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Oeuvres de Napoléon Bonaparte, Tome IV.

Oeuvres de Napoléon Bonaparte, Tome IV.

Titel: Oeuvres de Napoléon Bonaparte, Tome IV.
Autoren: Napoléon Bonaparte
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attachement n'a fait qu'acquérir une nouvelle chaleur toutes les fois que la fortune de mes armes a été incertaine. Ils fournissent aujourd'hui un grand nombre de matelots à mes escadres, et lorsque mes amiraux m'ont rendu compte du zèle et du bon esprit qui les animaient, mon coeur en a été vivement ému.
Les momens ne sont pas éloignés où je vous mettrai à même de surpasser la gloire qu'ont acquise vos pères sur toutes les côtes de la Méditerranée.»
A la députation de Marengo.
«Je vous remercie de ce que vous me dites. Les grands travaux que, depuis dix-huit ans, je fais faire à Alexandrie, rendent cette ville l'une des plus fortes de l'Europe : je compte sur la fidélité et la bravoure de mes peuples de Marengo.»
A la députation de Tarn-et-Garonne.
«J'agrée vos-sentimens ; j'en connais la sincérité. Lors de mon dernier voyage, j'ai été satisfait de tout ce que j'ai vu dans vos belles contrées, et spécialement dans ma bonne ville de Montauban. Comptez toujours sur mon affection.»
A la députation de la Vendée.
«Tout ce que vous me dites dans votre adresse, je l'ai éprouvé lors de mon dernier voyage dans votre pays. Le spectacle que m'ont offert vos villages, dix ans après la guerre, m'a paru horrible.
    J'ai fait la guerre dans les trois parties du, monde, Je crois avoir des droits à la reconnaissance des peuples que j'ai vaincus ; car, six mois après la guerre terminée, il n'en restait plus de traces sur leur territoire. J'ai été touché des sentimens que mes peuples de la Vendée m'ont témoignés. Ils ont raison de compter sur l'amour que je leur porte. Faites disparaître promptement ces traces de nos malheurs domestiques. J'ai mis, cette année, à la disposition de mon ministre de l'intérieur de nouveaux moyens pour vous y aider. Lorsque vous relevez une ruine, que vous rebâtissez une de vos maisons, songez que vous faites la chose qui m'est le plus agréable ; c'est une manière sûre de me plaire. La première fois que vous reviendrez ici, dites-moi que toutes vos villes et villages sont entièrement rebâtis, et que mes peuples de la Vendée sont logés comme le comporte la fertilité de leur sol.»

Paris, 17 mars 1811.
    Réponse de l'empereur à une députation des villes de Hambourg, Lubeck et Brême.
«Messieurs les députés des villes anséatiques de Hambourg, Brême et Lubeck, vous faisiez partie de l'empire germanique : votre constitution a fini avec lui. Depuis ce temps votre situation était incertaine. Je voulais reconstituer vos villes sous une administration indépendante, lorsque les changemens qu'ont produits dans le monde les nouvelles lois du conseil britannique, ont rendu ce projet impraticable il m'a été impossible de vous donner une administration indépendante, puisque vous ne pouviez plus avoir un pavillon indépendant.
Les décrets de Berlin et de Milan sont la loi fondamentale de mon empire. Ils ne cessent d'avoir leur effet que pour les nations qui défendent leur souveraineté et maintiennent la religion de leur pavillon. L'Angleterre est en état de blocus pour les nations qui se soumettent aux arrêts de 1806, parce que les pavillons qui se sont ainsi soumis aux lois anglaises, sont dénationalisés ; ils sont Anglais. Les nations, au contraire, qui ont le sentiment de leur dignité, et qui trouvent, dans leur courage et dans leurs forces, assez de ressources pour méconnaître le blocus par notification, vulgairement appelé blocus sur le papier, et aborder dans les ports de mon empire, autres que ceux réellement bloqués, en suivant l'usage reconnu et les stipulations du traité d'Utrecht, peuvent communiquer avec l'Angleterre, L'Angleterre n'est pas bloquée pour elles. Les décrets de Berlin et de Milan, dérivant de la nature des choses, formeront constamment le droit public de mon empire pendant tout le temps que l'Angleterre maintiendra ses arrêts de 1806 et 1807, et violera les stipulations du traité d'Utrecht sur cette matière.
    «L'Angleterre a pour principe de saisir les marchandises appartenant à son ennemi sous quelque pavillon qu'elles soient. L'empire a dû admettre le principe de saisir les marchandises anglaises ou provenant du commerce de l'Angleterre, sur quelque territoire que ce soit. L'Angleterre saisit les marchands, les voyageurs, les charretiers de la nation avec laquelle elle est en guerre sur toutes les mers. La France a dû saisir les voyageurs, les marchands, les charretiers anglais sur quelque
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