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Les conquérants de l'île verte

Les conquérants de l'île verte

Titel: Les conquérants de l'île verte
Autoren: Jean Markale
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du chapitre a été rédigée
d’après divers épisodes dispersés dans des ouvrages d’écrivains grecs et latins
de l’Antiquité : Apamée (XXIII), Tite-Live (V, 34), Justin, qui résume le
Gaulois Trogue-Pompée (XXIV, 4,5, 6,8), Athénée (X, 60), Appien (Illyrica),
Diodore de Sicile (V, 31 et fragments XXII et XXXI), Polyen (VII, 35), Cicéron
( De Divinatione ) et, surtout, Pausanias (X, 19, 20, 21,
22, 23).
    [81] L’épisode de la Tour de Verre ne se trouve que dans
l’ Historia Brittonum , récit en latin de Nennius, et qui
date du X e  siècle.
    [82] On retrouve ici les trois noms de la Femme
Primordiale, celle qui s’est endormie pendant le Déluge et qui symbolise
l’Irlande. Les trois rois portent des noms révélateurs : Mac Cuill est
littéralement « fils du coudrier » (le coudrier étant un arbre
magique et druidique), Mac Cecht, « fils de la charrue » et Mac
Greine, « fils du Soleil ».
    [83] D’après le Livre des Conquêtes .
    [84] Lîr est un personnage emblématique. On traduit
souvent son nom par « mer » ou « flots », mais cette
étymologie est d’autant moins certaine que l’Irlande païenne n’a pas de dieu
marin (pas plus d’ailleurs que de dieu laboureur). Lîr, pour habiter des îles
lointaines, n’est aucunement le dieu de la navigation maritime. De plus, les
Gaëls semblent avoir horreur de la mer et se désintéressent de ce qui se passe
sur l’océan, sauf à le décrire en tant que pays de l’Autre Monde. Ils sont
beaucoup plus attachés aux sources et aux rivières, donc aux eaux douces, ainsi
que semble le révéler le nom de Nechtan (dérivé du latin Neptunus ),
autre appellation d’Elcmar, frère de Dagda, propriétaire de Brug-na-Boyne,
c’est-à-dire Newgrange. Lîr a comme correspondant gallois Llyr (le roi Lear de
Shakespeare), père des héros Brân Vendigeit (« Corbeau Béni »),
Branwen (« Corbeau Blanc ») et Manawyddan, strict correspondant
brittonique du gaélique Mananann, lui-même éponyme de l’île de Man. Ce dernier
personnage apparaît souvent dans les récits irlandais comme originaire des îles
lointaines, autrement dit de la Terre de Promesse, sorte de paradis celtique,
parfois appelé Émain Ablach , nom dans lequel se
retrouve le terme désignant les pommiers, ce qui renvoie à l’île d’Avalon de la
légende arthurienne. Mananann est même présenté parfois comme chevauchant un
fougueux coursier au milieu de la mer, ce qui pourrait évidemment le faire
assimiler à une divinité maritime. Dans la tradition galloise, Manawyddan n’a
toutefois aucun lien particulier avec la mer et n’a rien d’un navigateur.
    [85] Les deux paragraphes consacrés à la répartition des
tribus de Dana et aux dons magiques qui leur sont attribués proviennent d’ Altramh Tige da Medar (la nourriture de la maison des deux
gobelets), récit contenu dans le « Livre de Fermoy », manuscrit du XV e  siècle, publié avec traduction anglaise par Lilian
Duncan dans Eriu , vol. XI, Dublin, 1932.
Traduction française de Ch.-J. Guyonvarc’h dans Textes
mythologiques irlandais , Rennes, 1980.
    [86] D’après le récit Oidheadh Clainne
Lîr (le sort tragique des enfants de Lîr), contenu dans divers
manuscrits de la fin du Moyen Âge. Résumé détaillé par Myles Dillon dans Early Irish Literature , Dublin, 1994. Traduction française
par Roger Chauviré dans Contes ossianiques , Paris,
1949.
    [87] Rappelons qu’il s’agit du cairn mégalithique de
Newgrange, dans le comté de Meath, non loin de Slane, au-dessus de la vallée de
la Boyne.
    [88] D’après le récit Tocmarch Étaine ( La Courtise d’Etaine ), contenu dans le « Livre
Jaune de Lecan », édité et traduit en anglais par O. Bergin et
R. I. Best, dans Eriu , vol. XII, Dublin,
1938. Traduction française par Ch.-J. Guyonvarc’h, dans Textes
mythologiques irlandais , Rennes, 1980.
    [89] Synthèse entre La Courtise d’Étaine et La nourriture de la maison des deux gobelets . Dans
le premier récit, c’est Dagda qui imagine la ruse destinée à spolier
Elcmar ; dans le second, où Angus est le fils adoptif d’Elcmar lui-même,
c’est Mananann.
    [90] D’après le récit de La Courtise
d’Étaine.
    [91] Description classique des filles du peuple féerique
qui, comme on le verra plus loin, peuvent se métamorphoser en cygnes :
lorsqu’elles volent, c’est toujours par couples, et reliées entre elles par une
chaîne.
    [92] Ailill et Maeve sont des
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