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Lettres - Tome II

Lettres - Tome II

Titel: Lettres - Tome II
Autoren: Pline le Jeune
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aucune qui s’applique à toutes les provinces. Il y a bien des lettres de Domitien à Avidius Nigrinus et à Armenius Brocchus, que l’on devrait peut-être suivre. Mais parmi les provinces dont il parle, il n’y a point la Bithynie. Je ne crois donc pas qu’on puisse refuser le droit de revendiquer leur liberté à ceux qui s’appuieront sur ce motif pour la réclamer, ni qu’ils doivent la racheter par le remboursement des frais de leur entretien.
     
    LXVII. – C. PLINE À L’EMPEREUR TRAJAN.
    Avis.
     
    L’ambassadeur du roi Sarmate s’étant, de sa propre initiative, arrêté deux jours à Nicée, où il m’avait trouvé je n’ai pas cru devoir, seigneur, prolonger son séjour ; d’abord on ne sait pas encore au juste quand arrivera votre affranchi Lycormas ; ensuite je pars moi-même pour une autre partie de la province, appelé par les obligations de ma charge ; je pense que je dois porter ces faits à votre connaissance, parce que je vous ai écrit dernièrement que Lycormas m’a demandé, s’il venait quelque députation du Bosphore, de la retenir jusqu’à son arrivée à lui. Or je ne vois aucune raison valable de la garder plus longtemps ; d’autant plus que les lettres de Lycormas, que je n’ai pas voulu retarder, comme je vous l’ai dit, auront devancé de quelques jours, je pense, l’ambassadeur.
     
    LXVIII. – C. PLINE À L’EMPEREUR TRAJAN.
    Les Rithyniens et les cendres de leurs parents.
     
    Quelques personnes, voyant les restes de leurs parents en péril, par suite soit des injures du temps, soit des débordements du fleuve, soit de tout autre accident analogue, me demandent, en se fondant sur l’exemple des autres proconsuls, la permission de transférer ces cendres ailleurs ; mais sachant que dans notre ville pour des cas de ce genre on en réfère toujours au collège des pontifes, j’ai cru, seigneur, devoir vous consulter, vous grand pontife, sur la règle que vous voulez que j’observe.
     
    LXIX. – C. TRAJAN À PLINE.
    Réponse affirmative.
     
    Il serait excessif d’imposer à des provinciaux l’obligation d’en référer aux pontifes, quand ils veulent pour de justes motifs transférer les restes de leurs parents d’un lieu dans un autre. Vous devez suivre plutôt l’exemple de vos prédécesseurs et selon le cas de chacun donner ou refuser l’autorisation.
     
    LXX. – C. PLINE À L’EMPEREUR TRAJAN.
    Un bain à Pruse.
     
    Comme je cherchais à Pruse, seigneur, où pourraient être construits les bains, que vous avez bien voulu autoriser, j’ai choisi un emplacement sur lequel était autrefois une maison fort belle, me dit-on, mais aujourd’hui tombée en ruines. Ce choix aura d’heureuses conséquences : d’abord un quartier d’aspect fort laid sera restauré et la ville elle-même s’en trouvera embellie ; ensuite aucun bâtiment n’est démoli et ceux qui tombent de vieillesse seront relevés. Voici d’ailleurs la situation de cette maison. Claudius Polyénus l’avait léguée à Claude César, en exprimant la volonté qu’un temple fût élevé à cet empereur dans le péristyle, et que le reste de la maison fût loué. La ville en a touché quelque temps le revenu. Puis peu à peu le pillage ou la négligence ruinèrent entièrement cette maison ainsi que le péristyle, et maintenant il n’en reste plus rien que le terrain. Si vous daignez, seigneur, ou le donner ou le faire vendre à la ville, comme l’emplacement est très avantageux, elle le recevra ainsi que le plus grand bienfait. Pour moi, si vous le permettez, j’ai l’intention de mettre les bains dans la cour qui est vide ; quant à la partie où étaient les bâtiments je songe à l’entourer d’une exèdre {111} et de portiques, et à vous les consacrer, puisque c’est à vous qu’on devra ce bel ouvrage, digne de porter votre nom. Je vous envoie une copie du testament quoiqu’elle soit pleine de fautes. Vous y apprendrez que Polyénus avait laissé beaucoup d’objets pour orner cette maison, qui ont péri comme la maison même. Je les rechercherai cependant dans toute la mesure du possible.
     
    LXXI. – TRAJAN À PLINE.
    Autorisation accordée.
     
    Nous pouvons nous servir, pour bâtir les bains des Prusiens, de la cour dont vous me parlez, ruinée ainsi que la maison, et qui est vide, dites-vous. Mais vous n’avez pas précisé si le temple dédié à Claude a été construit dans le péristyle. Car s’il a été construit, même ruiné
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