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Lettres - Tome II

Lettres - Tome II

Titel: Lettres - Tome II
Autoren: Pline le Jeune
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aujourd’hui, la place lui reste toujours consacrée.
     
    LXXII. – C. PLINE À L’EMPEREUR TRAJAN.
    Reconnaissance des enfants.
     
    Quelques-uns me pressent à propos de la reconnaissance des enfants et de leur rétablissement dans tous les droits de leur naissance, de prononcer moi-même, en me fondant à la fois sur une lettre de Domitien à Minitius Rufus, et sur l’exemple des proconsuls ; mais j’ai songé au décret du sénat qui vise ces affaires et qui parle seulement des provinces administrées par des proconsuls ; aussi ai-je renvoyé toute la question jusqu’à ce que vous-même, seigneur, m’ayez prescrit la règle que vous voulez me voir suivre.
     
    LXXIII. – TRAJAN À PLINE.
    Décision ajournée.
     
    Quand vous m’aurez envoyé le décret du sénat, qui a causé vos doutes, je jugerai si vous devez prononcer sur la reconnaissance des enfants et leur rétablissement dans tous les droits de leur naissance.
     
    LXXIV. – C. PLINE À L’EMPEREUR TRAJAN.
    Avis.
     
    Apuléius, seigneur, soldat de la garnison de Nicomédie m’a écrit qu’un nommé Callidromus, emprisonné par les boulangers Maximus et Dionysius, auxquels il avait loué ses services, s’était enfui et avait cherché asile au pied de votre statue ; conduit devant les magistrats, il avait déclaré qu’il avait été autrefois esclave de Labérius Maximus et qu’ayant été pris par Susagus en Mésie, puis envoyé par Décibalus comme cadeau au roi des Parthes, Pacorus, il était resté à son service plusieurs années, puis s’était échappé et était enfin arrivé à Nicomédie. Amené en ma présence, il m’a confirmé ce récit, et j’ai cru devoir vous l’envoyer. J’ai un peu tardé, pour faire rechercher une pierre précieuse, portant l’image du roi Pacorus, revêtu de ses insignes, qu’il prétendait qu’on lui avait volée. J’aurais voulu, si on avait pu la retrouver, vous l’envoyer aussi, en même temps que l’envoi, que je vous ai fait, d’un lingot, rapporté, disait-il, d’une mine du pays des Parthes. Il est scellé du cachet de mon anneau, dont l’empreinte est un quadrige.
     
    LXXV. – C. PLINE À TRAJAN.
    Souhaits et testament de Julius Largus.
     
    Julius Largus du Pont, seigneur, que je n’ai jamais vu, ni même entendu (il s’est sans doute fié à votre jugement sur moi) m’a confié l’administration, si j’ose dire, et le service des derniers hommages de son affection pour vous. Par testament il m’a prié d’accepter son héritage et d’en prendre possession ; puis, après avoir prélevé pour moi cinquante mille sesterces, de remettre tout le surplus aux villes d’Héraclée et de Thiane, me laissant juge soit de faire des ouvrages qui seraient consacrés à votre gloire, soit d’instituer des jeux publics quinquennaux, qu’on appellerait jeux de Trajan. J’ai cru bon de porter ces dispositions à votre connaissance, afin que surtout vous voyiez quel parti je dois choisir.
     
    LXXVI. – TRAJAN À PLINE.
    Autorisation d’accepter.
     
    Julius Largus a choisi votre loyauté, comme s’il vous connaissait parfaitement. C’est donc à vous, pour immortaliser sa mémoire, de voir ce qui conviendra le mieux, d’après les conditions de chaque pays, et de suivre le parti que vous aurez jugé le meilleur.
     
    LXXVII. – C. PLINE À L’EMPEREUR TRAJAN.
    Un centurion à Juliopolis.
     
    C’est avec une admirable prévoyance, seigneur, que vous avez prescrit à Calpurnius Macer, homme d’un grand renom, d’envoyer à Byzance un centurion légionnaire. Voyez s’il n’y aurait pas lieu de prendre la même décision en faveur aussi des habitants de Juliopolis. Leur ville, quoique très petite, supporte de très grandes charges, et elle est d’autant plus accablée d’injustices, qu’elle est plus faible. D’ailleurs le bien que vous ferez aux habitants de Juliopolis profitera à toute la province ; car ils sont à l’entrée de la Bithynie et ils fournissent le passage aux nombreux voyageurs qui la traversent.
     
    LXXVIII. – TRAJAN À PLINE.
    Refus du prince.
     
    La ville de Byzance {112} est si considérable par le concours des voyageurs qui y arrivent en foule de toute part, que nous avons dû, selon l’usage de nos prédécesseurs, lui accorder un centurion légionnaire pour veiller à la conservation de ses privilèges. Octroyer la même faveur aux habitants de Juliopolis, ce serait nous lier par un précédent. Beaucoup d’autres villes
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