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La naissance du roi Arthur

La naissance du roi Arthur

Titel: La naissance du roi Arthur
Autoren: Jean Markale
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Diarmaid et Grainné , bien antérieur à la version
française du XII e siècle. Voir J. Markale, l’Épopée celtique d’Irlande , Paris, Payot, 1978,
ainsi que la Femme celte Paris, Payot, nouv.
édit. 1992.
    [6] Au Moyen Âge, le terme est transcrit sangréal , ce qui peut être compris de deux
façons : « saint graal » ou « sang royal » (sang
réal). J’ai analysé les métamorphoses du Graal dans un essai intitulé le Graal , Paris, Retz, I982, édition abrégée de
poche, I989.
    [7] Il y a, dans cet épisode, le souvenir d’un état
social gynécocratique antérieur à l’instauration du patriarcat, et probablement
une réminiscence du fameux mythe des Amazones.
    [8] C’est l’un des noms anciens de la Grande-Bretagne, et
qui lui est d’ailleurs resté avec une vague nuance péjorative (la
« perfide Albion » !). Le mot, qui s’apparente au latin albus , blanc, provient d’une racine
pré-indo-européenne signifiant « blancheur » par l’intermédiaire de
termes celtiques. On en reconnaît la trace dans le nom des Alpes (à cause de la
blancheur de la neige). Il est probable que l’île de Bretagne a été ainsi
nommée à cause des brumes persistantes qui ont dû frapper les premiers
navigateurs, et qui ont pu lui donner l’aspect d’une masse blanchâtre. Il faut
noter que le gallois et breton bann (gaélique beann ) a le double sens de « hauteur » et
de « blancheur » (racine celtique vindo ).
    [9] Le procédé est parfaitement authentique. D’après
différentes études archéologiques, il a été utilisé à partir de la fin du
néolithique et s’est maintenu pendant tout l’âge du fer, c’est-à-dire à
l’époque celtique.
    [10] Cet épisode est conforme à la tradition biblique
contenue dans la Genèse, VI, I-4, à propos des mystérieux « Fils des
Élohîm » (les anges ?), qui tombent amoureux des « Filles du
Glébeux », descendent sur terre, s’unissent à elles et engendrent des
géants qui infestent le monde. Cette croyance en l’existence d’une race
gigantesque est commune à tous les peuples.
    [11] Cette première partie du chapitre a été empruntée à
un récit anglo-normand contenu dans un manuscrit de la fin du XIII e siècle, édité par G. E. Brereton, Oxford, I937.
Traduction française intégrale par Danièle Régnier-Bohler dans le Cœur mangé, récits érotiques et courtois , Paris,
Stock, 1979, pp. 281-295.
    [12] Cette partie de chapitre est extraite de l’Historia Regum Britanniae de Geoffroy de Monmouth,
éditée par Edmond Faral, la Légende arthurienne ,
tome III, Paris, Bibliothèque des Hautes Études, 1927.
    [13] C’est le nom générique des Irlandais mais, depuis le
vie siècle, lorsque l’Écosse a été christianisée et gaélicisée par les
Irlandais, le nom de Scots est devenu celui d’Écossais.
    [14] Peuple d’origine controversée qui occupait l’Écosse
lors de la christianisation et qui a reflué ensuite dans l’extrême nord de la
Grande-Bretagne, ainsi que dans les îles Orcades et Hébrides.
    [15] Il s’agit de l’île de Wight, au large de Plymouth et
de Southampton, en latin Vectis .
    [16] Il s’agit de l’île de Man, dans la mer d’Irlande.
    [17] Ce sont les îles Orcades, au nord-ouest de l’Écosse.
    [18] Le mont Snowdon, au nord-ouest du Pays de Galles.
    [19] L’île d’Anglesey, en Gwynedd (Pays de Galles), dont
le nom gallois est Môn .
    [20] D’après l’Historia
Brittonum , chronique attribuée à Nennius, contenue dans un manuscrit des
IX e et X e siècles (Ms. de Chartres, Revue celtique , XV, pp. 175 et suiv.), et dans un
manuscrit des XI e et XII e siècles (Harléian 3859, édité
par Edmond Faral, la Légende arthurienne ,
I927, tome III, pp. 4 et suiv.).
    [21] À l’origine, le terme désigne seulement l’Angleterre
proprement dite, moins la péninsule de Cornwall-Devon. Par la suite, le
« royaume de Logres » sera celui d’Arthur.
    [22] Cela correspond à une migration des Belges en
Grande-Bretagne, vers la fin du second siècle avant notre ère.
    [23] Souvenir évident de l’expédition entreprise par le
Gaulois sénon Brennus, en 387 avant notre ère, et qui aboutit à la prise de
Rome par les Gaulois.
    [24] C’est le Cassivellaunus dont parle César dans ses Commentaires .
    [25] Cette première partie du chapitre est empruntée à
l’Historia Regum Britanniae .
    [26] Ce sont les équivalents des korrigans de la Bretagne
armoricaine, ces petits êtres qui vivent
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