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L'industrie de l'Holocauste Reflexion sur l'exploitation de la souffrance des juifs

Titel: L'industrie de l'Holocauste Reflexion sur l'exploitation de la souffrance des juifs
Autoren: Norman G. FINKELSTEIN
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trente-cinq mille avancé par la Conférence des réclamations, en m'appuyant sur Friedlander. La conférence des réclamations a répliqué en maintenant « que le chiffre de cent trente-cinq mille était fondé sur les meilleurs sources, les plus dignes de foi, et il est donc exact ». Aucune de ces prétendues sources, cependant.
    On prétend couramment que la solution finale était une extermination d'une efficacité unique, à la chaîne, industrielle^^. Mais si des centaines de milliers de juifs ont survécu, comme le suggère l'industrie de l'Holocauste, la solution finale n'a pas dû être si efficace que cela. C'était plutôt affaire de circonstances, exactement comme le suggère les négateurs de l'Holocauste. Les extrêmes se touchent [en français dans le texte].
    Dans un entretien récent, Raul Hilberg donne à entendre que les chiffres sont importants pour la compréhension de l'Holocauste. En réalité, les chiffres revus par la Conférence des réclamations font peser le doute sur sa propre compréhension. D'après la « déclaration liminaire » de la conférence des réclamations dans ses négociations avec l'Allemagne sur l'esclavage, « Le travail forcé est une des trois méthodes utilisées par les nazis pour tuer les juifs, les autres étant le fusil et le gaz. L'un des buts du travail esclave était de faire travailler les individus jusqu'à ce que mort s'ensuive... Le terme esclave est un mot imprécis dans ce cadre. En général, les maîtres d'esclaves ont intérêt à préserver la vie et la bonne santé de leurs esclaves. Cependant, le plan nazi pour les « esclaves » était d'utiliser leur potentiel de travail, après quoi les « esclaves » allaient être exterminés. » A part les négateurs de l'Holocauste, personne n'a encore mis en doute que le nazisme réservait ce sort horrible aux esclaves. Mais comment concilier ces faits établis, cependant, avec l'affirmation que des centaines de milliers d'esclaves juifs ont survécu aux camps ? La Conférence des réclamations n'a-t-elle pas elle-même creusé une brèche dans le mur qui sépare cette affreuse vérité sur l'holocauste nazi de la négation de l'Holocauste'^ ?
    n'était nommée. (« Die Ausbeutung jiidischen Leidens », Berliner Zeitung, 29-30 janvier 2000 ; « Ge-gendarstellung der Jewish Claims Conférence », Berliner Zeitung, i^^ février 2000. Répondant à mes critiques dans un entretien avec Der Tagesspiegel, la conférence des réclamations a maintenu que sept cent mille esclaves juifs environ avaient survécu à la guerre, entre trois cent cinquante et quatre cent mille sur le territoire du Reich et trois cent mille dans les autres camps de concentration. Pressée de fournir ses sources, la conférence des réclamations a refusé avec indignation. Bien évidemment, ces chiffres ne figurent dans aucune étude sérieuse connue à ce jour. (Eva Schweitzer, « Entschaedigung fiir Zwangsarbeiter », Tagesspiegel, 6 mars 2000)
    77. « Pour la première fois dans l'histoire », observe Hilberg, « on a tué des gens à la chaîne. » {Destruction, Vol. III, p. 863). Le travail de référence sur ce thème est le livre de Zygmunt Bauman, Modemity and the Holocaust.
    78. Guttenplan, « The Holocaust on Trial » (Hilberg). Conférence sur les réclamations matérielles juives envers l'Allemagne, « Position Paper Slave Labor », 15 juin 1999.
    Dans une publicité pleine page du New York Times, les grandes âmes de l'industrie de l'Holocauste, comme Elle Wiesel, le rabbin Marvin Hier, Steven T. Katz et d'autres condamnaient « la négation de l'Holocauste par la Syrie ». Le texte se plaignait d'un éditorial publié dans un journal officiel du gouvernement syrien où l'on prétendait qu'Israël « invente des histoires à propos de l'Holocauste » pour recevoir « plus d'argent de l'Allemagne et d'autres établissements occidentaux ». Malheureusement, l'accusation syrienne est exacte. Cependant l'ironie, perdue aussi bien pour le gouvernement syrien que pour les signataires de la publicité, c'est que les histoires de centaines de milliers de survivants constituent en elle-même une forme de négation de l'Holocauste^^.
    L'extorsion d'argent à la Suisse et à l'Allemagne n'a été qu'un prélude au grand final, l'extorsion à l'Europe de l'Est. Avec l'effondrement du bloc soviétique, des perspectives séduisantes se sont ouvertes dans l'ancien centre des juifs d'Europe. Se drapant dans l'hypocrite manteau des « victimes
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