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Marilyn, le dernier secret

Titel: Marilyn, le dernier secret
Autoren: William Reymond
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1970 ?
    John F. Kennedy était mort en 1963, Marilyn un an plus tôt et Robert Kennedy avait été assassiné en 1968. Certains proches de l'actrice et des deux politiques n'étaient également plus de ce monde.
    Dès lors, pourquoi le milieu des années 1970 ?
    La phrase ne cessait de tourbillonner en moi. Suivie d'une avalanche de questions sidérantes.
    Pourquoi avait-il fallu attendre une décennie pour commencer à imprimer et à vendre l'histoire secrète entre John et Marilyn ? Était-ce parce que les principaux acteurs avaient disparu ?
    Décrypter la remarque de David Marshall devenait capital. Mais avant, il fallait inverser la marche du temps et revenir en 1964.
    Avec une destination étonnante. Qui n'était ni Washington et ses secrets, ni Los Angeles et ses mensonges. Non, ma première étape menait à Statten Island dans l'État de New York.
    Là où tout avait commencé.
    1 -
    Entretien avec l'auteur.
    2 -
    Ibid .
    3 -
    Entretien avec l'auteur, op. cit .

11. Radical
    Comme s'il avait obtenu une information de dernière minute, comme s'il s'était empressé de la reproduire avant que son livret ne parte à l'impression, Frank A. Capell conclut The Strange Death of Marilyn Monroe par un étrange paragraphe constellé de questions.
    « Est-ce que les problèmes ont débuté lorsque Marilyn a réalisé que son V.I.P n'avait pas l'intention de divorcer et de l'épouser ? A-t-elle insisté pour qu'il tienne ses promesses ou l'a-t-elle menacé de rendre publique leur relation ? Deux alternatives sans aucun intérêt pour Mr V.I.P. Puisque Marilyn pouvait le détruire en parlant ou en dévoilant des preuves écrites, il a pris une décision radicale [1] . »
    Si l'on substitue à V.I.P. les initiales de Robert F. Kennedy, l'ouvrage de Capell prend une autre dimension. De libelle accumulant des accusations fondées sur des délires propagandistes, il se transforme en révélation. Car en quelques lignes, l'ancien flic valide tout bonnement la relation adultérine unissant Marilyn et Bobby, explique que RFK a refusé de se séparer d'Ethel, sa femme, et de ses huit enfants [2] .
    Décision qui serait à l'origine d'un chantage opéré par l'actrice. Pis, plus que la menace de rendre publique sa relation avec le ministre de la Justice, Marilyn aurait été en mesure de la prouver. Une démarche qui, à elle seule, justifierait quasiment l'assassinat.
    *
    La piste ouverte par la conclusion de Capell est d'autant plus importante qu'elle nous plonge directement dans le rapport que nous entretenons tous avec la mort de Marilyn. Plus de quarante-cinq ans après les faits, notre « opinion » sur les événements de sa dernière journée a en effet été modelée par une succession de livres, films, témoignages, articles de presse et documentaires… se fondant pour la plupart sur cette thèse.
    Une masse d'idées et conceptions dans laquelle il est bien difficile de discerner le faux du vrai.
    Il était dès lors évident que le chemin de mon enquête devrait en passer par une remise à plat de tout. Par la nécessité de résumer les éléments inscrits dans notre croyance collective pour ensuite, point par point, séparer le bon grain de l'ivraie. Seule la clarté m'approcherait de la vérité.
    1 -
    The Strange Death of Marilyn Monroe, op. cit.
    2 -
    Matthew, Douglas et Rory complèteront la famille entre 1965 et 1968, portant le total de la progéniture de Ethel et Robert Kennedy à onze enfants.

Deuxième partie
    Logique

16. Violet
    Doris Day, Kim Novak, Jayne Mansfield, Sheree North, Diana Dors… La liste des clones de la Blonde n'en finissait plus [1] .
    Un phénomène ancien puisqu'il avait débuté en février 1953 au moment où la carrière de Marilyn décollait à peine. À l'époque, pour espérer percer, les apprenties vedettes devaient proposer aux producteurs et spectateurs deux atouts essentiels : une chevelure blonde virant vers le platine et une paire de seins à rendre fou le mâle américain. Mais le mimétisme ne s'arrêtait pas là : la cohorte de « nouvelles Marilyn » s'exprimait comme elle, affichait la même moue, adoptait son maquillage et son déhanchement.
    Le plus étrange, c'est que ce type de concurrence naissait au sein même du studio qui l'employait. La 20th Century Fox poursuivait en effet très activement cette quête au double. Zanuck n'avait guère le sentiment de torpiller la star maison, ayant déjà vécu l'émergence de starlettes éphémères, il
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