
1 ; et Polybe, liv. XVI, ch. 10.

Le duc d’Anjou recourut à un moyen semblable pour s’emparer du
château de Motrou. Après avoir fait amonceler de la terre au pied
des murailles, et ouvrir une galerie de mine, de laquelle trois
ouvriers jetaient non seulement de la terre, mais encore quelques
débris de pierres, pour faire croire que les murs étaient déjà
entamés, il envoya dire aux assiégés que les fortifications étaient
minées, qu’on allait les faire sauter s’ils ne se rendaient pas
sur-le-champ, et que, une fois l’assaut donné, les soldats ne
feraient de quartier à personne.

Le général Légal usa aussi du même artifice devant la ville de
Mouzon, en Lorraine.
    [102]  La garnison numide
s’était postée en avant des remparts, et avait eu déjà plusieurs
engagements avec Marius, à qui elle prodiguait l’insulte. Voyez
Salluste, Jugurtha, ch. XCIII et XCIV.
    [103]  Au lieu de ce mot,
il faudrait peut-être lire Segestanos ; car Tite-Live, qui
fait (liv. XXI, ch. 7 et suiv.) une relation détaillée du siège de
Sagonte, ne parle pas de ce stratagème.
    [104]  Cornélius Nepos (Vie
d’Iphicrate) rend compte des améliorations qui furent introduites
par ce général dans l’art militaire et dans la discipline.
Cependant il faut une absolue nécessité d’exemple pour punir avec
autant de sévérité les infractions de ce genre. Iphicrate et
Épaminondas tuent des sentinelles endormies ; le grand
Frédéric fait mourir sur un échafaud le capitaine Zitern, qui, pour
écrire à sa mère, a enfreint l’ordre donné d’éteindre dans le camp
toutes les lumières passé une certaine heure ; Bonaparte
trouve aussi un factionnaire endormi après les trois journées
d’Arcole ; mais il lui enlève avec précaution son fusil, et se
met en faction à sa place. Le soldat, se réveillant un instant
après, et voyant son général près de lui, s’écrie : « Je
suis perdu ! — Non, reprend celui-ci : après tant de
fatigues il est permis à un brave comme toi de s’endormir ;
mais, une autre fois, choisis mieux ton temps. »
    [105]  On croirait, d’après
le récit de Frontin, que Camille était à Véies ; mais
Tite-Live et Plutarque s’accordent à dire qu’il était en exil à
Ardée. Notre auteur se méprend aussi sur deux faits qui se sont
accomplis presque en même temps. Fab. Doson descendit du Capitole
pour aller sur le mont Quirinal s’acquitter d’un sacrifice, et
revint après avoir traversé deux fois les postes ennemis. D’un
autre côté, Pontius Cominius, jeune soldat de l’armée romaine
réfugiée à Véies, s’offrit d’aller au Capitole pour obtenir du
sénat que Camille fût rappelé, et nommé dictateur. Il s’acquitta de
sa périlleuse mission. Voyez Tite-Live, liv. V, ch. 46.
    [106]  Il n’est pas sans
intérêt de rapprocher de cette histoire les deux faits
suivants :

En 1626, l’île de Ré était assiégée par les Anglais, pendant que
l’armée de Louis XIII accourait pour la délivrer ; et la
garnison des forts, dénuée de vivres, était aux abois. C’est alors
que trois soldats du régiment de Champagne offrent de passer à la
nage le trajet de mer, qui est de deux lieues, et d’aller demander
du secours dans le continent. Il fallait une force plus
qu’ordinaire pour nager pendant un si long espace, et un courage
héroïque pour oser, dans cet état, traverser la flotte
anglaise ; mais rien n’étonnait de la part des soldats de
Champagne. Nos trois guerriers, chargés de leurs dépêches
renfermées dans des boîtes de fer-blanc, se jettent ensemble dans
les flots. Le premier se noie ; mais il fut assez heureux pour
servir l’État, même après sa mort : la mer, en effet, jeta son
corps sur le rivage ; et des habitants de la côte l’ayant
trouvé, prirent la lettre attachée à son cou et la remirent
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