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Les cons

Les cons

Titel: Les cons
Autoren: Julien Boyer
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Round 1
        30 novembre 2005
        Après deux semaine déjà de présence à Birmingham, Royaume Uni, je décide de sacrifier à ma vieille habitude de chroniquer mes séjours à l'Étranger. Si vous trouvez ça étonnant comme « habitude », moi, ça me semble très naturel et ce que je trouve bizarre, c'est plutôt le fait que je n'écrive pas le reste du temps.
        Deux semaines de retard, ça va être dur à combler ? Pensez vous. J’ai si peu de choses à dire.
        Prologue
        Je rajoute un paragraphe pour clarifier un peu qui je suis. Au départ, ce document à été écrit pour tenir mes potes au courant de mes tribulations. Ils me connaissent déjà, ce qui n'est pas forcément votre cas.
        Je m'appelle Julien Boyer, mais mes amis m'appellent Ti Punch. Je trouve que ça me va mieux que mon prénom officiel qui, somme toute, a été choisit par mes parents alors qu'ils ne m'avaient encore jamais vu.
        Je suis originaire de l'île de la Réunion (d'où le surnom) qui est une ancienne colonie française de l'Océan Indien. Aujourd'hui c'est toujours un territoire français mais on ne dit plus « colonie ». C'est pas politiquement correct, voyez-vous.
        Je suis arrivé en Métropole à 17 ans, déménageant tous les ans jusqu'à me fixer durablement dans la ville de Metz quand j'avais 21 ans, et jusqu'à mon départ pour l'Angleterre.
        Voilà, vous me connaissez suffisamment pour démarrer.
        PS: Les chapitres de ce documents étaient immédiatement publiés sur un site internet après écriture. D'où l'impression de dialogue entre l'auteur et ses quelques lecteurs.
        PPS: Cet ouvrage a été écrit à l'origine sur un clavier anglo-saxon. J'ai fait de mon mieux pour mettre les accents et les cédilles là où ils étaient dus, il en manque toujours probablement. Ça s'améliorera dans les prochaines éditions.
        PPPS : Deuxième édition. Lourdement allégée. Si vous trouvez qu'il y a pas assez de longueurs et de fautes, procurez vous la première édition.

        En gros, je me suis retrouve la pour cause de chômage Après avoir interrompu le simulacre d'études que je suivais à l'université suite à mon éviction d'école d'ingénieur, je me suis mis à chercher du travail. Comme je n’avais pas un diplôme qui brillait beaucoup, je n’ai retenu dans mes recherches que le critère géographique, mais lu à l’envers : Plus c’est loin, plus c’est bien.
        J'ai opté pour un de ces contrats spéciaux à la con, espèce d'hybride entre stage et emploi, qui doit obligatoirement avoir lieu au sein d'une entreprise Française, mais à l'étranger. Ça s'appelle un VIE, et j'ai pas que ça à faire de vous décrire les subtilités administratives. Les restrictions me convenaient : Depuis que j’ai commencé à voyager, j’ai des points de comparaison pour juger mon pays d’origine. Je me suis rendu compte en marchant sur la terre étrangère que la France est un pays formidable. Du point de vue interne, on ne voit que la différence entre la France telle qu’elle est et telle qu’on la voudrait. De l'extérieur, je me suis rendu compte qu’en fait, c'était pire chez les autres.
        Ceux qui me connaissent auront compris que je fais référence à mon séjour aux États-Unis.
        Cette formule me permettait de payer ma dette à la société Française, qui m'a sponsorisé mon éducation et ma santé pendant 20 ans.
        J’ai fini par en trouver un, plus grâce à l’ambigüité de mon CV qu’à la couleur de mes diplômes. La mission, c’est d’aller vendre sur le marché britain des machines de marquage industriel tricolores. Commercial donc. Après un mois de préparatifs sporadiques, je me retrouve dans l’avion pour Birmingham. L’histoire commence ici.
        L’histoire
        J’arrivais le 14 novembre à 10 h du matin à l'aéroport de Birmingham. Un sac contenant le strict minimum vital sur le dos, ma longboard sous le bras, la bouche en cœur et la gueule enfarinée. Fareed, mon unique collègue, m’attendait à l'aéroport. Après les présentations d’usage, il m’explique qu’en gros, on va direct au bureau. Je commence le jour même. Moi, je ne bronchais pas. J’essayais plus de faire passer inaperçu mon sac de rando explosé, la planche à roulettes sous mon bras et la longue déchirure sur le coté de mon blouson.
        Note de l'éditeur (qui est aussi
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