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Les 4 vies de Steve Jobs

Les 4 vies de Steve Jobs

Titel: Les 4 vies de Steve Jobs
Autoren: Ichbiah Daniel
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la grâce des YouTube, Dailymotion et autres pourvoyeurs de vidéoclips.
    Durant l’année 2010, les louanges s’élèvent de toutes parts, des simples utilisateurs jusqu’aux personnalités les plus en vue. Célébré, adulé, Jobsn’a plus grand-chose à envier à ces artistes qu’il n’a cessé d’admirer de Bob Dylanà JohnLennon. Comme eux, sa parole est bue, ses prises de position décortiquées, sa vision encensée.
    « Selon lui, il n’y a que quelques grands hommes dans l’Histoire : Shakespeare, Newton… Très peu de gens. Steve Jobsse voit comme l’un d’eux ! », juge Steve Wozniak, le compagnon des débuts, cofondateur d’Apple.
    « Selon moi, on devrait dresser huit statues à Steve Jobs », estime pour sa part Jean-Louis Gassée, ancien dirigeant d’Apple France.
    « La première pour l’Apple 2,
    la deuxième pour le Mac,
    une troisième pour Pixar,
    une quatrième pour ce que j’appelle “Apple 2.0” quand il remit Apple d’aplomb,
    une cinquième pour l’iPod,
    une sixième pour iTunes,
    une septième pour l’iPhone,
    et probablement une huitième pour l’iPad… »

    L’iPad 2 (sorti en 2011 ; première édition en 2010). Courtesy of Apple, Inc.
    Dans cette liste figurent des objets que le public a spontanément adoptés, comme s’ils étaient une évidence. Et l’on a souvent pu se demander pourquoi d’autres n’y avaient pas songé. Gasséea sa propre explication des choses :
    « Steve a le don de dire des choses “rétroactivement évidentes”. Pourtant, à chaque fois qu’il propose un nouveau produit, c’est la bagarre au sein d’Apple. Il est recommandé de ne pas s’aplatir devant lui, car alors il n’accorde pas sa confiance. Il n’a confiance que dans ceux qui ont de vraies opinions personnelles. »
     
    La deuxième décennie du millenium s’ouvre sur une sorte d’apothéose, tandis que tombent les records et les satisfecit : PDG de la décennie, rentabilité record, distinctions en tout genre, résultats financiers au beau fixe… les flashs d’information se succèdent et consolident une success-story hors pair. Parfois, ils relèvent de l’abracadabrant comme lorsqu’Apple passe devant la jadis omnipotente Microsoft ou lorsque la société de Cupertino se classe numéro 2 des États-Unis !
    Le ciel serait-il la limite ? D’une certaine façon. De temps à autre, un signe vient pourtant rappeler que messire Jobsappartient, bon gré mal gré, au royaume des provisoires. Une question demeure alors : Jobs est-il taillé dans un diamant de généreuse confection, apte à diffuser son éclat à d’autres gemmes ?
     
    Le 27 août 2008, une invraisemblable dépêche nécrologique est émise par l’agence d’information Bloomberg. Destinée à une clientèle d’entreprise, elle est accompagnée d’un avertissement. « Ne pas publier pour l’instant. »
    À la fin d’un texte biographique qui reprend les grandes étapes de la vie de Steve, le rédacteur, Connie Guglielmo, écrit ceci :
    « Les interrogations sur la santé de Jobsont refait surface en juin 2008, après qu’il est apparu à la conférence annuelle des développeurs. La maigreur de Jobs était fort apparente. Jobs avait dit le 1 er  août 2004 avoir subi une intervention pour éradiquer une tumeur cancéreuse au pancréas. Sa forme de cancer, appelée tumeur neuroendocrine, peut être guérie si elle est diagnostiquée à temps. C’était le cas pour Jobs, comme il l’a écrit dans un e-mail adressé à ses employés depuis son lit d’hôpital.
    Jobs, qui était bouddhiste et végétarien, a gardé son cancer secret tandis qu’il cherchait des alternatives à la chirurgie, a rapporté Fortune en mai 2008, citant des personnes au fait de la situation. Après consultation de leurs avocats, les managers d’Apple, qui craignaient que la divulgation de la maladie de Jobs puisse être une menace pour le cours de l’action, ont décidé qu’il était préférable de ne pas en informer les investisseurs.
    Après l’apparition de Jobsen juin 2008, Apple a expliqué qu’il souffrait d’une “infection commune”. Jobs a par la suite déclaré au New YorkTimes que, bien que sa maladie soit plus qu’une “infection commune”, elle ne présentait pas de risque pour sa vie. »
    À cet instant du communiqué, Bloomberg entreprend de spéculer sur ce qui arriverait au cours de l’action Apple et propose un paragraphe intitulé :
    « POUR LE CAS OÙ LE
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