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La naissance du roi Arthur

La naissance du roi Arthur

Titel: La naissance du roi Arthur
Autoren: Jean Markale
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à l’intérieur de la terre, sont
possesseurs de nombreux secrets et trésors, et que l’on rencontre parfois sur
les landes.
    [27] C’est-à-dire à la fête celtique de Beltaine,
correspondant à la fameuse fête germanique de la « Nuit de
Walpurgis », lorsque tous les sorciers et sorcières se réunissent pour
tenter d’attirer la malédiction sur les moissons et les troupeaux.
    [28] Dinas Enrys est une petite colline isolée dans une
vallée du massif du Snowdon (Éryri), dans le Carnavonshire, au nord-ouest du
Pays de Galles.
    [29] Ce thème du panier magique inépuisable est souvent
exploité dans les récits de la tradition galloise. Il est identique à celui du
chaudron d’abondance dans lequel on peut puiser indéfiniment de la nourriture.
C’est une figure archétypale du Graal.
    [30] L’épisode de « Lludd et Llevelys » est un
récit gallois traditionnel contenu dans le « Livre rouge de
Hergest », manuscrit du XIV e siècle. Traduction française
intégrale dans Joseph Loth, les Mabinogion ,
Paris, 1913, tome I, p. 23I.
    [31] C’est le Cunobelinos historique, qui a servi de
modèle au Cymbeline de Shakespeare. Quant à Arvarwy, c’est le Mandubraccios
dont parle César, qui aurait incité celui-ci à conquérir la Bretagne.
    [32] D’après l’Historia Regum
Britanniae et certaines « Triades de l’île de Bretagne ».
Caradoc est le Caratacos historique qui nous est connu grâce à Tacite.
    [33] D’après un passage des Iolo
Manuscripts , traditions galloises diverses recueillies à la fin du XVIII e siècle par le fondateur du néodruidisme Edward Williams, dit Iolo Morgannwg, et
publiées en 1838 par son fils Taliesin Williams.
    [34] Cette fin de chapitre est empruntée à Tacite ( Annales et Agricola ), ainsi qu’à Dion Cassius, chap.
XLII.
    [35] D’après diverses traditions gnostiques de la légende.
Le thème est représenté sur les anciennes portes de l’église paroissiale de
Mauron (Morbihan), actuellement à l’intérieur du sanctuaire. On y voit la
pierre tomber derrière l’arbre de la Connaissance, alors qu’Adam et Ève sont en
conversation avec le Serpent.
    [36] On remarquera que dans cette version de la légende
(celle de Robert de Boron), fortement inspirée des Actes
de Pilate , l’arrestation de Jésus se déroule dans la maison de Simon et
non dans le jardin de Gethsémani.
    [37] On remarquera l’inversion : historiquement,
Titus est le fils de Vespasien.
    [38] Cet antisémitisme sournois est bien dans l’esprit du
temps où a été rédigée cette version de la légende, aux environs de l’an 1200,
et préfigure les mesures prises par Saint Louis (la rouelle jaune) pour
différencier les Juifs des peuples de race « pure ». Ce qui est
inquiétant ici (je ne fais que transcrire le récit médiéval), c’est la
justification du génocide par des motifs religieux. Il est évident que l’Église
romaine, héritière en grande partie de l’Empire romain, ne pouvait accepter que
les Romains fussent responsables de la mort du Christ. Il fallait bien trouver
un « bouc émissaire », au détriment de la vérité historique, puisque
la crucifixion est un supplice spécifiquement romain réservé aux voleurs et aux
agitateurs politiques. On ne sait que trop bien les aberrations qui ont découlé
de cet état d’esprit.
    [39] Le texte médiéval de Robert de Boron dit très
exactement « les vaux d’Avalon » et identifie nettement ce lieu à
Glastonbury, dans le Somerset, l’Urbs Vitra  :
ou Ynys Glas (« île de Verre ») des
anciens textes monastiques.
    [40] Le nom d’Évalach, qui apparaît seulement dans la
version dite de Gautier Map, est présenté sous la forme Avalach dans la tradition purement galloise, et
certaines Triades en font même le père de la fée Morgane. De toute évidence, il
s’agit d’un nom de lieu et non pas de personne, ce lieu étant l’île Fortunée de
la mythologie celtique, Ynys Avalach en
gallois, devenue ensuite en français l’île d’Avalon. De toute façon, il y a ici
une référence au Paradis celtique, l’île des Pommiers ( insula Pomorum ).
    [41] Synthèse du Joseph de Robert de Boron (fin du XII e siècle), édité par Bernard
Cequiglini, le Roman du Graal , Paris,
10/18 1981, et du récit intitulé Estoire dou
saint Graal , attribué – faussement – à Gautier Map, publié par Oskar
Sommer, Washington, 1909.
    [42] Il s’agit de Caernarvon, au nord-ouest du Pays de
Galles.
    [43] Ce
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