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Vie et Paroles du Maître Philippe

Vie et Paroles du Maître Philippe

Titel: Vie et Paroles du Maître Philippe
Autoren: Alfred Haehl
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santé
permettait à des mères de famille de travailler.
    Le 11 novembre 1878 naquit à L’Arbresle sa fille Jeanne
Victoire. Charmante créature de rêve, âme cristalline et toute pure, a-t-on dit
d’elle, sa bonté, sa charité étaient extrêmes. Elle faisait preuve d’une
sollicitude infinie pour les malheureux. Elle épousa le docteur Emmanuel
Lalande le 2 septembre 1897.
    M. Philippe eut aussi un fils, Albert, né le 11 février 1881,
qui mourut à l’âge de trois mois de la variole.
     
    En 1881 il fut appelé par le bey de Tunis, et en reconnaissance
des soins qu’il lui donna, il fut nommé le 22 février de la même année officier
du Nicham Iftikar.
     
    Le 6 mars 1884 il fut nommé capitaine des sapeurs-pompiers de
L’Arbresle par décret du ministre de l’Intérieur qui était alors
Waldeck-Rousseau.
     
    Le 23 octobre 1884 lui fut conféré le doctorat en Médecine par
l’Université de Cincinnati (Ohio U.S.A.). Il avait présenté à la Faculté de
Médecine de cette ville une thèse intitulée : « Principes d’hygiène à
appliquer dans la grossesse, l’accouchement et la durée des couches » (4
pages. Imprimerie Jules Pailhès, 7 rue Lafayette, à Toulouse).
     
    Le 24 décembre 1884, l’Académie Christophe-Colomb à Marseille
(Beaux-Arts, Science, Littérature, Industrie) l’admit comme membre
correspondant. Le diplôme qui lui fut délivré porte le n° 395.
     
    Le 28 avril 1885 la ville d’Acri (Italie) lui décerna le titre
de Citoyen d’Honneur « pour ses mérites scientifiques et
humanitaires ».
     
    Le 15 janvier 1886 la Croix-Rouge française l’inscrivit sur son
Livre d’or (n° 13B) comme Officier d’Honneur.
     
    Le 20 avril 1886 il fut nommé Membre Protecteur de l’Académie
Mont-Réal à Toulouse (Inscription n° 661 f° N).
     
    Le 12 mai 1886 l’Académie Royale de Rome lui conféra le titre de
Docteur en Médecine honoraire.
     
    C’est en 1886 qu’il s’installa 35 rue Tête-d’Or où il donna des
séances jusqu’en novembre 1904.
     
    Le 3 novembre 1887 il fut condamné pour exercice illégal de la
médecine. En 1890, deuxième condamnation. Enfin traduit à nouveau deux fois en
correctionnelle en 1892, il ne fut plus inquiété à partir de cette date.
     
    En 1893 Hector Durville fonda à Paris une École de Magnétisme
avec la collaboration de Papus (Dr Gérard Encausse). Sur l’insistance de ce
dernier, M. Philippe consentit à ouvrir à Lyon une semblable École de
Magnétisme en octobre 1895.
    Les cours qui avaient lieu généralement le dimanche furent
donnés de fin 1895 à courant 1898. Le docteur Lalande était souvent présent et,
quelquefois, le docteur Encausse. Ils faisaient l’un et l’autre des exposés sur
la physiologie et l’anatomie.
    Ces cours n’avaient qu’un rapport très relatif avec le
magnétisme fluidique tel qu’il est compris et appliqué ordinairement. Ils
étaient surtout destinés aux fidèles auditeurs qui désiraient soigner les
malades. Le Maître semblait n’attacher qu’une importance secondaire à la technique
habituelle du magnétisme curatif, et notamment aux passes qu’il n’utilisait
jamais lui-même. Sans cesse il revenait sur les enseignements donnés aux
séances quotidiennes, en insistant sur l’humilité, la prière et l’amour du
prochain, sans lesquels toute tentative de soigner les malades par le
magnétisme resterait inopérante.
     
    Quelques malades y venaient aussi. Ils étaient soignés et
guéris, en présence des élèves, de la même façon qu’aux séances, et le Maître
soulignait alors la grande différence existant entre sa manière d’opérer et la
pratique du magnétisme. « Pour traiter par le magnétisme ordinaire,
disait-il un jour, il faut être très fort ; au contraire, pour pratiquer
notre magnétisme, il faut être très faible, c’est-à-dire charitable et humble
de cœur, car celui qui serait très petit pourrait dire : Il me plaît que cet
enfant soit guéri et il le serait. »
    Les cours étaient illustrés par des expériences surprenantes
sans rapport avec la suggestion, ainsi qu’en témoignent les notes de certains
élèves. Des sujets, hommes presque exclusivement, servaient à la démonstration
des faits. Ces sujets n’étaient pas suggestionnés, car les ordres étaient
donnés par commandement à leur esprit, sans qu’ils puissent les entendre. Leurs
visions étaient si nettes qu’ils en gardaient le souvenir au réveil et souvent
même des
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