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Le Tombeau De Jésus

Le Tombeau De Jésus

Titel: Le Tombeau De Jésus
Autoren: James Cameron , Simcha Jacobovici , Charles Pellegrino
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en son genre ; elle n’a été retrouvée sur aucun autre ossuaire. Nous disposons de très peu d’informations sur Joses. Nous savons seulement qu’il n’est pas resté à Nazareth et, qu’avec Jésus et sa mère Marie il a fini ses jours à Jérusalem.
    L’ossuaire suivant, « [Voici les ossements] de Mariamne alias Mara », est encore plus surprenant. Il nous a livré ses secrets au fil du temps. Nous avons appris qu’indépendamment de la découverte de Talpiot, d’éminents spécialistes avaient conclu que le vrai nom de Marie Madeleine était « Mariamne », une variante grecque de Myriam. On retrouve cette mention chez Origène, l’un des Pères de l’Église, qui appelle Marie Madeleine « Mariamme », chez Épiphane de Salamine et dans des textes apocryphes comme la Pistis Sophia. Mais le texte décisif fut celui des Actes de Philippe.
    Cet apocryphe relate la mission évangélique de Philippe, frère de Marie Madeleine. Des passages de ce texte sont connus depuis près de deux mille ans, mais c’est seulement en 1976, alors qu’ils effectuaient des recherches dans la bibliothèque du monastère de Xenophontos au mont Athos, que les professeurs François Bovon et Bertrand Bouvier en découvrirent une version presque complète. Il s’agissait d’un manuscrit du V e  siècle, probablement la copie d’un texte antérieur. À ce jour, il n’a été traduit qu’en français, en 1996, de sorte qu’il est passé relativement inaperçu dans les milieux scientifiques.
    Selon une tradition chrétienne plus tardive, Marie Madeleine se serait réfugiée en France après la violente répression romaine contre le mouvement chrétien primitif. Si ce récit est fondé, son ossuaire ne peut pas se trouver à Jérusalem. Mais la tradition plus ancienne rapportée dans les Actes de Philippe indique qu’après avoir accompagné son frère en Asie mineure, Marie Madeleine serait retournée à Jérusalem, où elle aurait fini ses jours. Le tombeau de Talpiot concorde avec cette version.
    Une autre tradition chrétienne dépeint Marie Madeleine comme une pécheresse que Jésus sauve de la lapidation et comme une femme anonyme qui lave les pieds de Jésus et les sèche avec ses cheveux. Rien dans les Évangiles ne permet pourtant d’identifier Marie Madeleine avec l’une ou l’autre de ces femmes. Les Écritures indiquent seulement que Marie Madeleine se trouve toujours au côté de Jésus, notamment lors de sa mort et de sa résurrection : elle est au pied de la croix, la première à découvrir le tombeau vide puis à rencontrer le Messie ressuscité. Seuls des textes apocryphes comme l’Évangile de Marie Madeleine ou les Actes de Philippe nous procurent des informations plus complètes sur le personnage. Ils la dépeignent comme l’« apôtre bien-aimé ».
    Dans le Nouveau Testament (Première Épître aux Corinthiens, 16), Jésus est présenté comme un «  Mara  » ou « Maître ». De façon symétrique, l’inscription « Mariamne » s’achève par ces mots : « alias Mara ». Il s’agit de l’unique inscription grecque du tombeau de Talpiot. Philippe était l’apôtre des Juifs hellénophones de l’ancien Israël. Comme nous savons que Mariamne, sa sœur, l’accompagnait dans son ministère ; elle devait probablement parler grec.
    En théorie, il est possible d’imaginer que la seconde Marie (« Mariamne ») du tombeau de Talpiot puisse être Myriam, la sœur de Jésus, bien qu’aucune source ne la désigne comme un « maître » ou ne donne une version grecque de son nom.
    En 2005, les résidus humains prélevés dans les ossuaires de Jésus et de Mariamne ont été soumis à des tests ADN qui ont démontré qu’ils n’étaient pas apparentés. S’ils n’étaient ni mère et fils ni frère et sœur, ils ne pouvaient être que mari et femme.
    Depuis le succès phénoménal du Da Vinci Code , l’idée que Jésus ait eu une femme et des enfants fait maintenant partie de l’imaginaire collectif. Diverses sociétés secrètes ont souscrit à cette croyance depuis des siècles, si ce n’est deux millénaires. Mais peut-on l’étayer ?
    Assurément, les Évangiles dissimulent un lourd secret. Celui de Jean, par exemple, masque délibérément l’identité du « disciple bien-aimé », celui que Jésus aimait plus que les autres. Personne ne sait pourquoi cet individu est identifié non pas par son nom, mais par référence aux sentiments qu’éprouvait Jésus
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