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Le mouton noir

Le mouton noir

Titel: Le mouton noir
Autoren: Michel Langlois
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Personnages historiques
    Barolet, Claude (v. 1690-1761): Marchand, écrivain de la Marine et notaire, il arrive à Québec en 1708 et travaille comme clerc chez le notaire Louis Chambalon. Il épouse à Québec le 3 novembre 1716 Françoise Dumontier. Il s’adonne un temps au commerce, puis reçoit une commission de notaire royal en 1728. Il exerce comme notaire jusqu’à sa mort survenue en 1761.
    Bégon de la Picardière, Michel (1667-1747): Fils de Michel Bégon, haut fonctionnaire, lui-même cousin de Jacques de Meulles, intendant de la Nouvelle-France de 1682 à 1686. En 1690, il est nommé commissaire de la Marine en France. Il succède à Antoine-Denis Raudot comme intendant de Nouvelle-France en 1710 mais n’arrive au pays qu’en 1712, accompagné de son épouse Jeanne-Élisabeth de Beauharnais. Il remplit le poste d’intendant jusqu’en 1726. On lui doit les premiers travaux de fortification autour de Québec. Il profite de sa situation pour tenter de faire fortune par des moyens illégaux. Nommé en 1723 intendant du Havre, il ne regagne la France qu’en 1726. Nommé intendant de l’Amirauté en 1736, il meurt dans sa seigneurie de La Picardière en janvier 1747.
    Bigot François (1703-1778): Fils de Louis-Amable Bigot et de Marguerite Lombard, il naît à Bordeaux le 30 janvier 1703. À vingt ans, il devient administrateur au ministère de la Marine, puis commissaire de la Marine en 1728. Il est nommé commissaire ordonnateur à Louisbourg en 1739. Déjà à cette époque, il met en place les pions qui vont lui permettre de faire fortune. Il rentre en France en 1745 après la prise de l’île Royale. Il est nommé intendant de la Nouvelle-France en 1748 et il le reste jusqu’à la prise de Québec en 1759. Il retourne en France en 1760 pour subir un procès pour toutes les malversations survenues durant son administration. Exilé en Suisse, il meurt à Neuchâtel, le 12 janvier 1778.
    Bréard, Jacques-Michel (1711-1775): Fils de Jacques Bréard et de Marie-Anne Asselin, il est baptisé à Rochefort le 7 décembre 1711. Entré dans la Marine comme cadet en 1730, il est nommé contrôleur de la Marine à Québec en 1748. Sa tâche consiste à surveiller les finances, les magasins, les constructions et le recrutement. Ne se considérant pas obligé de travailler uniquement pour le gouvernement, il détourne à ses fins l’argent qui fait sa fortune. Sentant sans doute la soupe chaude, il demande son rapatriement en France en 1755. Il est arrêté et mis en prison à la Bastille en 1762, puis condamné au bannissement de Paris pour neuf ans en 1763. Il se retire sur sa terre des Portes. Il meurt le 22 mars 1775.
    Claverie, Pierre (1719-1756): Fils de Jean Claverie et de Jeanne La Barthe, il arrive au Canada en 1745 comme officier de la Marine. Il gravit rapidement les échelons de la société en devenant l’ami de Bigot, Bréard, Estèbe et Varin. Ayant la conscience élastique, il n’hésite pas à se faire le prête-nom de l’intendant Bigot et du marchand Gradis pour fournir en marchandises tous les magasins de Québec. En 1754, il achète les seigneuries de Rivière-du-Loup-en-Haut (Louiseville) et de Madawaska. Alors qu’il venait d’obtenir le poste de garde-magasin en remplacement d’Estèbe, il meurt à Montréal au mois d’août 1756.
    Cadet, Joseph-Michel (1719-1781): Né à Québec le 24 décembre 1719, fils de François-Joseph Cadet et de Marie-Joseph Daveine, il n’a pas treize ans quand il se joint à l’équipage d’un navire marchand se rendant à l’île Saint-Jean (Île-du-Prince-Édouard). Il travaille ensuite pour son oncle Augustin Cadet, boucher à Québec, et devient lui-même marchand boucher. En 1757, il obtient le poste de munitionnaire général des armées françaises au Canada. Après s’être enrichi par toutes sortes de trafics, il gagne la France en 1760 et se rend à Paris en 1761 où il est arrêté et emprisonné à la Bastille. Il se fait quelque peu délateur et est condamné en 1763 à neuf années de bannissement de Paris et à six millions de livres en remboursement au Trésor de France. Sa sentence est commuée en 1764 et son amende réduite de
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