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Les quatre livres des stratagèmes

Les quatre livres des stratagèmes

Titel: Les quatre livres des stratagèmes
Autoren: Sextus Julius Frontin
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connaître les
dispositions dernières de leurs compagnons.
    [117]  Tite-Live rapporte
(liv. XLI, ch. 27) qu’au début de la censure de Q. Fulvius Flaccus,
neuf sénateurs furent exclus, entre autres Cn. Fulvius, proche
parent du censeur, et même son héritier ; mais il ne fait pas
connaître le motif de cette disgrâce.
    [118]  Tite-Live dit (liv.
II, ch. 59) que ces soldats furent décimés et mis à mort.
    [119]  Le chef de cette
rébellion était Decius Jubellius. C’est donc à tort que plusieurs
éditions ont admis injussu ducis. — Voyez Tite-Live, liv. XXVIII,
ch. 28 ; Valère Maxime, liv. II, ch. 7, § 15 ; Polybe,
liv. I, ch. 7 ; Appien, de Rebus Samn., lib. IX, c. I et
sqq.
    [120]  On lira avec un vif
intérêt la narration de Tite-Live (liv. VIII, ch. 29 et
suiv.) ; c’est un véritable drame.
    [121]  La sévérité atroce
de Manlius passa en proverbe à Rome : Manliana imperia.
    [122]  Marcellus n’était
pas alors consul, mais il l’avait été peu de temps auparavant. On
lit dans Tite-Live (liv. XXV, ch. 6 et 7) un discours touchant que,
selon cet historien, les soldats relégués en Sicile auraient tenu à
Marcellus. C’est une respectueuse protestation contre le décret
rigoureux du sénat.
    [123]  Infrequens (miles)
signifie un soldat qui est inexact à remplir son devoir, un mauvais
soldat, ainsi que l’a traduit M. Naudet dans le Truculentus de
Plaute (v. 202). Voyez le récit bien circonstancié de ce fait dans
Tite-Live, liv. XLI, ch. 18.
    [124]  Alexandre dut, en
effet, une grande partie de ses succès à ses vieux soldats. C’est
une vérité reconnue par les tacticiens de tous les temps, que les
anciens soldats sont supérieurs aux jeunes, non seulement pour
supporter les fatigues en campagne, mais encore pour attaquer de
sang-froid et avec courage, et pour profiter de toutes les
circonstances qui peuvent mettre à l’abri du danger.

« Il faut encourager par tous les moyens, dit Napoléon, les
soldats à rester sous les drapeaux, ce qu’on obtiendra facilement
en témoignant une grande estime aux vieux soldats. Il faudrait
aussi augmenter la solde en raison des années de service : car
il y a une grande injustice à ne pas mieux payer un vétéran qu’une
recrue. »
    [125]  Ce fait paraît ne
faire qu’un, pour le sens, avec le § 7, dont il a peut-être
été séparé par les copistes.
    [126]  Il s’agit ici de la
bataille de Leuctres, qu’Épaminondas gagna, non seulement parce que
ses troupes étaient bien disciplinées, mais aussi parce qu’il
exécuta une savante manœuvre d’ordre oblique, voir la note
62.
    [127]  Si l’on s’en
rapporte au récit de Valère Maxime (liv. IV, ch. 4, § 10), Cn.
Scipion n’avait qu’une fille, qui fut dotée par le sénat, pendant
la guerre même que son père faisait en Espagne.
    [128]  Deux lits ne
supposent que six couverts, ou huit au plus.
    [129]  Scipion Émilien
voulait, dit Plutarque (Apophtegmes), que ses soldats prissent
leurs repas debout, et qu’ils ne se missent à table que pour le
souper. Quant à lui, il se promenait dans le camp, etc.
    [130]  Florus rapporte la
chose autrement. « Les Numantins, dit-il (liv. II, ch. 18),
pressés par la famine, demandèrent la bataille à Scipion, afin de
mourir en guerriers. Ne l’obtenant pas, ils firent une sortie, dans
laquelle un grand nombre périt ; et les autres, en proie à la
faim, se nourrirent quelque temps de leurs cadavres. Ils prirent
enfin la résolution de s’échapper ; mais cette dernière
ressource leur fut encore enlevée par leurs femmes, qui coupèrent
les sangles de leurs chevaux, faute énorme, inspirée par l’amour.
Ayant donc perdu tout espoir, ils s’abandonnèrent aux derniers
transports de la fureur et de la rage, et se déterminèrent à
mourir, chefs et soldats, par le fer et par le poison, au milieu de
l’embrasement de leur ville, qu’ils livrèrent aux
flammes. »
    [131]  Plutarque
(Apophtegmes) attribue à Metellus Cécilius une réponse
semblable.

Le mot de Fabius rappelle celui du maréchal de Saxe. Un de ses
officiers généraux, lui montrant un jour une position qui pouvait
être utile, lui dit : « Il ne vous en coûtera pas plus de
douze grenadiers pour la prendre. — Douze grenadiers !
répondit le maréchal ; passe encore si c’étaient douze
lieutenants généraux. »
    [132]  Oudendorp fait
observer que cet exemple, par lequel Frontin recommande la
modération ou la bonté, devrait
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