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Les fils de Bélial

Les fils de Bélial

Titel: Les fils de Bélial
Autoren: Pierre Naudin
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Espagnols, commandés par ses frères Tello et Sanche, don Alfonso Cte de Dénia (fils de l’infant Pedro d’Aragon), Pero Gonzalez de Mendoza, Pero Moniz Maître de Calatrava, Juan Ramirez de Arellano, Pero Ruiz de Sandoval et Ferrand Osores. Les accompagnent Audrehem, son neveu Jean de Neuville, Pierre de Vil-laine. Les Anglais étaient entrés à Alava chercher de la viande. Sur le retour ils rencontrent 200 archers menés par Thomas Felton, sénéchal de Guyenne. Pierre de Villaine, Audrehem et Juan Ramirez de Arellano fondent sur eux. Tous les Anglais sont pris ou tués (comme Guillaume Felton, frère de Thomas).
    « Une route d’Angloiz avoit chevaucé vers la partie où estoit embuschié le frère du roy d’Arragon, le Besgue de Villaine et ceulx de leurs routes, mgr Jehan Scouet, ung chevalier breton, aperceut la chevaucie et la dénonça au frère du roy d’Arragon et au dit Besgue de Villaine. Lors vindrent courre sus aux Angloiz des glaives es poings. Les espaingnolz leurs gettoient dardes et archigaies. Et les Normans, les Bretons et les Arragonois se combatoient aux Angloiz de leurs glaives et de leurs hasches par telle vertu qu’ilz rompirent leurs batailles. (…) Et là gaignerent moult de bons prisonniers (…) oult bien deux mille Angloiz des gens au Prince desconfiz. »
    3/4/1367 : Bataille de Navarette (Nâjera).
    L’ordre de bataille fixé est le suivant :
    C ÔTÉ H ENRI DE T RANSTAMARE  :
    –  Avant-garde à pied  : B. du Guesclin, Audrehem, P. de Villaine et leurs Français. Avec eux, 1 000 hommes d’armes castillans, avec don Sanche (frère d’Henri), Pero Manrique, Pero Ferrandez de Velasco, Gomez Gonzalez de Castaneda, Pero Ruiz Sarmiento, Rui Diaz de Rojas, Sancho Sanchez de Rojas, Juan Rodriguez Sarmiento, Rui Gonzalez de Garcilaso de la Vega, don Juan Ramirez de Arellano, Juan Gonzalez de Avellaneda, le Maître de St Jacques, Pero Lopez de Ayala (le chroniqueur), Men Suarez « clavero » de Alcantara, Garci Gonzalez de Ferrera, Gonzalo Bemal de Quiros…
    –  Cavalerie sur l’aile gauche  : 1 000 cavaliers, menés par don Tello, frère d’Henri, et don Gomez Perez de Porrez, Prieur de St-Jean.
    –  Cavalerie de l’aile droite  : 1 000 cavaliers, menés par le marquis de Villena, fils de l’infant don Pedro d’Aragon, le Maître de Calatrava don Pero Moniz de Godoy, et les Commandants en Chef de St-Jacques, don Ferran Osores (de Leôn) et don Pero Ruiz de Sandoval (de Castille).
    –  Au centre : avec Alfonso, fils d’Henri, Pedro, son neveu Pedro, fils de don Fadrique, Inijo Lopez de Orozco, Pero Gonzalez de Mendoza, don Alvar Garcia de Albornoz, Ferrand Perez de Ayala, Pero Gonzalez de Aguero, l’amiral génois Ambrosio Boccanegra, Alfonso Perez de Guzman, Juan Alfonso de Haro…
    C ÔTÉ P IERRE L E C RUEL , ET P RINCE N OIR  :
    –  Avant-garde menée par le duc de Lancastre, avec : 3 000 hommes d’armes anglais et bretons dont John Chandos, Raoul Camoys, Hugh de Calverley, Olivier de Clisson.
    –  Aile droite  : 2 000 hommes, avec le Cte d’Armagnac, le sire d’Albret, le captal de Buch.
    –  Et enfin  : 3 000 lances (18 000 hommes) menées par Pierre le Cruel, le roi de Naples (fils de Jayme de Mayorque), le Prince de Galles.
    La bataille est un désastre pour les Franco-Castillans. Du Guesclin force Henri à fuir : «  Tant parla Bertrand à Henri que de la bataille se partit (…). Sur une place bien haute près d’un mur se furent retraiz Bertrand, le maréchal d’Audrehem, le Bègue de Villaine, Olivier de Mauny, Alain de Beaumont (…). Sur le front de la bataille se tenoit toujours messire Bertrand, le maréchal d’Audrehem, le Bègue de Villaine, Olivier de Mauny, Alain de Beaumont qui tant combattirent que bien près tout le long du jour furent que oncques Anglois ne peurent en leur bataille entrer et tant en occirent que merveilles fut : dont le prince le sçut, qui toute ses batailles assembla et ses bannières déploya contre Bertrand vint et de grant vertu fit François assaillir. De grant deffence furent François et moult d’Anglois occirent ; mais en la fin furent François desfonfiz ».
    Henri de Transtamare s’échappe donc et se réfugie à Montpellier, puis retrouve le duc d’Anjou à Villeneuve-lès-Avignon. Il se fera donner Pierrepertuse alors qu’Arnaud d’Espagne est sénéchal de Carcassonne.
    Le Prince Noir a ordonné de ne pas faire de prisonniers espagnols, mais de préserver les
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