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Vie et Paroles du Maître Philippe

Vie et Paroles du Maître Philippe

Titel: Vie et Paroles du Maître Philippe
Autoren: Alfred Haehl
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préparé ses amis à son
départ. A la séance du 18 mars 1901 on lui demanda de ne jamais s’en aller. Il
répondit : « Au contraire, j’espère partir bientôt ; mais je ne
resterai pas longtemps, je reviendrai. »
    En février 1903 il dit adieu à ses fidèles : « Vous ne me
verrez plus je m’en vais où j’ai à faire. On ne me verra pas partir, je m’en
vais, mais je vous laisse le Caporal -
c’est ainsi qu’il désignait son disciple le plus cher, Jean Chapas. - Vous lui demanderez et il prendra sur lui
de vous accorder des choses que moi-même je vous refuserais, comme à l’école
les enfants s’adressent au pion qui leur donne ce que le maître d’école leur
refuserait peut-être. Vous savez bien que moi aussi je ne vous abandonnerai
jamais ».
     
    En effet, après sa mort, son serviteur Jean Chapas a continué
les séances rue Tête-d’or et les habitués ont affirmé que l’atmosphère
spirituelle était semblable. Jusqu’à sa mort, le 2 septembre 1932, Jean Chapas
a rempli noblement la mission que le Maître lui avait confiée.
    Les derniers temps de sa vie M. Philippe souffrait
d’étouffements et de douleurs aiguës au cœur.
    A partir de février 1905 il ne quitta plus sa demeure, le clos
Landar à L’Arbresle. Ne pouvant plus s’étendre, il passait ses nuits dans un
fauteuil.
    Le matin du mercredi 2 août 1905, Mme Philippe et sa mère, Mme
Landar, ainsi que le docteur Lalande étaient auprès de lui. Mme Philippe
s’était absentée quelques instants et, au moment où l’attention du docteur
Lalande et de Mme Landar était retenue près de la fenêtre, M. Philippe se leva
de son fauteuil, fit quelques pas dans la chambre, et tomba. Tout était fini.
     
    Voilà ce qui est apparu aux yeux de ceux qui l’approchaient.
Cependant le docteur Lalande, qui examinait souvent M. Philippe, n’a jamais
rien trouvé d’anormal dans son état physique. Moi-même, je me suis promené avec
lui sur la terrasse de sa maison la veille de sa mort ; il était tout à
fait comme à l’ordinaire. Il est parti quand il a dû partir.
    Ses funérailles eurent lieu le 5 août, le matin en l’église de
L’Arbresle, l’après-midi en l’église Saint-Paul à Lyon. Son corps repose au
cimetière de Loyasse, à Lyon, dans la sépulture de famille.

QUELQUES LETTRES DE M. PHILIPPE
Lettre à Louise Grandjean
    (Devenue plus tard Mme Jean Chapas)
    Lyon, 7 janvier 1886.
    Chère Mademoiselle,
    Mille fois merci des vœux que vous adressez au Ciel pour
moi et pour ma famille. Je ne vous oublierai pas dans mes prières. Je
demanderai aussi à Dieu qu’Il daigne vous protéger, vous et les vôtres ;
qu’Il vous accorde ce que vous lui demanderez, si cela ne compromet en rien
votre salut.
    Priez, priez toujours ; n’oubliez pas les âmes qui
vous entourent et qui demandent vos bonnes œuvres.
    Recevez, Mademoiselle Louise Grandjean, les salutations sincères
de votre tout dévoué,
    PHILIPPE.
     
    *
    *    *
     
    A une personne qui voulait intervenir en faveur du Maître dans
le premier procès en exercice illégal de la médecine intenté contre lui :
    « En réponse à votre honorée lettre du 30 mai 87,
je viens vous remercier de vos bonnes intentions à mon égard. Je n’ai sollicité
moi-même aucun témoignage en ma faveur ; quelques personnes se sont
présentées pour témoigner de la vérité, on a ri ; beaucoup de ces
personnes ont été certainement tournées en dérision, mais un jour viendra, et
ce jour est bien près, où Dieu les récompensera.
    Ce que je fais, je le referai encore, car je n’ai jamais
fait le mal ; j’ai été inculpé, c’est très vrai, j’ai été bien insulté,
mais j’ai la grande satisfaction d’avoir toujours rendu le bien pour le mal.
    Si le tribunal me condamne, le Tribunal céleste me
graciera, car il m’a donné une mission à remplir que la puissance humaine ne
peut remplir pour moi et ne peut m’empêcher d’accomplir mes devoirs.
    L’heure a sonné et donné le signal de mes
épreuves ; je serai ferme et ne céderai pas un pouce du territoire confié
par mon Père ».
     
    *
    *    *
     
1887.
À Mme Chapuis, cours Vitton, Mlle N..., M. F...
    Mesdames et Monsieur,
    Merci mille fois de l’intérêt que vous me témoignez. Ne
vous souvenez-vous pas avoir entendu il y a longtemps déjà que je devais marcher
sur des épines, et cela bientôt, vous disait-on ; Maintenant l’heure
d’épreuves est sonnée et bientôt je montrerai
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