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L’HISTOIRE DE L’ATLANTIDE

L’HISTOIRE DE L’ATLANTIDE

Titel: L’HISTOIRE DE L’ATLANTIDE
Autoren: W. Scott-Elliot
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légendes anciennes concernant les déluges.
    Aelian, dans son ouvrage Varia Historia (lib. III, ch. XVIII), dit que Théopompus rapporte une entrevue entre le roi de Phrygie et Silène, dans laquelle ce dernier mentionnait l’existence d’un grand continent situé au delà de l’Atlantique et plus grand que l’Asie, l’Europe et la Lybie réunies.
    Proclus cite un extrait d’un ancien auteur qui parle d’îles existant au delà des Colonnes d’Hercule (le détroit de Gibraltar) et dont les habitants tenaient de leurs ancêtres une tradition concernant une très grande île nommée Atlantis, laquelle pendant longtemps aurait étendu sa domination sur toutes les îles de l’océan Atlantique. Marcellus parle de sept îles situées dans l’Atlantique et affirme que leurs habitants ont conservé le souvenir d’une île beaucoup plus grande, l’Atlantide, « qui pendant de longues années a exercé sa domination sur les îles plus petites ».
    Diodore de Sicile raconte que les Phéniciens ont découvert « une grande île située dans l’océan Atlantique au delà des Colonnes d’Hercule, et à laquelle ils parvinrent, après quelques jours de voyage, à partir des côtes d’Afrique ».
    Mais la plus grande autorité dans cette question est Platon. Dans son Timée il mentionne le continent isolé ; enfin le Critias ou l’ Atlanticus n’est pas autre chose qu’un compte rendu détaillé de l’histoire, des mœurs et des coutumes du peuple qui l’habitait. Dans le Timée il parle d’une énorme puissance guerrière qui, des rivages de l’Atlantique, se serait précipitée sur l’Europe entière et sur l’Asie, car dans ces temps-là l’océan Atlantique était navigable et il y avait une île à l’entrée du détroit, qu’on désigne aujourd’hui sous le nom de Colonnes d’Hercule. Mais cette île était plus grande que la Lybie et l’Asie tout ensemble et facilitait le passage vers les îles voisines ; de même qu’il était facile de passer de ces îles sur les autres continents qui confinaient à l’Atlantique. Les témoignages du Critias ont une si grande valeur que le choix en est difficile, cependant nous citons l’extrait suivant, car il se rapporte aux ressources matérielles du pays : « Ils étaient également pourvus de tout ce qui, dans une ville, est considéré comme nécessaire et utile aux exigences de la vie. À la vérité ils étaient approvisionnés de beaucoup de choses par les contrées étrangères, car leur empire était très vaste ; cependant leur île leur fournissait la plupart des objets dont ils avaient besoin, comme les minerais à l’état solide ou à l’état liquide, l’orichalque connu seulement de nom aujourd’hui, mais qui était alors très renommé. On le trouvait dans la terre en beaucoup d’endroits de l’île et on le considérait comme un des métaux les plus précieux, à l’exception de l’or. L’île produisait aussi en abondance tout ce que les forêts peuvent fournir en fait de bois de construction. Il y avait encore d’abondants pâturages pour les animaux domestiques et pour les animaux sauvages ; les éléphants se trouvaient dans cette île en nombre prodigieux. Les pâturages nourrissaient toute espèce d’animaux, ceux qui habitent les lacs et les rivières aussi bien que ceux qui vivent dans les montagnes ou dans les plaines. Il y avait également des aliments suffisants pour les animaux les plus grands et les plus voraces. Cette île produisait aussi en abondance tout ce que la terre fournit à présent d’espèces odoriférantes, telles que : des racines, des herbes, du bois, des sucs, des résines, des fruits et des fleurs. »
    Les Gaulois possédaient des traditions sur l’Atlantide recueillies par l’historien romain Timagènes, qui vivait au I er siècle avant l’ère chrétienne. Trois races distinctes habitaient probablement la Gaule. D’abord, la population indigène (descendant sans doute de la race Lémurienne), secondement les envahisseurs venus des îles éloignées de l’Atlantide, et troisièmement les Gaulois aryens (V. Pre-Adamites, p. 380).
    Les Toltèques du Mexique faisaient remonter leurs traditions jusqu’à un pays qu’ils appelaient Atlan ou Aztlan ; les Aztèques prétendaient aussi être venus d’Aztlan (V. les Races natives, de Bancroft, vol. V, pp. 221 et 321).
    Le Popul Vuh (p. 294) parle d’un voyage que les trois fils du roi des Qniches auraient fait dans une contrée
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