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Les 4 vies de Steve Jobs

Les 4 vies de Steve Jobs

Titel: Les 4 vies de Steve Jobs
Autoren: Ichbiah Daniel
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numéro 2 de la maison ?
    Hmm… Succéder à Jobsn’est pas une mince affaire. Qui saura repérer dans les cartons de Jonathan Ivele projet foldingue et décider qu’il faut impérativement le concrétiser ? Qui aura le cran de faire face au Conseil d’administration lorsque ce dernier brandira des études de marché pour expliquer que l’objet n’a aucune chance de trouver son public ? Qui saura contraindre Apple à suivre une voie potentiellement risquée sur la base de sa seule conviction personnelle ? Cookou tout autre successeur aura-t-il la vigueur suffisante pour lancer un projet de l’envergure de l’iPhone, stimuler les troupes afin de tenir les délais coûte que coûte, négocier des conditions ahurissantes auprès des opérateurs de téléphonie ?…
    « Apple continuera d’exécuter son business-plan actuel, estime le bloggeur Elmer-DeWitt, et cela peut continuer des années. Mais ce sera différent sur un point clé : avec Jobs, il y avait un gars au début et à la fin de chaque projet, qui avait l’autorité de dire : “Ça craint. Recommencez à zéro.” Quiconque le remplace pourrait partager sa vision et son titre. Mais il ou elle ne sera pas le cofondateur d’Apple et il n’aura donc pas la même autorité 145 . »
    Tim Cookveut laisser croire qu’il n’aspire pas à la position suprême et que la capacité de survie de Jobsdépasse largement ce que l’on pourrait croire. « Jobs et irremplaçable. Il sera encore là avec des cheveux gris, à 70 ans, bien après que j’ai pris ma retraite », juge l’intéressé. Pas si sûr tout de même. Et qu’on le veuille ou non, l’éventualité d’un départ forcé semble désormais planer autour de l’aura du chef de file.
    D’autres sociétés marquées par la personnalité d’un leader fort ont su négocier ce difficile passage de témoin. Ainsi, l’ancien dirigeant de Nintendo, Hiroshi Yamauchi, a su détecter en Satoru Iwatales qualités d’innovation qui permettaient d’assurer une succession heureuse. La transition a si bien réussi qu’au passage Nintendo est redevenu numéro 1 de son secteur.
    Peut-on imaginer l’individualiste Jobsse prêtant à la tâche consistant à se choisir un dauphin ? On voudrait y croire tout en demeurant sceptique. Ce serait pourtant un legs magnifique pour Apple que de laisser tôt ou tard les commandes à un capitaine inventif, fier, exigeant et esthète.
    Une question demeure toutefois ouverte : l’oiseau rare existe-t-il ?
     
    Tourmenté, perfectionniste, habité par le génie et doté d’un sens inné du Beau, Jobsest capable de grands rêves et il a le talent de les faire partager à d’autres. Tenter de mesurer l’ampleur de son influence n’est pas aisé car, régulièrement, grâce à l’exemple donné par Apple, tout un pan de l’industrie s’est progressivement métamorphosé.
    Si Jobsn’avait pas été là, à quoi ressembleraient aujourd’hui les micro-ordinateurs ? Arboreraient-ils des coques aux belles courbes ? Leurs écrans seraient-ils peuplés d’icônes ?
    La grande victoire de Jobsse situe sans doute là : au fil des années, bien des ordinateurs se sont mis à ressembler à des Mac. La machine informatique, traditionnellement considérée comme fonctionnelle, est devenu un bel objet, capable de trouver sa place dans le salon. Dell, HP et autres multinationales n’ont pu faire autrement que se rallier à la vision colorée et mutine de ce rebelle qui voulait faire pousser des fleurs dans les ordinateurs.
    La révolution irréversible que Jobsa menée en la matière s’est poursuivie dans le territoire des baladeurs MP3 – il faut avoir eu dans les mains certains modèles de la fin des années quatre-vingt-dix, aussi peu maniables qu’un cockpit d’avion, pour mesurer l’apport de l’iPod. Elle s’est ensuite prolongée dans le territoire des téléphones mobiles, obligeant cette industrie à remettre ses pendules à l’heure pour tenter de calquer l’iPhone et des tablettes telles que l’iPad.
     
    À une époque un peu trop chiche en personnages hors du commun, Steve Jobsa le mérite d’entretenir cette affection inapaisable du public envers les individus qui, à leur manière, tentent de changer le monde.
    Et l’on pardonne bien des choses à ceux qui ont le don d’embellir la vie.
    Steve, reste avec nous le plus longtemps possible et continue de nous faire rêver !

Remerciements
     
    Je tiens à remercier les personnes
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