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Lettres - Tome II

Lettres - Tome II

Titel: Lettres - Tome II
Autoren: Pline le Jeune
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sépultures, il n’était pas l’accusateur de Dion, mais l’avocat de Flavius Archippus, dont il avait suivi les instructions. Archippus, pour qui Eumolpus plaidait comme à Pruse, dit qu’il donnerait le mémoire. Mais ni Eumolpus, ni Archippus, même après de longs jours d’attente, ne m’ont encore remis leur mémoire. Dion m’a remis le sien, que je joins à cette lettre. Je me suis rendu en personne sur les lieux et j’ai vu votre statue placée dans une bibliothèque. Quant à l’ouvrage, dans lequel on dit que sont enterrés le fils et la femme de Dion, il se trouve dans une cour entourée de portiques. Je vous en prie, seigneur, daignez me guider dans le jugement de cette affaire délicate ; elle suscite d’ailleurs une très vive curiosité, comme il est naturel, soit parce que le fait a été reconnu, soit parce qu’on allègue pour le soutenir plus d’un exemple.
     
    LXXXII. – TRAJAN À PLINE.
    Décision de l’empereur.
     
    Vous auriez pu ne pas hésiter, mon très cher Secundus, dans la question sur laquelle vous avez jugé bon de me consulter ; car vous connaissez mon intention de n’user ni de la crainte ni de la terreur, ni des accusations de lèse-majesté pour m’attirer le respect. Laissez donc cette information, que je n’admettrais pas, même si elle s’appuyait sur des exemples ; mais que les comptes de l’ouvrage exécuté sous la direction de Cocceianus Dion soient vérifiés minutieusement, puisque l’intérêt de la ville l’exige, et que Dion ne s’y oppose pas, ou ne doit pas s’y opposer.
     
    LXXXIII. – C. PLINE À L’EMPEREUR TRAJAN.
    Envoi des félicitations des Nicéens.
     
    Supplié, seigneur, officiellement par les Nicéens, au nom de ce que j’ai et dois avoir de plus sacré, c’est-à-dire par votre immortalité et votre salut, de vous transmettre leurs prières, je ne crois pas qu’il me soit permis de refuser, et je joins à cette lettre le mémoire qu’ils m’ont remis.
     
    LXXXIV. – TRAJAN À PLINE.
    Question à examiner.
     
    Puisque les Nicéens affirment que le divin Auguste leur a accordé le privilège de recueillir la succession de leurs concitoyens décédés sans testament, vous devrez donner vos soins à cette affaire. Réunissez tous ceux qu’elle intéresse, adjoignez-leur Virdius Gémellinus avec mon affranchi Epimachus, comme mes représentants, mes intendants, et, après avoir examiné aussi les arguments contraires, prenez la décision qui vous paraîtra la meilleure.
     
    LXXXV. C. PLINE À L’EMPEREUR TRAJAN.
    Certificat.
     
    Maxime, votre affranchi et votre intendant, seigneur, s’étant toujours montré, pendant tout le temps que nous avons été ensemble, honnête, actif, sérieux, et aussi attaché à la discipline que dévoué à vos intérêts, je lui en rends avec plaisir ce témoignage auprès de vous, avec toute la fidélité que je vous dois.
     
    LXXXVI a. – C. PLINE À L’EMPEREUR TRAJAN.
    Certificat.
     
    J’ai trouvé, seigneur, Gavius Bassus, préfet de la côte du Pont, honnête, probe, habile, et avec cela très respectueux pour moi : je lui accorde mes vœux et mon suffrage, avec la fidélité que je vous dois.
     
    LXXXVI b. – C. PLINE À L’EMPEREUR TRAJAN.
    Certificat.
     
    Il s’est formé en servant sous vos ordres, et il doit à vos leçons d’être digne de votre bienveillance. J’ai reçu et des soldats et des habitants, pénétrés de sa justice et de son humanité, les plus beaux témoignages d’estime, qu’ils lui apportaient à l’envi soit officiellement soit à titre privé. Je porte cela à votre connaissance, avec toute la fidélité, que je vous dois.
     
    LXXXVII. – C. PLINE SALUE L’EMPEREUR TRAJAN.
    Recommandation.
     
    J’ai eu, seigneur, le primipilaire {113} Nymphidius Lupus comme compagnon d’armes, lorsque j’étais moi-même tribun militaire et lui préfet de cohorte ; c’est de là qu’est née ma vive amitié pour lui ; cette affection n’a fait que croître dans la suite par la durée même de notre mutuel attachement. Aussi ai-je osé porter la main sur sa tranquillité et exigé qu’il m’assistât de ses conseils en Bithynie. Il l’a fait avec la plus grande amabilité, et, ne tenant compte ni de son repos ni de sa vieillesse, il est prêt à continuer. Pour ces motifs je partage toutes ses affections, en particulier sa tendresse pour son fils, Nymphidius Lupus, jeune homme honnête, actif, bien digne d’un père si distingué, capable
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