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La naissance du roi Arthur

La naissance du roi Arthur

Titel: La naissance du roi Arthur
Autoren: Jean Markale
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début de chapitre est emprunté au récit gallois le Songe de Macsen .
    [44] D’après l’Historia Regum
Britanniae .
    [45] Ces détails se trouvent dans l’Historia Brittonum , manuscrit de Chartres. La
légende de Konan s’est largement développée en Bretagne armoricaine, surtout à
cause de la famille des Rohan qui en fit, pendant très longtemps, son ancêtre
mythique. Cependant la fiction recouvre une certaine réalité historique, celle qui
concerne l’avance progressive des émigrants bretons vers l’est, sur les
territoires occupés par les Gallo-Romains, puis par les Gallo-Francs.
    [46] D’après la Chronique de Pierre Le Baud, historiographe d’Anne de Bretagne, dont il existe deux
versions publiées par Charles de La Lande de Calan en 1908.
    [47] Les détails sur ce complot sont empruntés à l’ Historia Brittonum.
    [48] Détail qui ne se trouve que dans la Vie de saint Germain . Il s’agit de Germain d’Auxerre
qui, avec saint Loup de Troyes, avait été envoyé dans l’ïle de Bretagne pour
prêcher contre les idées « hérétiques » de Pélage, fort répandues
dans cette île en cette époque et suspectes de néopaganisme druidique.
    [49] Coutume rituelle de conjuration magico-religieuse,
fréquemment utilisée dans l’Antiquité chez la plupart des peuples, mais surtout
chez les Sémites, y compris les Hébreux.
    [50] D’après l’Historia Regum
Britanniae et quelques épisodes du Merlin en prose, adapté d’un poème perdu de Robert de Boron (début du XIII e siècle), édité par Gaston Paris et Jacob Ulrich, Paris 1886, traduction
intégrale par Emmanuèle Baumgartner, Paris, Stock, 1980.
    [51] Le peuple des Demetae a donné son nom au Dyved , au sud-ouest du Pays
de Galles, où se trouve la ville de Carmarthen, en gallois Caerfyrddin , faussement traduit en « forteresse
de Merlin ». En réalité, Caerfyrddin est
la transposition moderne d’un ancien brittonique Moridunum ,
« forteresse près de la mer ». Myrddin (en breton Merzhin ) est la transcription galloise du français
« Merlin » (= petit merle).
    [52] Forme galloise de Caledonia ,
désignant l’ancienne forêt qui recouvrait le territoire compris entre Carlisle
et Glasgow, et où vécut le Merlin historique.
    [53] Il faut savoir que dans la symbolique celtique, le
sanglier est un emblème sacerdotal et l’ours un emblème royal. Dans ce
déferlement délirant, il est question d’Arthur, le roi promis pour réunifier le
royaume. Or, le nom d’Arthur provient d’un mot celtique ( arth ou arz )
signifiant « ours ».
    [54] Ces délirantes vaticinations sont extraites de l’Historia Regum Britanniae .
    [55] L’ensemble du chapitre est inspiré du Merlin en prose de la tradition de Robert de Boron.
    [56] Les détails sur la mort de Vortigern sont empruntés à l’Historia Brittonum . Une variante prétend que
le cœur de Vortigern éclata de désespoir. Une autre variante raconte que la
terre s’ouvrit sous la tour et que Vortigern y fut enfoui avec tous les siens,
et qu’on ne retrouva aucune trace de la citadelle.
    [57] La description de l’Homme Sauvage est empruntée au
récit irlandais de la Destruction de l’hôtel de Da
Derga , texte gaélique édité et traduit en anglais par W. Stokes, Revue
celtique, XXII. Une description analogue se retrouve dans le roman de Chrétien
de Troyes, Yvain, ou le Chevalier au Lion .
    [58] En fait, il s’agit d’une épithète galloise
honorifique, constamment utilisée dans les poèmes de la tradition brittonique.
Le nom de Pendragon , typiquement gallois,
signifie réellement « tête de dragon », mais il a été souvent, par la
suite, utilisé comme un titre sacerdotal. C’est notamment le cas chez certaines
associations dites « culturelles » qui se réfèrent au néodruidisme.
    [59] Cet épisode, commun à la version française du Merlin de Robert de Boron et à l’Historia Regum Britanniae , se réfère étroitement à
la tradition mythologique irlandaise du « Lac des Herbes », signalée
dans de nombreux récits gaéliques : le dieu de la médecine Diancecht avait
en effet creusé une « Fontaine de Santé » dans laquelle il avait
rassemblé un fragment de tous les végétaux d’Irlande, et cette fontaine
guérissait toutes les maladies et toutes les blessures. Il y a là également une
analogie avec le Chaudron de Renaissance et de Guérison, tel qu’il apparaît
dans la tradition galloise, chaudron qui est un des prototypes du
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