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L’HISTOIRE DE L’ATLANTIDE

L’HISTOIRE DE L’ATLANTIDE

Titel: L’HISTOIRE DE L’ATLANTIDE
Autoren: W. Scott-Elliot
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pains marqués du « Tau » (une forme égyptienne de la croix) ; et les peuples appelaient ces pains la chair de leur Dieu. Ceci ressemble exactement aux gâteaux sacrés de l’Égypte et des autres contrées orientales. De même que ces nations, les habitants du nouveau monde avaient encore des ordres monastiques d’hommes et de femmes, dans lesquels on punissait de mort ceux qui rompaient leurs vœux. Comme les Égyptiens, ils embaumaient leurs morts, adoraient le soleil, la lune et les planètes ; mais, au-dessus de tout, ils adoraient une divinité « omniprésente, qui savait tout… invisible, incorporelle, un seul Dieu de toute perfection ! » (Voyez Sahagun, Historia de Nueva Espana, lib. VI.)
    Eux aussi avaient leur divinité, la vierge mère, « Notre-Dame », dont le fils, le « Seigneur de la Lumière », était désigné par le nom de « Sauveur » ; il y a là un rapport étroit avec les cultes d’Isis, de Beltis et des autres vierges adorées en Orient, ainsi que leur divin fils.
    Les rites qui caractérisaient chez ces peuples le culte du soleil et celui du feu, ressemblent aux rites des Celtes primitifs de la Bretagne et de l’Irlande ; et comme ces derniers, ils prétendaient être « les enfants du Soleil ».
    L’arche ou argha est l’un des universels symboles sacrés que nous retrouvons également aux Indes, en Chaldée, en Assyrie, en Égypte, en Grèce et parmi les peuples celtiques. Lord Kingsborough, dans ses Antiquités mexicaines (vol. VIII, p. 250), dit : « De même que chez les Juifs l’arche était une sorte de temple portatif dans lequel la divinité était supposée habiter constamment, de même parmi les Mexicains, les Cherokees et les Indiens de Michoacán et du Honduras, l’arche était un objet de haute vénération et considéré comme trop sacré pour être touché par d’autres que par des prêtres. »
    En ce qui concerne l’architecture religieuse, nous trouvons que, des deux côtés de l’Atlantique, l’un des plus anciens monuments sacrés est la pyramide.
    Quelque douteux que nous apparaisse le but pour lequel ces constructions furent élevées, une chose demeure certaine, c’est qu’elles étaient intimement liées à quelque idée ou quelque groupe d’idées religieuses.
    L’identité de forme dans les pyramides d’Égypte et dans celles du Mexique et de l’Amérique centrale est trop frappante pour être une simple coïncidence.
    Il est vrai que la plupart des pyramides américaines sont des pyramides tronquées ou aplaties ; cependant, selon Bancroft et d’autres auteurs, beaucoup de celles qu’on trouve au Yucatan, et notamment celles qu’on rencontre près de Palenque, se terminent en pointe à la manière égyptienne, tandis que d’un autre côté nous trouvons des pyramides égyptiennes du type plat et tronqué.
    Cholula a été comparé aux groupes du Dachour, du Sakkarah et à la pyramide de Meidoun. Semblables dans leur orientation, leur structure, et même dans leurs galeries et leurs chambres intérieures, ces monuments mystérieux de l’Est et de l’Ouest témoignent de quelque source commune où ceux qui les élevèrent empruntèrent l’idée de leurs plans.
    Les vestiges imposants des cités et des temples du Mexique et du Yucatan ressemblent aussi étrangement à ceux de l’Égypte ; les ruines de Teotihuacan ont été même fréquemment comparées à celles de Karnak.
    La « fausse voûte », c’est-à-dire une couche de pierres horizontales, dont chacune dépasse légèrement la précédente, est la même dans l’Amérique centrale, dans les plus anciennes constructions de la Grèce et dans les ruines étrusques. Les architectes des deux continents, ceux de l’Est et ceux de l’Ouest élevaient des tumuli semblables au-dessus de leurs morts et déposaient les corps dans des tombeaux de pierre tout à fait pareils.
    Les deux continents ont leurs grands remparts circulaires ; comparez ceux d’Adams C°, Ohio, avec le beau rempart circulaire découvert en Argyleshire ou bien le spécimen moins parfait à Avebury dans le Wilts. La sculpture et les décorations des temples de l’Amérique, de l’Égypte et des Indes ont beaucoup de ressemblance tandis que quelques-unes des décorations murales sont tout à fait identiques.
    Cinquièmement. – Il ne reste plus maintenant qu’à résumer quelques-uns des témoignages provenant des auteurs anciens, des traditions relatives à une race primitive, des
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