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Lettres - Tome II

Lettres - Tome II

Titel: Lettres - Tome II
Autoren: Pline le Jeune
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de donner satisfaction à votre bienveillance, ainsi que vous avez déjà pu vous en rendre compte à ses premiers essais de préfet de cohorte, qui lui ont valu les plus hauts témoignages d’hommes aussi éminents que Julius Ferox et Fuscus Salinator {114} . Les honneurs du fils, seigneur, seront pour moi un nouveau sujet de joie et de reconnaissance envers vous.
     
    LXXXVIII. – C. PLINE À L’EMPEREUR TRAJAN.
    Souhaits d’anniversaire.
     
    Je vous souhaite, seigneur, de passer cet anniversaire de votre naissance, ainsi que beaucoup d’autres dans un parfait bonheur ; que la gloire de vos vertus fleurisse éternellement, et puissiez-vous, plein de santé et de force, l’accroître encore en ajoutant travaux sur travaux.
     
    LXXXIX. – TRAJAN À PLINE.
    Remercîments de l’empereur.
     
    Je vous reconnais, mon très cher Secundus, dans les vœux que vous formez pour que je passe dans un parfait bonheur une longue suite d’anniversaires, au milieu de la prospérité de notre pays.
     
    XC. – C. PLINE À L’EMPEREUR TRAJAN.
    Un aqueduc à Sinope.
     
    Les habitants de Sinope, seigneur, manquent d’eau. Il y en a de fort bonne et très abondante, à seize milles, que l’on pourrait amener. Il se trouve cependant près de la source un terrain peu sûr et humide, guère plus long de mille pas ; en attendant je l’ai fait explorer sans grande dépense, pour savoir s’il peut recevoir et supporter les constructions. L’argent réuni par mes soins ne manquera pas, si vous voulez bien accorder ce travail à la salubrité et à l’agrément de la colonie qui a grand besoin d’eau.
     
    XCI. – TRAJAN À PLINE.
    Demande accordée.
     
    Comme vous avez commencé, mon très cher Secundus, explorez avec soin ce terrain qui vous paraît peu sûr, pour savoir s’il peut supporter les constructions de l’aqueduc. Car je crois qu’il ne faut pas hésiter à amener de l’eau dans la colonie de Sinope, pourvu qu’elle puisse, par ses propres moyens, se procurer un avantage, qui doit contribuer beaucoup à sa salubrité et à son agrément.
     
    XCII. – C. PLINE À L’EMPEREUR TRAJAN.
    Requête au sujet de la ville d’Amise.
     
    La ville d’Amisus, libre et fédérée {115} , se gouverne, grâce à votre indulgence, par ses propres lois. J’y ai reçu un mémoire officiel relatif à leurs cotisations de secours mutuels. Je le joins à cette lettre, afin que vous voyiez ce que l’on peut ou tolérer ou défendre et dans quelle mesure.
     
    XCIII. – TRAJAN À PLINE.
    Autorisation de l’empereur.
     
    Si les habitants d’Amisus, dont vous avez joint le mémoire à votre lettre, ont le droit, aux termes de leurs lois, autorisées par le traité d’alliance, de s’imposer des cotisations de secours mutuels, nous ne pouvons pas les en empêcher, d’autant plus facilement que ces cotisations sont employées, non pas à fomenter des troubles et à former des associations illicites, mais à soulager les pauvres. Dans toutes les autres villes soumises à notre obéissance, cette pratique doit être interdite.
     
    XCIV. – C. PLINE À L’EMPEREUR TRAJAN.
    Requête en faveur de Suétone.
     
    Suétone, le plus désintéressé, le plus honorable, le plus savant des hommes, dont j’admirais le caractère et les travaux, depuis longtemps, seigneur, partage ma maison ; et mon affection pour lui a grandi, à mesure que je l’ai connu de plus près. Le privilège accordé à ceux qui ont trois enfants lui revient de droit pour un double motif. D’abord il mérite toute l’estime de ses amis, ensuite son mariage n’a pas été fécond. Il faut donc qu’il obtienne de votre bonté par mon intercession, ce que la malignité de la fortune lui a refusé. Je sais combien est grande la faveur que je sollicite. Mais c’est à vous que je la demande, à vous dont je trouve toujours la bienveillance si complaisante à tous mes désirs. Vous pouvez d’ailleurs juger à quel point je désire cette grâce, que je ne demanderais pas de loin, si je ne la désirais que médiocrement.
     
    XCV. – TRAJAN À PLINE.
    Consentement de l’empereur.
     
    Vous vous souvenez assurément, mon très cher Secundus, combien je suis avare de ces faveurs ; vous m’avez même entendu souvent assurer le sénat, que je n’ai pas dépassé le nombre dont j’ai déclaré à cet ordre auguste que je me contenterais. Je souscris néanmoins à votre désir ; j’accorde le privilège de ceux qui ont trois enfants à Suétone,
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