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Oeuvres de Napoléon Bonaparte, Tome IV.

Oeuvres de Napoléon Bonaparte, Tome IV.

Titel: Oeuvres de Napoléon Bonaparte, Tome IV.
Autoren: Napoléon Bonaparte
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vos yeux les comptes de 1809 et 1810. C'est l'objet pour lequel je vous ai réunis. Vous y verrez la situation prospère de mes finances. Quoique j'aie mis, il y a trois mois, cent millions d'extraordinaire à la disposition de mes ministres de la guerre, pour subvenir aux dépenses des nouveaux armemens qui alors paraissaient nécessaires, je me trouve dans l'heureuse situation de n'avoir à imposer aucune nouvelle surcharge à mes peuples. Je ne hausserai aucun tarif ; je n'ai besoin d'aucun accroissement dans les impositions.»

Paris, 30 juin 1811.
    Réponse de l'empereur à une députation du corps-législatif envoyée après le baptême du roi de Rome.
«Monsieur le président et messieurs les députés du corps-législatif,
J'ai été bien aise de vous voir auprès de moi dans cette circonstance si chère à mon coeur.
Tous les voeux que vous formez pour l'avenir me sont très-agréables. Mon fils répondra à l'attente de la France ; il aura pour vos enfans les sentimens que je vous porte. Les Français n'oublieront jamais que leur bonheur et leur gloire sont attachés à la prospérité de ce trône que j'ai élevé, consolidé et agrandi avec eux et pour eux : je désire que ceci soit entendu de tous les Français. Dans quelque position que la Providence et ma volonté les aient placés, le bien, l'amour de la France est leur premier devoir.
J'agrée vos sentimens.»

Paris, 18 août 1811.
    Réponse de l'empereur à deux députations, l'une du département de la Lippe et l'autre des Iles Ioniennes.
A celle de la Lippe.
«Messieurs les députés du département de la Lippe, la ville de Munster appartenait à un souverain ecclésiastique, déplorable effet de l'ignorance et de la superstition. Vous étiez sans patrie. La Providence, qui a voulu que je rétablisse le trône de Charlemagne, vous a fait naturellement rentrer, avec la Hollande et les villes anséatiques, dans le sein de l'empire. Du moment où vous êtes devenus Français, mon coeur ne fait pas de différence entre vous et les autres parties de mes états. Aussitôt que les circonstances me le permettront, j'éprouverai une vive satisfaction de me trouver au milieu de vous.»
A celle des Iles Ioniennes.
«Messieurs les députés des Iles Ioniennes, j'ai fait faire dans votre pays de grands travaux. J'y ai réuni un grand nombre de troupes et de munitions de toute espèce. Je ne regrette pas les dépenses que Corfou coûte à mon trésor ; elle est la clé de l'Adriatique.
Je n'abandonnerai jamais des îles que la supériorité de l'ennemi sur mer a fait tomber en son pouvoir. Dans l'Inde, comme dans l'Amérique, comme dans la Méditerranée, tout ce qui est et a été Français, le sera constamment. Conquis par l'ennemi, par les vicissitudes de la guerre, ou par les stipulations de la paix, je regarderais comme une tache ineffaçable à la gloire de mon règne, de sanctionner jamais l'abandon d'un seul Français.
J'agrée les sentimens que vous m'exprimez.»
    FIN DU CINQUIÈME VOLUME.
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