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Les cons

Les cons

Titel: Les cons
Autoren: Julien Boyer
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était couverte de cadavre. « Vous emménagez aujourd'hui ? Ha... Heu... On a plein de monde qui va rester dormir ici, ça vous dérange pas si on dort un peu n'importe ou ? Non ? Cool. ». Elle sont montées se réfugier à l'étage.
        Bref, on a fait une pré-soirée vendredi soir. Super soft pour moi vu que j'étais encore malade. En détail :
        Dès leur arrivée, ils ont envoyé du gros, les londreux. Ils ont débarqué comme un cyclone dans un champ de cannes ; évidement ils ont fait des commentaires désobligeants sur le standing de notre appart. Ils ont enlevé leur bottes et se sont affalés dans le canapé. On s'est fait des chatouilles et des dessins sur le visage. Paul avait invité des potes à lui. Les pauvres, il fallait les voir dans leur coin de canapé qui osaient rien dire et qui nous regardaient comme des ours de cirque. À part une, qui s'est découvert une passion pour le caps. Paul avait fumé de la beu, on l'a pas entendu de la soirée.
        Y en a qui voulaient aller se coucher. Je suis monté à l'étage pour leur installer des matelas par terre, le lit serait probablement occupé par les nouvelles. Ma mâchoire a pendu pendant quelque secondes alors que mes yeux contemplait le champs de bataille de la chambre. Les deux nouvelles occupaient effectivement le lit, et leur bordel occupait chaque pouce-carré restant à l'étage. Elle étaient chanceuses que j'aie pas eu ma tronçonneuse de poche avec moi à cet instant précis.
        J'ai laissé le lit d'en bas à Paul et sa copine capseuse, Hiro s'est tapé le canapé. Sophie, Cati, Stéphane et moi, on s'est serré entre le lavabo, la douche et le sèche-linge dans la salle de bain. J'ai rêvé de ragout de polonaise.
        Bon, une très très longue journée m'attend demain. Il est une heure du mat passée. Je vous souhaite tout le bonheur du monde pendant que je vais me brosser le dents.

        Samedi 30 décembre 2006
        Ça va faire 13 jours que j'ai pas avancé. Le problème c'est que je suis à la Réunion, en vacances, et ce journal, c'est un peu du travail. Vacance... Travail... vous voyez ? Rien que pour vous foutre la haine, je vais brièvement vous décrire mon état présent. Très brièvement car je suis revenu au clavier francophone et je galère au taquet.
        
        Je suis à coté de la porte ouverte, torse nu, pieds nus... en fait j'ai que mon short sur moi. Une petite brise de mer me rafraichit un peu. Brise de mer ? Oui, si je regarde à gauche, je peux constater que la mer est calme aujourd'hui. J'en sais quelque chose, mon short est encore humide de tout à l'heure.
        

        Voyons si dans un environnement aussi peu stressant j'arrive à me concentrer suffisamment pour sortir quelque chose de lisible.
        Maintenant faut que je me tape l'écrivage de la soirée avec 15 jours de retard... Chatatamer, j'ai tellement déconnecté de ma vie européenne que je sais même plus quoi qu'est arrivé quand. Reprenons du début.
        Je me réveillé de sous l'évier... Une petite pensée émue pour les réveils sous le camion avec Stic. J'ai bien fait de pas trop boire la veille, je me sens quasiment guérit. Genre j'ai plus de fièvre quoi, mais je suis encore à bien des rouleaux de pécu de la rémission complète. Je mets des coups de pieds dans les autres et je descends pour commencer à nettoyer le chantier. Aujourd'hui, j'ai l'intention de leur montrer la laideur intrinsèque de Birmingham dans toute sa splendicité. Le temps d'avaler le ptidèj, on attaque le programme. Tout le monde dehors !
        En moins de 200m de New Street ils commencent déjà à tirer la gueule. Hé hé, ils croyaient que j'exagérais, ils croyaient que j'aimais me plaindre. Ben maintenant ils peuvent constater le sinistre de leur propres yeux. Je devais faire quelques courses au marché du Bullring, ils suffoquaient tellement qu'ils voulaient aller à la patinoire direct.
        Oui, Paul avait proposé un gros : « On va à la patinoire aujourd'hui ? » À quoi ils avaient tous répondu très affirmativement. Mais je ne voulaient pas rater leur têtes devant la patinoire "T Mobile" de Birmingham.
        Ça les a achevés. La pauvre Sophie était au fond de la déprime. Elle oscillait entre les « Sors moi d'ici Ti Punch » et les « Comment t'as fait pour survivre ici ? ». Quand je leur ai parlé du meilleur pub
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