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Templa Mentis

Templa Mentis

Titel: Templa Mentis
Autoren: Andrea H. Japp
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siècle plus tard, le collège devint une école préparatoire à l’école militaire de Paris.
    L’abbaye fut à nouveau incendiée et pillée durant la Révolution.
    Il n’en subsiste aujourd’hui qu’une magnifique église abbatiale.
     
    B ONIFACE  VIII ( B ENEDETTO C AETANI) (VERS 1235-1303) : cardinal et légat en France, il devint pape sous le nom de Boniface VIII. Il fut le virulent défenseur de la théocratie pontificale, laquelle s’opposait au droit moderne de l’État. Il fut également l’auteur de lois anti-femmes et fut soupçonné, sans qu’il existe de preuve, de pratiquer la sorcellerie et l’alchimie afin de préserver son pouvoir. L’hostilité ouverte qui l’opposa à Philippe le Bel* commença dès 1296. L’escalade ne faiblit pas, même après sa mort, la France tentant de faire ouvrir un procès contre sa mémoire.
     
    C HARLES DE V ALOIS (1270-1325) : seul frère germain de Philippe le Bel*. Le roi lui montra toute sa vie une affection un peu aveugle et lui confia des missions au-dessus des possibilités politiques et diplomatiques de cet excellent chef de guerre. Charles de Valois, père, fils, frère, beau-frère, oncle et gendre de rois et de reines, rêva toute sa vie d’une couronne qu’il n’obtint jamais.
     
    C LÉMENT  V ( B ERNARD DE G OT) (VERS 1270-1314)  : il fut d’abord chanoine et conseiller du roi d’Angleterre. Ses réelles qualités de diplomate lui permirent de ne pas se fâcher avec Philippe le Bel* durant la guerre franco-anglaise. Il devint archevêque de Bordeaux en 1299 puis succéda à Benoît XI* en 1305 en prenant le nom de Clément V. Redoutant d’être confronté à la situation italienne qu’il connaissait mal, il s’installa en Avignon en 1309. Il temporisa avec Philippe le Bel dans les deux grandes affaires qui les opposèrent : le procès contre la mémoire de Boniface VIII* et la suppression de l’ordre du Temple*. Il parvint à apaiser la hargne du souverain dans le premier cas et se débrouilla pour circonscrire le second. Clément V est connu pour sa prodigalité vis-à-vis de sa famille, même distante. Il dépensa sans compter les deniers de l’Église afin de faire construire en son lieu de naissance (Villandraut) un château somptueux qui fut achevé en six ans, un temps record à cette époque, preuve des moyens mis en œuvre.
     
    D RUIDES 1   : les druides fascinent depuis très longtemps, expliquant les multiples théories (ou fables) qui ont couru à leur sujet. Tour à tour décrits comme sanguinaires ou vieux sages à barbe blanche cueillant le gui, nous manquons encore de bon nombre de certitudes à leur sujet.
    On trouve déjà leur trace dans le monde grec du V e  siècle avant J.-C., notamment chez les disciples de Pythagore, preuve de l’interpénétration entre les Celtes et les Grecs et de l’influence qu’eurent les « Barbares » sur la civilisation grecque. D’autres preuves plus récentes soulignent la révérence des philosophes grecs pour les « sages » celtes. On sait ainsi que Poseidonios d’Apamée, chef de l’école stoïcienne, rendit visite aux druides en Gaule, vers le I er  siècle avant J.-C.
    Il convient de prendre avec précaution les déclarations de César à leur sujet. En effet, les mobiles de Jules César étaient politiques et il lui fallait dresser un portrait des Gaulois et des druides qui « excuse » la colonisation de la Gaule. Il semble, au demeurant, que cette colonisation n’ait pas été aussi dure qu’on le croit, loin s’en faut. Las de se trouver sous la coupe austère et autoritaire des druides, les Gaulois furent attirés par l’aisance et le confort qui accompagnaient le commerce avec les Romains.
    Les druides étaient tout à la fois administrateurs, enseignants, philosophes, détenteurs de la connaissance et de la justice ainsi que prêtres. Vénérant 400 à 500 dieux, dont beaucoup « locaux », les Gaulois croyaient en l’âme éternelle et en la réincarnation dans une autre enveloppe humaine, même si ce point est contredit par certains qui penchent pour une réincarnation « spirituelle » et non physique. Les druides veillaient aux sacrifices humains, lesquels concernaient le plus souvent des condamnés à mort, notamment de droit commun. Contrairement à ce que l’on a longtemps pensé, il semble que le Gaulois ait été également une langue écrite, peut-être à l’aide de l’alphabet grec, écriture dont les druides
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