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L'Impératrice indomptée

L'Impératrice indomptée

Titel: L'Impératrice indomptée
Autoren: Bertrand Meyer-Stabley
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appartements de Gisèle (la fille de l’impératrice) au rez-de-chaussée ont été transformés en restaurant.
    Après la Seconde Guerre mondiale, les bâtiments furent utilisés pour soigner les invalides, avant de connaître l’occupation russe. Sauvée in extremis de la destruction dans les années 70 par la mairie de Vienne, la villa est aujourd’hui propriété de la ville. Le Wien Museum Karlsplatz y organise des expositions temporaires de peintures.
    La crypte impériale (crypte des Capucins)
    Près de l’église des Augustins à Vienne, la Crypte impériale (située en dessous de la Crypte des Capucins), réservée aux membres de la famille impériale d’Autriche depuis le XVII e  siècle, vaut le détour. Tenue par des moines de l’ordre des Capucins, elle abrite 146 aristocrates dans des sarcophages de plomb et d’étain, dont 12 empereurs et 19 impératrices ou reines qui y ont trouvé leur dernier repos. Ils y sont ensevelis depuis 1633. Le magnifique double cercueil de Marie-Thérèse et de son époux l’empereur François de Lorraine est l’oeuvre de Balthasar Ferdinand Moll. À côté, le sobre cercueil de leur fils Joseph II forme un contraste frappant. De 1654 à 1878, les coeurs des membres de la famille Habsbourg furent inhumés dans la crypte de l’église des Augustins. En témoignent quelques urnes métalliques situées au fond de la chapelle, de style baroque.
    Le dernier empereur à avoir été inhumé ici fut l’empereur François-Joseph (1916). Le sarcophage de l’impératrice Élisabeth et celui de son fils, le prince héritier Rodolphe, se trouvent également dans cette crypte qui relève de l’ordre des Capucins. À voir en fin de parcours, dans un passage étroit, le tombeau impérial avec, alignés de gauche à droite, les cercueils de Rodolphe, de François-Joseph et enfin d’Élisabeth.

    C ORFOU
    L’Achilleion : la résidence de Sissi à Corfou
    « C’est mon Achille, c’est à lui que j’ai dédié mon palais car il représente à mes yeux l’âme grecque, la beauté de la terre et des hommes de ce pays. Je l’aime aussi pour être rapide comme Hermès, fort et persistant comme une montagne grecque, et dédaignant à son passage comme un nuage tous les rois et toutes les coutumes et lois. »
    C’est à 2 km de Gasturi, un petit village situé près de la mer, à 11 km de Corfou, que l’impératrice Élisabeth d’Autriche surnommée Sissi fit construire sa résidence d’été, l’Achilleion. Élisabeth naquit en 1837, en Bavière, et devint impératrice d’Autriche par son mariage en 1854 avec l’empereur François-Joseph. Elle eut de multiples altercations avec sa belle-mère et de multiples problèmes avec le protocole de la cour. Elle entreprit une série de voyages et au cours de l’un d’eux, en Hongrie, en 1857, sa fille Sophia trouva la mort à l’âge de deux ans. Sa belle-mère essaya alors d’obtenir la garde des deux autres enfants de l’impératrice, Rodolphe et Gisèle.
    Suite à ces événements, Sissi entreprit une croisière à travers la Méditerranée et fut accueillie en 1861, à Corfou à Mon Repos par le gouverneur britannique sir Henry Storks. Ce fut sa première prise de contact avec l’île des Phéaciens. Par la suite, après une série d’événements tragiques, comme la mort de son fils Rodolphe, de son père et de son beau-frère assassinés au Mexique, de son cousin le roi de Bavière Louis II, Élisabeth décida de quitter l’Autriche et de s’installer à Corfou. C’est ainsi qu’elle acquit en 1889 la villa Vraïla qu’elle fit transformer. Les travaux furent achevés en 1891 et la décoration fut effectuée par l’impératrice elle-même. La passion qu’elle vouait à la mythologie grecque et en particulier à Achille, le plus grand combattant de Troie, se perçoit dans tout l’édifice. Elle ne put en jouir que très peu puisqu’elle fut assassinée en 1898, à Genève par l’Italien Luigi Luccheni.
    Guillaume II fit l’acquisition de l’Achilleion en 1907. Par son caractère, il ne peut supporter la statue d’Achille le Mourant. Il la fit transférer et la remplaça par une somptueuse statue en bronze de 11,5 mètres de hauteur, qui domine encore aujourd’hui le site. L’empereur se livra à d’autres travaux, comme la construction de la tour d’observation de Pélékas, des fouilles archéologiques sur le site d’Aghi Theodori, l’embellissement des jardins de la résidence impériale.
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