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Lettres - Tome II

Lettres - Tome II

Titel: Lettres - Tome II
Autoren: Pline le Jeune
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l’empereur.
     
    Vous avez agi comme vous deviez, mon cher Secundus, dans l’examen des faits reprochés à ceux qui vous furent dénoncés comme chrétiens. Car il n’est pas possible d’établir pour tous les cas une sorte de procédure uniforme et invariable. Ne les recherchez pas ; mais s’ils sont accusés et convaincus, punissez-les ; cependant, si quelqu’un nie qu’il soit chrétien, et le prouve d’une façon manifeste, je veux dire en invoquant nos dieux, même s’il a encouru des soupçons dans le passé, que son repentir obtienne grâce. Quant aux listes de dénonciations anonymes, elles ne doivent donner lieu à aucune poursuite. Ce serait d’un déplorable exemple, et contraire aux maximes de notre règne.
     
    XCVIII. – C. PLINE À L’EMPEREUR TRAJAN.
    Travaux de voirie à Amastris.
     
    La ville d’Amastris, seigneur, à la fois belle et riche, compte parmi ses principaux ornements une place magnifique et très longue, dont un côté, sur toute sa longueur, est bordé par ce qu’on appelle une rivière, mais qui n’est en réalité qu’un cloaque infect, aussi repoussant et immonde d’aspect, que malsain par ses odeurs affreuses. Il importe donc autant à la salubrité qu’à la beauté de le couvrir ; ce qui se fera, si vous le permettez ; je veillerai d’ailleurs que l’argent non plus ne fasse pas défaut pour un ouvrage aussi grandiose que nécessaire.
     
    XCIX. – TRAJAN À PLINE.
    Demande accordée.
     
    Il est juste, mon très cher Secundus, de couvrir la rivière dont vous me parlez et qui traverse la ville d’Amastris, puisque à découvert elle nuit à la santé publique. Vous veillerez, j’en suis certain, avec votrediligence ordinaire, que l’argent ne manque pas pour cet ouvrage.
     
    C. – C. PLINE À L’EMPEREUR TRAJAN.
    Vœux officiels.
     
    Nous nous sommes acquittés, seigneur, avec allégresse et joie, des vœux solennels que nous avions adressés aux dieux pour vous les années précédentes ; nous venons d’en faire de nouveaux, auxquels les troupes et les provinciaux, se sont associés de tout cœur ; nous avons prié les dieux pour vous et pour l’état, leur demandant de veiller sur votre prospérité et votre conservation avec la bienveillance que vous avez méritée par vos hautes et abondantes vertus, et en particulier par votre piété, votre soumission, votre respect à leur égard.
     
    CI. – TRAJAN À PLINE.
    Remercîment.
     
    J’apprends avec plaisir par votre lettre, mon très cher Secundus, que, à la tête des troupes et des provinciaux, vous avez dans une allégresse unanime, acquitté envers les dieux les vœux que vous aviez formés pour ma conservation, et que vous en avez fait de nouveaux pour l’avenir.
     
    CII. – C. PLINE À L’EMPEREUR TRAJAN.
    Solennisation d’anniversaire.
     
    Nous avons célébré avec la vénération qu’il mérite le jour où une heureuse succession vous a transmis la tutelle du genre humain, recommandant aux dieux, qui vous ont donné l’empire, et les vœux publics et la joie de tous.
     
    CIII. – TRAJAN À PLINE.
    Remercîment.
     
    J’apprends avec plaisir par votre lettre, mon très cher Secundus, que, à la tête des troupes et des provinciaux, vous avez célébré avec toute la joie et la vénération convenables le jour de mon avènement à l’empire.
     
    CIV. – C. PLINE À L’EMPEREUR TRAJAN.
    Requête pour les enfants de Valerius Paulinus.
     
    Valérius Paulinus, seigneur, m’a laissé ses pouvoirs sur ses affranchis de droit latin, à l’exception de Paulinus ; je vous prie de donner d’abord à trois d’entre eux le plein droit des citoyens romains. Car je craindrais qu’il n’y eût indiscrétion à faire appel pour tous à la fois à votre bienveillance, dont je dois user avec d’autant plus de modération que vous me l’accordez plus complète. Voici les noms de ceux pour qui je sollicite : C. Valerius Arstiaeus, C. Valerius Dionysius, C. Valerius Aper {117} .
     
    CV. – TRAJAN À PLINE.
    Demande accordée.
     
    Puisque vous avez le désir si honorable de veiller aux intérêts de ceux que Valérius Paulinus a confiés à votre protection, hâtez-en l’accomplissement avec mon aide. Pour commencer, j’ai accordé à ceux pour qui vous l’avez demandé, le plein droit des citoyens romains, et j’ai ordonné de porter la décision sur mes registres, prêt à en faire autant pour tous les autres, quand vous me le demanderez.
     
    CVI. – C. PLINE À
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