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L’HISTOIRE DE L’ATLANTIDE

L’HISTOIRE DE L’ATLANTIDE

Titel: L’HISTOIRE DE L’ATLANTIDE
Autoren: W. Scott-Elliot
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sous lesquelles elles furent cultivées par le moyen d’une sélection intelligente, tout cela est expliqué dans l’hypothèse d’un continent disparu : les colons important ses produits à l’Orient et à l’Occident.
    Troisièmement. – De la faune et de la flore, revenons maintenant à l’homme.
    Le langage. – La langue basque est la seule des langues européennes n’ayant aucune affinité avec les autres. Selon Farrar, « on n’a jamais mis en doute que ce langage isolé, conservant son caractère dans un coin occidental de l’Europe et entre deux royaumes puissants, ressemble par sa structure à la langue primitive du vaste continent opposé (l’Amérique) et à celle-ci seulement. (Families of Speech, p. 132.) Les Phéniciens furent sans aucun doute les premiers peuples de l’hémisphère oriental qui employèrent l’alphabet phonétique, les caractères étant considérés comme de simples signes représentant les sons. Il est curieux de constater qu’à une époque aussi ancienne nous retrouvons un alphabet phonétique dans l’Amérique centrale parmi les Mayas du Yucatan, dont la civilisation, d’après leurs traditions, serait venue d’une contrée située au delà de l’océan, du côté de l’Orient. Le Plongeon, cette grande autorité en la matière, écrit : « Un tiers de ce langage (le Maya) est du grec pur. Qui donc a apporté le dialecte d’Homère en Amérique ? ou qui est-ce qui a porté en Grèce le langage des Mayas ? Le grec provient du sanscrit. En est-il de même du maya ? ou bien seraient-ils contemporains ? » Il est encore plus surprenant de trouver dans l’alphabet maya treize lettres ayant plus d’un rapport avec les signes des hiéroglyphes égyptiens désignant les mêmes lettres. Il est probable que la forme primitive de l’alphabet était hiéroglyphique. C’était là « l’écriture des dieux », ainsi que l’appelaient les Égyptiens, et qui plus tard, dans l’Atlantide, se transforma en alphabet phonétique. Il serait naturel de supposer que les Égyptiens étaient une ancienne colonie d’Atlantes venus de l’Atlantide (comme ils l’étaient en effet) et qu’ils avaient apporté avec eux le type primitif de l’écriture qui, de cette manière, a laissé des traces dans les deux hémisphères ; tandis que les Phéniciens, peuple maritime, découvrirent et s’assimilèrent la dernière forme de l’alphabet dans leurs trafics avec les peuples de l’Occident.
    Un autre point doit être considéré : c’est en ce qui concerne la ressemblance extraordinaire de beaucoup de mots hébreux avec des mots ayant la même signification dans la langue des Chiapenecs – une branche de la race maya et l’une des plus anciennes de l’Amérique centrale. Une liste de ces mots est donnée dans le North Americans of Antiquity, p. 475.
    La similitude de langage chez les différentes races sauvages des Îles du Pacifique a servi d’arguments aux auteurs qui ont écrit sur ce sujet.
    L’existence de langages similaires chez des races séparées par des lieues d’océan, et entre lesquelles depuis les temps historiques il apparaît qu’il ne pouvait y avoir aucune relation possible, peut témoigner en faveur de leur origine commune, c’est-à-dire d’une seule race qui aurait occupé un seul continent. Mais cet argument ne peut être invoqué ici, car le continent en question n’était pas l’Atlantide, mais bien la Lémurie, beaucoup plus ancienne que celui-ci.
    Types ethnologiques. – L’Atlantide, dit-on, ainsi que nous le verrons plus loin, a été habitée par des races rouges, jaunes, blanches et noires. Les recherches de Le Plongeon, de Quatrefages, de Bancroft et d’autres ont prouvé que des populations noires, du type nègre, existaient encore en Amérique à une époque relativement récente. Beaucoup de monuments de l’Amérique centrale sont décorés de figures de nègres, et quelques-unes des idoles retrouvées dans cette contrée représentent visiblement des nègres au crâne déprimé, aux cheveux courts et crépus, aux lèvres épaisses. Le Popul Vuh, parlant de la première patrie des Guatémaléens, dit que « des hommes blancs et noirs habitaient ensemble cette heureuse contrée, vivant en grande paix », parlant « un même langage ». (Voir Native Races, de Bancroft, p. 547.)
    Le Popul Vuh expose ensuite comment ce peuple émigra, abandonnant sa première patrie ; comment son langage s’altéra et comment les
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