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Thorn le prédateur

Thorn le prédateur

Titel: Thorn le prédateur
Autoren: Gary Jennings
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cet
instrument-là…
    — Pourquoi, ce n’est pas ton cas ? demandai-je,
enrouée.
    —  Ni allis, répondit-elle, très triste. Pas
étonnant que je me sois sentie si inférieure.
    — Laisse-moi voir, demandai-je.
    C’était son tour, à présent, de se montrer réticente. Mais
je lui rappelai :
    — Tu m’as dit moi d’abord, grande sœur, et qu’après ce
serait mon tour. Tu dois tenir ta parole, maintenant.
    Elle laissa donc retomber ma robe et, les doigts
frémissants, défit la corde qui retenait la sienne fermée. Si à cet instant
l’extension particulière de mon anatomie n’avait pas encore atteint son
maximum, ce fut alors le cas.
    — Comme tu peux le voir, fit-elle d’un petit ton
timide, je suis au moins normale à cet endroit-là. Tiens, sens. (Elle
prit ma main et la guida.) Chaude, moite et ouverte comme tu l’es toi aussi,
Sœur Thorn. Je peux même, si j’y glisse un concombre ou une saucisse, en
ressentir un certain plaisir. Mais là, je n’ai que ce petit bouton. Il se
redresse, un peu comme le tien, tu sens ? Et quand je joue avec, ça me
donne aussi du plaisir. Mais il est ridicule, pas plus gros que le grain de
beauté sur la joue de Mère Aethera. Rien à voir avec le tien. On le voit à
peine !
    Et elle ravala un sanglot.
    — Bon d’accord, tentai-je pour la consoler, mais moi,
je n’ai pas autour cette toison que tu possèdes. Et je n’ai pas ces choses-là,
non plus.
    J’indiquais ses seins roses, eux aussi érigés d’un air
mutin.
    —  Akh, fit-elle écartant l’objection, parce que
tu n’es encore qu’une enfant, Thorn. Je parierais que tu n’as pas encore eu tes
premières règles. Tu ne tarderas pas à t’épanouir et à devenir femme.
    — C’est-à-dire ?
    — Tes seins vont se développer. Et les règles, tu les
reconnaîtras quand elles t’arriveront. Mais tu as déjà cela (elle le toucha et
me fit violemment sursauter), qu’à l’évidence je n’ai pas. Comme je m’en
doutais un peu, je ne suis pas une vraie femme.
    — J’aimerais bien, proposai-je, le frotter contre le
tien, si tu penses que ça peut te procurer du plaisir, comme aux deux autres
sœurs.
    — Tu ferais cela ? fit-elle pleine d’espoir.
Peut-être pourrais-je prendre du plaisir, à défaut de pouvoir en donner. Tiens.
Il y a de la paille fraîche, par là. Allongeons-nous dessus. C’est ainsi que
font Thaïs et Agnès.
    Nous nous y étendîmes donc, et après avoir maladroitement
essayé diverses positions, nous parvînmes à rapprocher nos corps nus l’un de
l’autre jusqu’à les mettre en contact, et j’entamai le frottement dont j’avais
parlé.
    — Oo-ooh, fit-elle, défaillant un peu comme l’avait
fait Pierre. C’est… c’est extraordinairement bon…
    — Oui, fis-je faiblement.
    — Laisse-le… fais-le entrer.
    —  Ja.
    Je n’eus pas à opérer de manipulation particulière. Cela se
fit tout seul. Deidamia commença à émettre des sons incohérents, son corps se
mit à bouger contre le mien, ses mains m’étreignirent fébrilement un peu
partout. Puis il sembla se produire en moi comme en elle, en nous deux, une
sorte de contraction progressive, comme une course, et soudain, un genre de
douce explosion. Deidamia et moi criâmes en même temps avec ravissement quand
cela arriva, et ces délicieuses sensations se prolongèrent d’un état de paix et
de radieuse félicité presque aussi agréable. Bien que mon excroissance ait vu
son urgente envie satisfaite, et qu’elle eut progressivement repris une taille
normale, je ne sortis pas de Deidamia. L’intérieur de son intimité, je ne sais
comment, continuait de m’aspirer doucement, me gardant enfouie en elle. Ces
mêmes convulsions, je les ressentais en même temps dans mes profondeurs, bien
que je n’eusse, moi, rien à garder prisonnier.
    Quand nous eûmes toutes deux intensément joui de cette
tranquillité, ce fut Deidamia qui s’exprima, d’une voix tremblante :
    — Ooh… thags. Thags izvis, leitils svistar [11] . C’était
merveilleux à ne pas le croire.
    —  Ne, ne… thags izvis, Svistar Deidamia. C’était
merveilleux pour moi aussi. Je suis si heureuse que tu aies accepté de le faire
avec moi.
    —  Liufs Guth ! fit-elle soudain, dans un
petit rire. Je suis bien plus humide là-dedans que je ne l’ai jamais été. (Elle
opéra une petite comparaison tactile de nos deux moiteurs.) Tu es loin d’être
aussi mouillée que moi, je t’assure ! Qu’est-ce
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