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Le Tombeau De Jésus

Le Tombeau De Jésus

Titel: Le Tombeau De Jésus
Autoren: James Cameron , Simcha Jacobovici , Charles Pellegrino
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l’inhumation, dont un type de lin qui semble de qualité médiocre, car il est mélangé à des fibres de pâte à papier.
    Je pense que nous sommes en présence du linceul de Marie Madeleine.
    Charles Pellegrino

Nous avons également trouvé des fibres dans l’ossuaire de Jésus. Elles ont été analysées le lundi après-midi du 15 mai 2006. Il m’a fallu plusieurs heures pour évaluer la portée de ce que j’avais sous les yeux, avant d’avoir une intuition soudaine.
    Les fibres de l’ossuaire « Jésus » étaient beaucoup moins dégradées que celles de l’ossuaire « Mariamne ». Au début, Clyde Wells ne put déterminer la nature de ces étranges fibres végétales. Il ne s’agissait ni de coton ni de lin, mais apparemment de paille réduite en pâte puis tissée ou pressée – sans doute le tissu le moins cher que l’on fabriquait à l’époque. Comme Clyde ignorait encore le nom inscrit sur cet ossuaire du I er siècle, il n’hésita pas à en conclure que ces fibres provenaient d’un linceul.
    Pendant plusieurs heures, je ne me préoccupai pas de ces fibres, pensant qu’il s’agissait sans doute d’une ancienne contamination par des fibres végétales ordinaires sans aucun lien avec l’enterrement de Jésus.
    Vers 19 heures, j’arrivai à New York et m’apprêtai à rejoindre mon domicile pour le dîner. Alors que je me dirigeais vers l’arrêt de bus, je passai devant un prédicateur des rues. Comme chaque fois que je le croise, il me gratifia de la formule : « As-tu rencontré Jésus, mon frère ? » Comme à l’accoutumée, je le saluai de la tête et lui répondis : « Je m’y efforce tous les jours, mon frère. »
    À plusieurs reprises jusqu’alors, je m’étais promené sous les lumières de Broadway et de Times Square avec des échantillons du tombeau de Talpiot dans ma sacoche d’ordinateur portable. Ce soir-là, pour la première fois, il me vint à l’esprit que personne, parmi les passants que je croisais sur les trottoirs de Manhattan, n’aurait pu croire que les reliques sans doute les plus sacrées au monde se trouvaient à quelques pas d’eux. Le secret militaire le mieux gardé était sans doute plus connu que la présence probable à New York de l’ADN de Jésus.
    Une heure plus tard, j’eus une intuition sur la nature de ce qui n’était pour moi jusque-là qu’un lambeau insignifiant de fibres de paille. Simcha m’avait fait remarquer que l’ossuaire de Jésus était d’une grande simplicité. Un jour, je lui avais répondu qu’il me paraissait inachevé. Mais, comme l’attestait son couvercle qui s’ajustait si parfaitement au coffre hermétiquement scellé, l’ossuaire était bel et bien achevé. Il était seulement humble, comme devait l’être son linceul. Un ossuaire dépouillé, dépourvu de tout ornement, et un linceul composé de fibres de paille… Cette simplicité n’était-elle pas fidèle au message que nous ont transmis les Évangiles ?

Le tombeau était vide à présent. Les ossuaires qui avaient reposé dans ses niches pendant près de deux millénaires ne s’y trouvaient plus. Les crânes « gardiens   » avaient disparu et la terra rossa qui s’était infiltrée presque imperceptiblement pendant un millier d’années, recouvrant d’une patine le tombeau et ses ossuaires, avait été transportée à la surface. Des immeubles d’habitation donnant sur Jérusalem et Bethléem bordaient des rues nouvelles encore sans nom.
    Un jeune fonctionnaire municipal s’arrêta pour s’éponger le front en face de l’entrée du tombeau, et c’est à ce moment-là qu’il décida de donner un nom à la rue au-dessus du site funéraire. Elle porterait le nom d’un Juif qui avait combattu l’Empire britannique et avait été pendu juste après la Pâque de 1947, à l’âge de trente-cinq ans. À l’époque, certains Juifs l’avaient traité de brigand. Aujourd’hui, l’heure de sa reconnaissance était arrivée. La rue s’appellerait Dov Gruner, du nom de ce combattant clandestin qui s’était élevé contre la Grande-Bretagne dans la lutte d’Israël pour son indépendance.

—  Conclusion –
    Simcha Jacobovici
    Durant la première semaine de décembre 2006, j’ai projeté mon film Le Tombeau devant un groupe de responsables représentant Discovery Channel aux États-Unis et Vision Télévision au Canada, deux des trois chaînes qui l’avaient financé (la troisième étant Channel 4 au Royaume-Uni).
    À
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