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La Traque des Bannis

La Traque des Bannis

Titel: La Traque des Bannis
Autoren: John Flanagan
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hommes échangèrent une bonne poignée de main, qui dura plusieurs secondes. Puis Malcolm se tourna vers le chevalier.
    — Quant à toi, Horace, prends soin de toi. Et tâche de ne pas dévaliser ce pauvre Xander, précisa-t-il avec un grand sourire.
    Xander, secrétaire du seigneur de MacIndaw et intendant du château, couvait les réserves de victuailles plus âprement encore qu’un avare veille sur son or.
    Horace lui rendit son sourire et lui serra la main.
    — Merci pour tout, Malcolm. Sans toi, Will et moi aurions été incapables d’affronter Dame Pauline.
    — Il faudra que je rencontre cette femme remarquable un de ces jours. Allons-y, Will. J’en connais certains qui sont impatients de te revoir.
    Tandis que Halt et Horace poursuivaient vers le nord, le guérisseur et le jeune Rôdeur prirent la direction de l’est, où se découpait la ligne sombre qui marquait la lisière du bois de Grimsdell.
    Tout en chevauchant sous la voûte des arbres, Will ne put s’empêcher d’admirer le sens de l’orientation de son compagnon. En effet, dès qu’ils se retrouvèrent au milieu de ce fouillis végétal, sans que le soleil puisse les guider, le jeune homme perdit rapidement ses repères. En revanche, Malcolm avançait comme si de rien n’était et, en très peu de temps, ils émergèrent dans la clairière qui abritait la chaumière du guérisseur.
    Ombre, petite silhouette blanche et noire, fut la première à les accueillir, courant vers eux à toute allure en remuant la queue avec enthousiasme. Folâtre poussa un petit hennissement de bienvenue,tandis que le jeune Rôdeur descendait lestement de selle pour caresser la douce fourrure de la chienne. Celle-ci ferma les yeux de contentement. Une silhouette énorme se profila au-dessus d’eux. Will leva la tête.
    — Bonjour, Trobar. Je vois que tu prends bien soin d’Ombre. Elle a l’air en excellente forme.
    Effectivement, le pelage de l’animal était lisse et brillant à force d’être brossé.
    Trobar, heureux du compliment, sourit.
    — ’onjour, Wi’, répondit le géant, dont le palais déformé compliquait l’élocution.
    Will se redressa et Trobar le serra contre lui. À la vue de l’homme immense étreignant le petit Rôdeur fluet, un sourire passa sur les lèvres de Malcolm.
    Puis d’autres visages familiers apparurent timidement derrière les arbres et Will les salua les uns après les autres, remarquant leurs sourires tandis qu’il se souvenait peu à peu de leurs noms et des événements qu’ils avaient vécus ensemble. Sous la responsabilité de Trobar, on dressa une table au centre de la clairière et l’on prépara le repas. Le jeune Rôdeur observait ces gens heureux, accueillants, qui avaient été rejetés par le monde extérieur à cause de leurs infirmités ou de leurs malformations. Simplement parce qu’ils étaient différents, songea-t-il. C’était pourtant faux. Les compagnons de Malcolm étaient avant tout des êtres humains comme les autres.
    Épuisé par le festin et par les journées passées à chevaucher, Will alla se coucher dans la chambre d’ami de la chaumière du guérisseur. Alors qu’il s’endormait paisiblement, il entendit l’ululement lointain d’un hibou dans la forêt et le doux murmure du vent entre les arbres.

    ****

    Il dit au revoir à Malcolm très tôt le lendemain matin, avant que la plupart des habitants de la clairière soient levés.
    — Tu sais à quel point je te suis reconnaissant, dit-il au guérisseur. Je te remercie non seulement pour ce que tu as fait, mais aussi pour la manière dont tu l’as fait.
    Malcolm fronça les sourcils.
    — Je suis arrivé ici sans prévenir, précisa Will, en te demandant de venir aider quelqu’un que tu ne connaissais pas, à des kilomètres de là. Tu ne m’as posé aucune question. Sans hésiter, tu as préparé tes affaires et tu m’as suivi.
    — Rien de plus normal, déclara le guérisseur. Nous sommes amis.
    — N’oublie pas ce que Halt t’a promis. Si jamais tu as besoin d’aide…
    — Je vous le ferai savoir à tous les deux, termina Malcolm avant de serrer brièvement le Rôdeur dans ses bras. Bonne chance. Je te souhaite un bon retour. Et surtout, tâche de ne pas avoir d’ennuis… même si je doute que cela puisse t’arriver.
    Will recula d’un pas. Les adieux l’embarrassaient toujours un peu. Il s’apprêtait à enfourcher Folâtre quand une voix lança :
    — Wi’ !
    C’était Trobar, qui l’appelait depuis
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