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Les 4 vies de Steve Jobs

Les 4 vies de Steve Jobs

Titel: Les 4 vies de Steve Jobs
Autoren: Ichbiah Daniel
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voulais et c’est tout ce que je dirai à ce sujet.
    Steve. »
    Le communiqué publié par Apple pour l’occasion concède que « les problèmes de santé étaient plus complexes que ce que l’on avait originellement estimé ». Il s’ensuit une transplantation du foie et une absence du boss durant un bon semestre.
    Et puis, Jobsrevient aux commandes à la fin juin afin de préparer une tablette tactile révolutionnaire qui va devenir l’iPad…
    L’iPad apparaît début avril 2010 aux États-Unis et 3 millions d’exemplaires sont vendus en 80 jours, un joli succès même s’il est en deçà des prévisions de Jobs.
    Le 26 mai 2010, l’incroyable se produit : la capitalisation d’Apple dépasse celle de Microsoft. Si l’on se replace dix années en arrière, le chemin parcouru relève de l’invraisemblable. À cette époque, la société de Bill Gatesétait d’une puissance redoutée de tous. Mieux encore, Microsoft s’était bâtie sur un modèle si fort qu’il paraissait impossible de la déloger de sa position ultra-dominante. Pour Apple comme pour Steve Jobs, la performance est donc de taille. Là n’est pas tout. Devenue la première entreprise de l’univers technologique, Apple est aussi la deuxième société américaine, uniquement devancée par ExxonMobil.
    Après un tel tour de force, c’est un Steve Jobstriomphant qui fait son entrée sur la scène de la conférence D8 – All things digital , le 1 er  juin 2010 sur les accents de la chanson Got to Get You into My Life de ces Beatles qu’il a toujours adorés. Organisée par Kara Swisheret par Walt Mossbergdu Wall Street Journal , ces journées sont consacrées à des débats sur la révolution numérique.
    Kara démarre par la nouvelle du moment :
    « Cette semaine, vous avez dépassé Microsoft en capitalisation. Une réflexion sur ce sujet ?
    – Pour ceux d’entre nous qui sont dans l’industrie depuis longtemps, c’est surréaliste », répond Jobs.
    Inévitablement, Wall Mossbergaborde le sujet de Flash – Jobsa écrit une lettre ouverte afin d’expliquer que, comme sur l’iPhone, l’iPad ne pas va exécuter les animations Flash, très répandues sur le Web. Mossberg fait remarquer que des sites entiers ont été conçus autour de ce langage que commercialise Adobe. Comme à l’accoutumée, Jobs demeure imperturbable.
    « Nous avons dit à Adobe : si jamais vous arrivez à faire tourner Flash rapidement, revenez pour nous le montrer. Ils ne l’ont jamais fait. »
    Un peu plus tard, il enfonce le clou :
    « Nous essayons de créer des produits extraordinaires pour les gens. Au moins, nous avons le courage de nos convictions, suffisamment pour dire : nous ne pensons pas que cela fasse partie d’un produit extraordinaire. Donc nous l’enlevons. »
    Lorsque l’on suggère que l’iPad ne serait pas un si grand succès que cela, Jobsrétorque qu’Apple en a vendu un toutes les trois secondes.
    Que dire ? Ce n’est pas un PDG, c’est un showman, un artiste, un séducteur, un illusionniste, un évangéliste… Un personnage comme il n’en apparaît qu’au compte-gouttes, au fil des décennies. Irremplaçable ?
     
    En 2010, Apple pèse 200 milliards de dollars – soit 60 de plus qu’en août 2009. L’entreprise emploie 35 000 personnes dans le monde. Le cours de l’action qui était inférieur à 8 dollars en 2001 se situe à 272 dollars en avril 2010.
    À l’automne de cette même année, l’App Store pour l’iPhone et l’iPad recense 7 milliards d’applications téléchargées. On dénombre 275 millions d’iPod vendus, davantage que les deux best-sellers en matière de consoles portatives, la Nintendo DS et la Sony PSX. Là n’est pas tout, comme le fait remarquer Jobsà la conférence de presse de fin d’été :
    « Les gens ont téléchargé 11,7 milliards de chansons d’iTunes et nous nous rapprochons des 12 milliards. Ils ont également acquis 100 millions de films. »
    Au niveau des magasins Apple Store, c’est une vague irrépressible qui a démarré, on en compte plus de 300 dans le monde en 2010.
    « Quand Apple a ouvert ses Apple Store, je me suis dit : il ne peut pas faire cela, il fait concurrence à ses revendeurs. En réalité, il réalise le chiffre d’affaires de deux chaînes de magasins de luxe. Les gens font la queue pour acheter au tarif du catalogue parce qu’ils obtiennent un meilleur service », explique Jean-Louis Gassée. Mieux
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