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Les fils de Bélial

Les fils de Bélial

Titel: Les fils de Bélial
Autoren: Pierre Naudin
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lettres. Donné à la Roche-Tesson, le XX e jour d’aoust, l’an de grâce mil trois cens soixante et cinq  et avec ce, à plus grant seurté, messire Olivier du Guesclin, nostre frère, y a mis son scel à nostre requeste. Donné comme dessus.
    B. G.

Annexe VI
 
Obligation de Bertrand Guesclin envers le prince de Galles (1367)
     
     
     
    À tous ceux qui ces présentes verront, nous, Bertran du Guesclin, duc de Tristemare, conte de Longueville, chambellan du roy notre seigneur, salut : Comme noble prince Édouard aisnné filz du roy d’Angleterre, prince d’Aquitaine et de Gales, auquel nous sommes prisonnier de la bataille qui nagaire fut devant Nazares ou royaume de Castelle et encores nous détient en ses prisons, et auquel nous avons accordé paier pour la délivrance de nostre personne cent mile doubles d’or du coing, du pois et de l’aloy et qui ont eu et ont cours au dit royaume de Castelle, à certains termes, c’est assavoir dedans trois autres mois continuelmens ensuivons les trois mois premiers diz, quarente mile doubles, telx comme dessus sont diz.
    Donné à Bordeaux, 17 décembre 1367.
    B. G.

Annexe VII
 
Un homme, une lettre, un dossier
     
     
     
    Un de mes lecteurs, M. Xavier Blutel, qui réside à Athènes, m’écrivit, le 28 novembre 1996, pour me confier qu’il s’était particulièrement intéressé au Cycle de Tristan de Castelreng. Il avait eu envie, me dit-il, de concrétiser un vieux rêve, c’est-à-dire de donner vie aux personnages historiques de la Guerre de Cent Ans dont je me suis efforcé, sur des bases solides, d’esquisser l’existence et de décrire le caractère.
    « Mon motif originel  », me révélait M. Blutel, «  était sans doute moins noble que le vôtre puisqu’il est né d’un intérêt très personnel : donner vie à Pierre, dit le Bègue de Villaine (s), dont le cadet Jean était l’ancêtre direct de ma grand-mère maternelle, Françoise de Villaine. C’est en voulant collecter, à l’âge d’étudiant, des informations sur ce personnage que je me suis peu à peu passionné pour cette époque.
    « Malheureusement, le manque de temps, mes occupations d’industriel, l’éloignement de la France (…) ne m’ont guère permis de progresser dans ce projet. »
    Et M. Blutel de joindre à sa lettre un dossier substantiel sur son aïeul. Travail d’étudiant ? Certes non. Travail d’historien : précis, consciencieux, et dont M. Blutel eût pu tirer une biographie du plus grand intérêt. Oh ! Certes, j’y ai retrouvé la plupart de mes notes accumulées en quelque dix ans de recherches (mon lecteur et moi avons fréquenté la Nationale et l’Arsenal), mais j’ai découvert çà et là des explorations plus profondes que les miennes car un romancier se doit de ne pas lasser son lecteur avec des notations qui pourraient lui paraître fastidieuses. Ce qui constitue les contreforts d’une biographie peut passer parfois, dans une œuvre de fiction, pour des adjonctions inop portunes, voire inutiles, même si l’on fait suivre son récit d’un certain nombre d’annexes jugées indispensables.
    M. Blutel ne mentionne pas la brève défection du Bègue de Villaines à la bataille de Nâjera. Ce n’est pas de sa part un oubli volontaire ; c’est que les chroniqueurs français l’ont passée sous silence. De toute façon : la défaite était patente à ce moment-là et l’on pouvait tout craindre de la fureur du roi Pèdre. Mieux valait se tenir… à carreau !
    Si je donne ici quelques pages du dossier de mon correspondant, c’est dans le but non seulement de révéler ce que furent ses recherches, mais de compléter les renseignements  que j’ai égrenés au cours de mon récit. Les lecteurs avides de précisions trouveront sous des noms parfois différents de ceux que j’ai fournis (les chroniqueurs ne cessaient d’estropier les patronymes) ce que M. Blutel a noté du début du mois de mars 1367 à l’issue de la bataille de Nâjera :
    Calveley rejoint le Prince Noir et lui dit qu’il y a avec Henri de Transtamare, Du Guesclin, Audrehem, le Besgue de Villaine et du Fayel.
    Henri réunit son Conseil, avec du Guesclin, Mauny, P. de Villaine, Audrehem, Thibault du Pont, le Cte d’Ayne, Gilles Boccanegra.
    Ils tempèrent les fanfaronnades des Castillans de Transtamare et tentent de les dissuader de livrer bataille dans ces conditions désavantageuses. Rien n’y fait.
    3/1367  : Henri envoie en expédition ses
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